Le corps de la femme et l’évolution de la mode
Avant de parler de l’évolution de la mode ou devrais je dire des modes, laissez moi vous citer ces passages lus il y a peu dansce merveilleux livre sur lequel je suis tombé par hasard à la bibliothèque.
« La Mode
Un demi-siècle conquérant »
de Valérie Guillaume et Dominique Veillon où Monsieur Saint Laurent disait:
“La mode est une fête. S’habiller, c’est se préparer à jouer un rôle. Une femme ne devient émouvante qu’à partir du moment où elle triche et où l’artifice commence à jouer. Je ne suis pas un couturier, je suis un artisan, un fabricant de bonheur.”
Une autre phrase de Hedi Slimane disait
“Dans la mode… j’aime voir comment les habitudes, les comportements et le corps évoluent. ….
Le corps a un rapport particulier avec le vêtement qui a beaucoup évolué avec les époques..
Celle qui m’intéresse dans cette note, c’est la libération du corps de la femme à travers le vêtement. Mary Quant est la pionnière qui à partir de 1964, a rendu le mini populaire et de ce fait libéré le corps féminin du carcan dans lequel il était emprisonnée.
La mode du mini met le corps en valeur et les femmes en ont usé depuis les années 60 jusqu’à nos jours grâce à la créativité exhacerbante des couturiers et créateurs.
Même dans les contrées les plus réculées ( j’exagère un peu je sais, nous n’étions qu’à 6 heures à vol d’avion), le mini a été la vedette pendant quelque temps.
Une brève rétrospective en images pour illustrer cette vague de la mini….
Ce slide est réalisé avec quelques photos personnelles vieilles de 30 ans non travaillées et d’autres sélectionnées du supplément de Vogue.
Trente ans plus tard, la mini est toujours très à la mode et égaye nos étés.
Merci à Mary Quant et à ceux qui tout en nous proposant du rêve, font du corps de la femme le théâtre de la légèreté et de l’exceptionnel.
La mode du mini a encore de longs jours devant elle. Que Ceux qui s’évertuent à cacher le corps de la femme se le tiennent pour dit.
J’aime le mini et je continuerai de mettre du mini à la hauteur du raisonnable bien évidemment.