GUCCI FAIT REVIVRE LE ROCK-A-BILLY

Style classique, décontracté et pourtant élégant du rock-a-billy

Ce style était caractérisé notamment par une utilisation à outrance des coloris pastel dans les tissus et une grande quantité de motifs (entre autres: le pieds de poule, les lacets, les festons, les surpiquages bien visbles, les taches de couleurs, les coutures criardes et contrastées et enfin, les cols de chemise hyper-longs, portés par dessus les revers des vestes; etc..).

La tendance était de porter les pantalons à pinces : larges aux hanches, et resserrés au maximum à la cheville. Les chaussures blanches ou en deux tons..;

La maison italienne Gucci a décidé de plonger dans le Memphis des années 50, avec des jeux d’imprimé graphiques (du damier aux carreaux) et des couleurs sombres (allant du noir au gris). Le pantalon se porte court et très près du corps, les bas étroits ( tels les bas macaroni ou spaghetti que nous avons connus dans le temps.) Les blouses se font bustier drapé ou chemise étriquée. Le total look est de nouveau le bienvenu!

La silhouette est donc androgyne mais sexy, avec des ceintures boucles métal tombant sur le bas des hanches et des derbies talons aiguille en cuir verni, noir.

Les chemises sont larges, c’est la décontraction dans le luxe.

                                                                              photo Paolo Codeluppi

Malgré tout il est difficile de résister à cette délicieuse petite robe…..

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ELEGANCES AFRICAINES

Pour tout connaître de la mode africaine, des tissus aux stylistes en passant par la décoration intérieure, il n’y a qu’une seule chose à faire. Lire l’ouvrage de référence sur la question :  » Elégances africaines  » de Renée Mendy-Ongoundou.

 

 

Bientôt, le rabal, le batik, le ndop ou le bogolan n’auront plus de secrets pour vous. Bientôt et une fois que vous aurez dévoré le livre de Renée Mendy-Ongoundou, Elégances africaines première oeuvre de la journaliste qui a voulu mettre en lumière la diversité et la richesse du textile africaine aussi bien que la créativité des créateurs du continent noir.

Son ouvrage est un hommage à la mode africaine et un clin d’oeil à tous ceux qui feignent de reconnaître son existence. Elle l’a aussi pensé et écrit en  » hommage à une mode qui porte en elle la joie de vivre d’un peuple haut en couleurs  » et en  » hommage aux tisserands et artisans d’Afrique, garants d’un patrimoine culturel inestimable « . 

Elégances africaines est un bel objet, richement illustré, à acquérir si ce n’est déjà fait.

 » Plus que de simples objets esthétiques, les textiles sont porteurs d’informations, de textes où s’expriment l’identité sociale ou religieuse d’un individu. Ils tissent, au sens propre comme au sens figuré, un fil avec les ancêtres et la tradition mais aussi avec la nature « , explique l’auteur.

Celle-ci poursuit sa recherche en étudiant les influences étrangères (asiatiques, arabo-berbères et européennes) dans la mode africaine et enchaîne sur une série d’une vingtaine de portraits de créateurs contemporains, interrogés entre août 2001 et mai 2002. C’est Chris Seydou, grand couturier, visionnaire et précurseur mort en 1994, qui ouvre la galerie. Viennent ensuite les incontournables comme les nouveaux-venus… De Claire Kane (Sénégal) à Alphadi (Niger) , dit  » Le prince du désert  » qui a déjà reçu 17 prix de mode. D’Eric Raisina (Madagascar) à Pathé O qui a habillé Nelson Mandela.

De Collé Sow Ardo , que certains surnomment la  » Chanel africaine  » à Ly Dumas,  » héritière spirituelle de Chris Seydou « . Ou bien encore de Nora Bannerman (Ghana) qui habille Miss Univers à Oumou Sy, créatrice de tissus, styliste et costumière qui a créé à Dakar un centre de formation aux arts du costume et de la parure.

N’oublions pas Gilles Touré 

(…..) Si vous n’avez pas encore métissé et épicé votre intérieur, ça risque de vous donner des idées… 

Pour plus d’informations allez  surfer par ici/

 

 

Le lion, le chasseur et Dieu!

Fais un voeux mon enfant!

Deux amis vont à la chasse. Tout est calme, ils discutent tranquillement et soudain, un bruit bizarre…………Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr!

En fait de bruit bizarre, cela ressemblait au rugissement d’un lion. Les deux amis se mettent à courir. L’un d’eux trébuche et tombe. Les rugissements se rapprochent; trop tard pour se relever, il voit sa vie défiler…. Il ferme les yeux et prie le seigneur de venir à son secours.

Le Lion est là et l’observe, il prend son temps. Soudain, la forêt s’illumine, une voix se fait entendre

« Mon fils, tu m’as appelé, me voici, demande ce que tu veux, et ton voeux sera exhaussé. »

Le chasseur toujours au sol,  joint les mains et ferme les yeux et implore:

 » Mon Dieu, sauvez moi des griffes de ce lion et je serai votre fidèle serviteur, je prêcherai votre parole à travers le monde, je chanterai vos louanges partout où j’irai, je serai tous les dimanche à la messe. »

« Tes voeux ont été entendus mon fils », et se tournant vers le lion, il demande

 » et toi, as-tu un voeux à faire? »

Le lion ferme les yeux à son tour  et dis:

« Seigneur, faites moi profiter d’un bon repas aujourd’hui même »

 Le chasseur un peu rassuré par la présence de Dieu, ne craignait plus pour sa vie… Il n’a malheureusement pas le temps de voir le lion bondir sur lui pour le dévorer…

Son voeux n’aurait pas été exhaussé car ses promesses paraissaient moins plausibles aux yeux du seigneur.

Nous sommes le plus souvent sourds aux appels de la foi sauf lorsque nous sommes dans le besoin ou affligé. En dehors de ces moments là, la plupart des gens ignorent volontairement l’existence de dieu….

Vanité des vanités, tout n’est que vanité/All is vanity

La résurrection des vanités 

Disparue, à la fin du xvii siècles, les vanités ressuscitent joyeusement sur la scène artistique internationale. Le crâne connaît un spectaculaire revival pavé de miroirs et de diamants.

Il est il est partout : dans toutes les galeries, toutes les foires, tous les musées. Le Crâne a envahi l’art contemporain. Il fait même une entrée fracassante sur le marché avec la pièce Pour l’amour de Dieu

 de Damien Hirst , vendue cet été 74 millions d’euros. Avec les 8601 diamants qui le constellent, cet étincelant crâne à l’air jovial a propulsé son auteur au rang d’artiste vivant le plus cher de tous les temps. Un événement dans le monde du business de l’art. 

Dessiné dans la terre, cendre, revenue à la cendre, par

Vik Muniz 

 orné d’un damier de hasard chez Gabriel Orozco

La vanité se met au goût du jour, investie par un pléthore d’artistes.

Motif baroque pour un millénaire en perte de repères, le crâne s’invite à renouveler ce genre bien connu, qui apparut dans la peinture occidentale du xvi siècle, au coeur des polyptyques flamands. Evocations de la fugacité des plaisirs de ce monde, représentations de repas épiques mais abandonnés, guettés par la corruption prochaine, natures mortes investies de sabliers inéluctables, de mouches menaçantes, d’insectes éphémères, de bougies vacillantes… Ou comment rappeler en termes élégants que, décidément, « vanités des vanités, tout n’est que vanité ». Lietmotiv obsédant de l’époque baroque, la vanité se répand sous l’influence du calvinisme,  et reste en vogue jusqu’à la fin du xvii siècle.

Posé d’abord sous le regard contemplatif de Sainte Marie Madeleine ou de Saint Jérôme avant d’agrémenter les natures mortes, le motif du crâne en condense toutes les interrogations.

Mais ce genre disparaît bientôt de l’histoire de l’art, les xviii et xix siècles ne lui montrant qu’indifférence. Il faut attendre Cézanne, Braque et Picasso pour que le crâne réapparaisse. Depuis la seconde moitié du xx è siècle, les artistes son toujours plus nombreux à s’en emparer. On est loin de la réforme et la contre Réforme. Mais le xx è siècle et son lot d’absolus traumas à tout ce qu’il faut de morbide pour réveiller les danses macabres. Seule différences : le propos  moraliste  s’est atténué.

Plutôt qu’une démonstration collective, les crânes proposent désormais une relation intime, à sa propre mort, à toute finitude. Freud est passé par là, et un vent nouveau de mélancolie. En latin vanitas signifie un état de vide : une sensation atemporelle, qui trouve un écho particulier en cette époque de surconsommation, de frénétique communication. Et un sentiment renforcé par la certitude nouvelle de la fragilité de l’espèce humaine qu’évoquent les écologistes. Memento mori : « Souviens-toi que tu vas mourir », la litanie ne vieillit pas.

En ces temps de rêves de clones et d’éternités, les artistes nous ramènent sur terre. Sous terre, plus exactement.

Approcher un crâne ? C’est forcément appuyer sur la touche « pause ». Celle qu’enclenche Bruno Peinado

en couvrant de miroirs une tête de mort, vanité à la puissance 10 tant il est vrai que tout reflet est, lui aussi, symbole classique de la fragilité de la vie et de la duperie des apparences. Même désir illusoire d’arrêter le temps chez Douglas Gordon .

On connait ses crânes percés d’étoiles correspondant au nombre de ses années, qu’il réalise à chaque anniversaire.

Son œuvre entière ressemble à une immense vanité. L’artiste écossais s’est ainsi offert un alter ego en cire, réalisé par le musée Grévin de Paris. Chaque année, il se photographie aux cotés de sa statue. Résultat : autant de clichés qui disent le fur et à mesure de la marche du temps. Un portrait de Dorian Gray contemporain, où se concentrent les hantises de Douglas Gordon : la nature transitoire de l’existence et de l’œuvre d’art comme tentative d’élaborer une éternelle jeunesse. Comme l’écrit la fameuse critique d’art Nancy Spector, « Douglas Gordon explore la quête égoïste d’une reconnaissance perpétuelle et l’angoisse ressentie face au transitoire de la vie, suggérant qu’elles forment , ensemble, l’impulsion qui mène à la créativité artistique » 

Au delà de l’allégorie, le crâne contemporain condense toute les questions sur la représentation. En peignant des crânes, des artistes comme Gerhard Richter ou Andy Warhol reprennent les attaques baroques contre l’illusionnisme, en leur donnant une envergure contemporaine. C’est ce que développe la critique Christine Buci-Glucksmann dans un des passionnants essais de Vanités dans l’art contemporain (éd Flammarion). Chez Warhol, analyse-t-elle, « c’est une mort quasi abstraite, réduite à une pure surface, sans rien derrière. (…) Ses vanités renvoient toutes à une position paradoxale du Moi warholien : je ne suis rien, je ne suis personne… De l’omniprésence du néant en une société du super-spectacle.

 

 

Source: Beaux Art 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Revue de blog

Pour le week end, uniquement pour ceux qui découvre mon blog maintenant… une sélection  d’archive à feuilleter…

Vengeance de carpe

katoucha for ever, katoucha pour toujours

Veangeance de carpe

Liban mon amour pause dejeuner

Suivez moi

Rétrospective Valentino

« Dans ce monde difficile, j’ai essayé d’apporter un peu de beauté », Valentino

Lors d’un dernier défilé Haute Couture, Printemps/Eté, le Maestro a tiré sa révérence.

Silhouettes raffinées et poudrées, tailleurs, robes du soir, tons pastels, imprimés fleuris, broderies au fil d’or, de l’organza, du satin de la soie.

Ce que l’on retiendra du créateur, c’est ce rouge célèbre, passionnel et sanguin auquel il a donné son nom pour toujours.

Une rétrospective est consacrée à Valentino au Musée des Arts Décoratifs

du 19 juin au 21 septembre 2008.

« Valentino, thèmes et variations » s’appuiera sur 200 créations

Musée des Arts Décoratifs

107 rue de Rivoli

Paris 1er

Gâteau d’anniversaire

Le gâteau de Santi (Sahanti) qui signifie parle de moi

 

Quatre quart sous dés d’ananas caramélisé.

Eh bien je sais que vous connaissez tous la recette du quatre quart alors je ne vais pas vous rédiger la recette ici.

La seule originalité de cette recette, ce sont les dés d’ananas caramélisés qui recouvrent le gâteau.

Mais l’important c’est le bonheur de la petite Santi.

Danse ivoirienne: bobaraba!

Danse et langage du corps

Le mapouka est arrivé, il a fait des ravages, au tour du seka seka et du bobaraba 

Le premier est un peu effacé par le dernier mais les deux sont à découvrir.

“Le Bobaraba”, produit de certains DJ est une danse qui met en exergue le postérieur de la femme (tout comme la plupart des danses africaines).

Le tout est de savoir en user avec parsimonie , au risquer de plonger dans la vulgarité….

Le Mapouka en a fait les frais avec certaines danseuses, ce n’est pas une raison pour ne pas apprécier la danse qui au départ, n’était qu’une danse de fanfare…

SEKA SEKA

Et pour finir, un mix de tradition et modernité pour le BOBARABA