ART CONTEMPORAIN CHINOIS

Projet fou

Jusqu’où sont -ils prêts à aller pour affirmer leurs convictions et leur créativité?


  Prêt à tout pour sortir son frère  innocent de prison, il se fait tatouer les plans de la prison puis les peaufine en y ajoutant des contours subtils afin de dissimuler les plans par une technique de superposition. Ce tatouage représente un démon qui tue un ange sur le torse et un ange qui tue un démon sur le dos… en référence à la dualité du personnage de Michael Scofield, qui est tour à tour partagé entre le bien et le mal.

Mon intention aujourd’hui n’est point de faire une revue du film que je n’ai pas « accroché » mais pour parler d’art contemporain chinois, et surtout de l’artiste QIN GA.

Depuis 2002, un magnifique projet fédère nombre de  résistants à l’esthétique markétée : il s’intitule  La longue marche, une initiative follement ambitieuse, inspirée par le parcours mythique réalisé en 1934 et 1936 par Mao et ses troupes, plus de 250 artistes chinois et internationaux, critiques et commissaires d’expositions, se sont lancés sur les routes, traversant marécages et hauts sommets à l’instar de leurs ainés.

«  nous avons tout vécu, nous avons marché au -delà de l’art, explique JIE LU, curateur en chef à l’initiative du projet. Notre but était de chercher à établir une nouvelle conscience de l’art en relation avec l’histoire, la culture et la mémoire. De nombreuses choses nous inspiraient dans la longue marche : sa manière romantique de transformer un échec en succès, de prendre la route en  quête de l’utopie, de construire une société démocratique alternative à travers l’engagement avec les masses ».

Symbole de cet investissement absolu dans un projet esthétique, le jeune  QIN GA  est allé jusqu’à se faire tatouer  dans le dos l’itinéraire de ce voyage. A chaque étape, un tatoueur rajoutait un point sur la carte de la Chine qu’il porte désormais encrée dans sa chair.

Il n’est pas seul à prendre une telle initiative.

Après être  devenu fameux pour s’être peint le corps d’un idéogramme singifiant « non, tu ne dois pas », le jeune pékinois Qiu Zhijie s’est lui aussi lancé  dans  un projet fou intitulé Railway from Lhasa to Kathmandou (2007), inspiré par un moine voyageur qui arpenta le Tibet à la fin du XIX  siècle afin de cartographier cette terra incognita

En attendant d’autres projets fous que ceux là, prenons le temps de nous acoutumer et admirer ceux ci. Si vous pouvez les acquérir ( je parle de la représentation de l’oeuvre et non de l’artiste lui même) il ne vous reste plus qu’à visiter les galéries…

Pour amateurs de prison break, encore une adresse à visiter

http://prison-break.hypnoweb.net/texte1-s-64-p-122.html

Un commentaire

  1. Yero Dinero dit :

    sa me faire kiffe tout ces tatouage démente mais j’ais encor l’age

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