Je me suis toujours demandée quelle était la différence entre les vacances chez nous et les vacances ici.
Je crois avoir trouvé sans en être sûre. Au sud, je veux dire chez ceux qui sont en bas d’en bas, les vacances bien méritées c’est celles où l’on fait la sieste tous les jours pour récupérer le peu de sommeil dilapidé pendant les mois et les années de travail. La bonne chaire fait aussi partie intégrante de vraies vacances. Puis on reste en famille on se parle, on plaisante, on rit, on est en va can ces!
Ici, mes premières vacances avaient pris l’allure d’une mission hautement prioritaire avec des deadlines à respecter.
Les vacances me faisaient peur (au début, maintenant j’en suis une, alors je fais comme tout le monde)
Mes premières vacances avec enfants et mari? C’était 7 heures de route pour aller dans le sud, trouver le soleil là où il est; le coffre rempli comme pour des vacanciers en partance pour Alger.
Le stress encore plus important que pendant l’année de travail. Il faut choisir des dates.
Mais je n’aime pas planifier, j’aime les surprises, agréables ou désagréables, mais j’ai besoin de surprises.
Mais l’administration ne connait rien de tout cela. Les congés doivent être posés, et synchronisés lorsqu’on est en couple avec des triplets de surcroit scolarisés.
Après avoir subi l’éternel « chérie as tu posé tes vacances? », c’est « chéri il faut penser à réserver »,
Tenez, une fois même j’ai réçu par mail des idées de location par mon époux.
Il s’est dit, puisque tu es accro à ton blog et à tes mails, ça sera plus facile de connaitre tes choix si je t’envoie ma sélection par mail.
Et j’ai réçu une sélection par mail. Tiens, c’est plus sûr….
Nos premières vacances avaient donc l’air d’un vraie organisation de déplacement d’un responsable d’entreprise, par l’Assistante de Direction.
Le lieu, les activités sur le site, les opportunités d’activités dans les environs, les animations offertes par l’office du tourisme de la région, les activités pour les enfants, pour moi, pour Monsieur, les activités en commun etc, etc.
Bref, une fois sur place, pas de grâce matinée, les vacances, c’est l’occasion de multiplier les activités, de faire tout ce que l’on a pas eu l’occasion de faire au cours de l’année. Piscine pour les enfants, plage les après midi quand on n’est pas en train de visiter un site. Pour moi c’est musculation, aquagym, écriture (oui j’écris depuis 20 ans, sans jamais montrer mes manuscrits à aucun éditeur): ce sont mes vacances à moi. Je suis seule pendant un moment avec mon papier, mes personnages….;
Pas d’actitivés de vacances contraignantes à ces moments là. Je suis en vacances dans ma tête.
Pourquoi faut-il prendre des vacances pour se fatiguer à courir d’un endroit à l’autre et se shooter en activité. J’avais toujours imaginé que les vacances étaient instaurées pour décomprésser, s’amuser…
Ce que vous ingorez, je me trompe sans doute c’est que désormais il y a plusieurs façons de se fatiguer, plusieurs façons donc de passer les vacances, si vous en avez assez des vacances en bord de mer, allongés sur des tapis de plage, le sable plein le maillot, à lézarder au soleil au risque de s’abimer la peau, il y a de nouvelles façons, plus intelligentes de surfer de la fatigue forcée à la fatigue volontaire.
Commençons par le Wwoofing.
Oui, c’est d’autant une belle fatigue que ça se termine en ING, c’est plus chic.
Moi je n’en ai pas besoin. Partir en vacances dans mon pays d’origine est un Wwoofing en soi. Je ne vous explique pas là maintenant car on éditerait un roman de quelques centaines de pages… Le peu que je laisserai filtrer c’est que j’ai droit à plusieurs compte rendus vieux de 4, 5 ou 7 ans (la moyenne d’année d’intervalle pour rendre visite à ma famille). La dernière fois, en août 2007, l’audience à commencé à 5 heures du matin avec en fond sonnore des prières matinales dans la pièce à côté de celle où j’ai écouté les confidences et les plaintes de ma belle mère.
Les autres jours, dans la journée, c’est sans interruption sauf si je fais mine de faire un petit somme.
Je ne vous en direz pas plus mais imaginez ce genre de Wwoofing….
Le Wwoofing c’est donc des vacances que vous pouvez organisez dans les monde entier, dans des fermes bio où vous êtes nourri, logé et en mini formation auprès de votre hôte en échange d’un coup de main. Vous apprenez auprès du fermier qui quant à lui profite de votre force musculaire…
Pour des volontaires à la fatigue utile et intelligente, par ici les infos
Et en complément :
http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/54/num_page/4.htm
Une autre façon de partager ses vacances: le voyage solidaire pour ceux qui ont envie de partager leur savoir, dans l’environnement, l’éducation… Lisez ceci
http://www.projects-abroad.fr/?gclid=CJSs5vebwpQCFRLEugod6S5ZGQ
Il y en a d’autres, tous partant du même principe: aider l’autre, se reposer de façon utile et écologique.
Alors, désormais, pensez à wwoofer, ça changera du bronzage sous un soleil de plomb. Vous n’aidez personne à vous aider!!
C’est le col qui me dérange. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs…
Je me trompe peut être mais j’ai l’impression que tu parles du col de la veste Belstaff dans ton commentaire sur le Wwoofing.
Les cols me gènent mois aussi mais vu que la plupart du temps on est sur une moto ou alors que la Belstaff est plus utile en hiver, j’accepterais bien le col. je suis très frilleuse…