Sur la Route, On the Road
Résumé du livre
‘Sur la Route‘ est le livre clef de la beat generation. C’est le récit des errances de l’auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l’accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d’un jour, Kerouac s’abandonne à la loi du hasard, à la recherche d’une fraternité réelle. ‘Sur la route’ est le compte rendu de cette quête, de ses moments d’euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs.
Encore plongée dans mes années disco cette année là, il n’y avait aucune chance où très peu de laisser mon esprit s’imprégner de cette vague née dix ans avant ma naissance. Cependant, ce professeur avait réussi un tour de force: marquer nos exprits habités par une rebellion autre que celle qu’il essayait de nous faire adopter.
La preuve, 27 ans plus tard, je me souviens encore et pour vous dire que j’admire les Beatniks et kerouac en particulier. Cela va de soi; je n’ai lu que son œuvre, en particulier Sur la Route.
Cette route qu’il a arpenté d’un bout à l’autre de l’Amérique, nous l’avons suivi avec lui, de façon virtuelle. Contrairement à ce que l’on peut croire, il n’y a pas que Internet pour faire pénetrer le monde de la virtualité. La litterature aussi joue ce rôle. Jamais sortie de ma capitale, A quatre vingt dix pour cent dans ma cité universitaire, j’ai voyagé avec Kerouac, avec les yeux de ce professeur qui avant de devenir enseignant avait effectué le même voyage que l’auteur. Il ne tarissait pas d’anecdote sur Salt Lake City, San Francisco… Nous y étions sans y avoir jamais mis les pieds.
Kerouac a écrit plusieurs œuvres; celui qui m’a le plus marqué est
Sur la Route (Editions Gallimard), livre qui incarne la Beat Generation.
Sur la Route est le récit de ses errances ; voyageur en auto-stop, logeant chez qui l’accepte, partageant femmes et alcool avec des amis de rencontre, Il s’abandonne à la loi du du hasard, à la recherche d’une fraternité réelle entre les gens. Echecs, passages à vide, moments d’euphorie, une quête infinie de grands espaces, de sensations fortes.. .
Une quête de vérité traduite par l’écriture de poésie, la peinture, la consommation de la drogue, la méditation..
Le « beat » désignait depuis le xix ème siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises.
« Beat » renvoie à la béatitude, à la disponibilité qui ouvre une nouvelle perception du monde. »
Dès la publication de « Sur la Route » en sptembre 1957, le mouvement beatnik se répandit en Amérique: des dolescents déguisés en clochards crasseux, cheveurx longs et nu-pieds.
« Kerouac le clochard céleste, lampant sa gnôle à même le goulot et scandant ses blues à l’escale de la grande-route avait été la star numéro un du mouvement beat qu’une Amérique un peu effarouchée avait vu exploser en 1955-57. La secousse qui, partie d’un clan de copains emportés par le tourbillon d’un narcissisme extatique, avait fini par transformer le paysage culturel, voire politique de l’Amérique et laissa un profond sillage….. »
J’avais une envie irrésistible de vous faire découvrir Kerouac et la Beat génération, et puis tenez, ne suis-je pas une beatnik ? Je suis une barefooter, mais je ne me « shoot pas » ou si !
Je me shoot au macarons et au chocolat and i love to be on the Road again. Je suis une Kerouac contemporaine, je vais sur la route, rencontrer les autres, tous assez “fou”, comme moi , amateurs de grands espaces et de nature, faire des randonnées pied-nus en bretagne ou ailleurs.
Quelques phrases des esprits torturés des beatniks que j’ai beaucoup aimées. Vous pouvez lire l’intégralité sur ce merveilleux site que j’ai découvert de façon fortuite en me documentant sur La Beat Generation.
CITATIONS
Les seuls gens vrais pour moi sont les fous, ceux qui sont fous d’envie de vivre, fous d’envie de parler, d’être sauvés, fous de désir pour tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais et qui ne disent jamais de banalités, mais qui brûlent, brûlent, comme des feux d’artifice extraordinaires qui explosent comme des araignées dans les étoiles, et en leur centre on peut voir la lueur bleue qui éclate et tout le monde fait « Waou ! » —— Jack Kerouac. —— ! »
Extrait de Livre
Jack Kerouac, On the Road
Derrière nous s’étendait l’Amérique et tout ce que je savais de la vie… Nous avions enfin trouvé le territoire magique au bout de la route, et jamais nous n’aurions pu rêver d’une si vaste étendue de magie.
… Sans compter que Lucille ne me comprendrait jamais parce que j’ai du goût pour trop de choses que je mélange, m’attardant à courir d’une étoile filante à l’autre jusqu’à temps que je me casse la figure. Voilà ce que c’est que de vivre dans la nuit, voilà ce que ça fait de vous. Je n’avais rien à offrir à personne que ma propre confusion.
« … Nous allons savourer Denver ensemble et voir ce qu’ils font tous, encore que ceci nous importe peu, l’essentiel étant que nous sachions ce qu’est le it et que nous ayons le sens du tempo et que nous sachions que toute chose est vraiment belle. »
Liste des points essentiels:
1. Soyez amoureux de votre vie
2. Soyez fou, soyez un saint abruti de l’esprit
3. Ecrivez ce que vous voulez sans fond depuis le fin fond de l’esprit
4. Ecrivez pour vous dans le souvenir et l’émerveillement
5. Ne pensez pas aux mots quand vous vous arrêtez mais pour mieux voir l’image
6. Ecrivez de façon que le monde lise, et voie les images exactes que vous avez en tête
7. Composer follement, de façon indisciplinée, pure, venant de dessous, plus c’est cinglé, mieux c’est
8. On est constamment un Génie
Les Beats, ça va bien au-delà d’une seule génération !
Règles de Winston Churchill
pour savoir quoi faire de ses livres
- Lisez-les.
- Si vous ne pouvez pas les lire, prenez-les au moins dans vos mains et, d’une certaine manière, caressez-les.
- Scrutez leurs pages du regard
- Laissez-les s’ouvrir là où ils le désirent.
- Commencez à lire la première phrase qui arrête votre regard.
- Ensuite, passez à une autre.
- Reposez-les sur vos étagères de vos propres mains.
- S’ils ne peuvent pas être vos amis, laissez-les au moins être de vos proches.
- S’ils ne peuvent pas entrer dans le cercle de votre vie, ne leur refusez pas, au moins, un petit signe de reconnaissance.
André Gide.
Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis.
[Henry Miller]
Intéresse-toi à la vie comme tu la vois, les gens, les choses, la littérature, la musique – le monde est si riche, il vibre grâce à ses trésors, de ces âmes belles et de grens intéressants. Oublie-toi.
Une seule chose au monde est pire que de savoir qu’on parle de vous, savoir qu’on ne parle pas de vous.
Pour pénétrer dans la bonne société, aujourd’hui, il faut soit nourrir les gens, soit les amuser, soit les choquer – c’est tout.
Il n’est pas recommandé de trouver des symboles dans tout ce que l’on voit. La vie n’est plus alors qu’une suite de terreurs.
Il est parfaitement monstrueux de s’apercevoir que les gens disent dans notre dos des choses qui sont absolument et entièrement vraies.
Il existe deux manières de ne pas aimer l’art. La première est de ne pas l’aimer et la deuxième est de l’aimer rationnellement.
Rien de ce qui arrive réellement n’a la moindre importance*.
Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais.**
CE QUE LE PUBLIC TE REPROCHE, CULTIVE-LE. C’EST TOI.
Jean Cocteau, le Potomak.
Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée.
Henry James
Ce site est très riche et regorge d’informations. Vous êtes les invités virtuels, ceux qui vont s’y plonger en quête de phrases, de pensées à méditer ou tout simplement à acquérir avant de dire un mot à l’hôte lorsque l’on prend congé.
http://aubry.free.fr/kerouac.htm
http://livre.fnac.com/a189643/Jack-Kerouac-Sur-la-route
https://willykean.com/2008/06/24/i-am-a-barefooterrandonnee-pieds-nus/
2. Soyez fou, soyez un saint abruti de l’esprit
3. Ecrivez ce que vous voulez sans fond depuis le fin fond de l’esprit
4. Ecrivez pour vous dans le souvenir et l’émerveillement
5. Ne pensez pas aux mots quand vous vous arrêtez mais pour mieux voir l’image
6. Ecrivez de façon que le monde lise, et voie les images exactes que vous avez en tête
7. Composer follement, de façon indisciplinée, pure, venant de dessous, plus c’est cinglé, mieux c’est
8. On est constamment un Génie
Les Beats, ça va bien au-delà d’une seule génération !
pour savoir quoi faire de ses livres
Jean Cocteau, le Potomak.
Je ne connaissais pas , merci du partage
Je suis du genre à côté de mes pompes parfois alors j’aime forcément des choses qui sont en marge de la norme.
Bonne journée Sublime
Les Clochards Célestes,
Roulent sans limitation de vitesse
Et partent sans laisser d’adresse.
Hommage à Jack Kérouac.
Caroline-Christa Bernard
Bienvenue chez moi Caroline et merci pour votre commentaire. C’est avec beaucoup de plaisir que je lis votre commentaire. D’autant que aujourd’hui même j’étais à une fête en normandie où un groupe déguisé en beatnik faisait partie de la procession, très ‘habité par l’esprit de voyageurs de Kerouac’ Le film sera sur le blog dès mon retour de vacances…
Très belle citation que vous m’avez laissé là. j’ai l’impression que vous êtes une passionnée de Kerouac.
Ces « clochards » de Kerouac ont sans aucun doute compris le vrai sens de la liberté. Cette liberté qui ne peut s’appliquer en partie qu’au grands espaces américains. la gande vitesse sur nos routes européennes étant un danger premanent pour les usagers…
Mais l’euphorie que vous procure le fait de partir sur la route, sans laisser d’adresse, sans planification, ça c’est la vraie vie; tempérée de temps à autre par la réalité autre que celle de Kerouac. Lorsque vous avez des attaches et que vous ne pouvez être toujours sur la route, que vous laissez derrière vous mari et enfants…
Bref, quelque soit ce que la vie m’offre, « je suis une beatnik et je le reste » »
la beat generation n’ai pas une generation de paumés. l’ordre spirituel y règne à chaque mots de chaque phrase écrit selon le principe de prose spontanée, ce qui implique la creation d’une nouvelle pensée intérieur, une sorte de quête mystique du dharma, la vérité qui n’est que la vie. ginsberg, burroughs et kerouac était en marge d’une société matérialiste, il était des anges déchus vers la quête d’un ailleurs rimbauldien, des vaguabonds magniques, des âmes fragiles, des libertins, des idéalistes, des drogués mais pas des paumés. Ils ont boulversés les codes de l’écriture par l’influence des drogues et des écriture boudhiste mélé à une certaine veneration de la sagesse du regard des indiens d’amériques, ce qui ont fait d’eux des marginaux, des poètes très longtemps non publiés allant toujours plus loin dans une recherche lyrique d’une beauté pure de la prose. cette recherche du moi intérieur, cette étude de l’âme, les conversations de quatres heures en écoutant du bop et fumant du thée, la lecture de poèsie en cercle comme si été inventé une nouvelle religion, tout cela ne fait pas de vous un paumé. je devrais être désolé de m’emporté ainsi, mais si on est reellement à côté de ses pompes, la beat generation n’aura aucun sens pour vous. Le fait de dire que l’on comprend la beat generation parceque l’on est à côté de ses pompes n’est pas juste envers ses hommes qui voués leurs vies à une cause littéraire qui n’a de plus jamais eu l’echos qu’elle méritait. Il m’est déja arrivé de lire kerouac en soirée avec deux amis, monk jouait avec parker sur les BBC sessions, le thée se faisait de plus en plus pesant dans nos bouches innocentes, les liqueurs nous réchauffait l’ames et nous avons lu tour à tour l’écrit de l’éternité d’or de kerouac et howl d’allen ginsberg. Et à ce moment là, je suis pas paumés, je suis une feuille tombée prématurement de l’arbre, s’ouvrant au monde, laissant les branches à leur éternel desespoir, et les racines de l’arbre me semble être tel un tombeau que les dieux ont crée pour les hommes sous le triste et doux nom de terre. C’est comme si on meurt, chaque mots rettentie dans un magnifique échos, et nous sommes dans le vrai monde, cette recherche du moi si souvent égoiste devient une cause universel car nous savons que nous allons revenir à ce que nous avons toujours été ; à la terre. Et par conséquent, ces visions divines d’anges déchus nous montrant le vrai monde nous donnent l’obligation de devinir des passeurs des cieux à la terre ,de la feuille qui tombe aux racines. et cette idée réfute aussi l’idée de patrie beat, l’amérique fut le point de conjoncture de poètes celestes dans les années soixante mais leurs rêves, leurs ideaux les ammenent à mexico, à alger , en inde, au japon pour les boudhistes de la bande. Tout cela pour dire que pour être beat, il faut avoir la démence de vivre, de frapper le beat comme un batteur de bop, avoir un but, savoir que l’on n’y arrivera pas car ce but est dans les cieux, on est perdus dans la capital, on le sait, on le vit, et c’est ça qui est magnifique.
Je suis passionnée par la Beat Generation, les Beatniks, Jack Kerouac, Neal Cassady, William Burroughs et les autres ! Merci pour cet article enrichissant.