Wilza est entière, exubérante, conviviale, pleine de joie de vivre… Vous ne la verrez pas là car je n’ai pas demandé son autorisation à être publiée sur mon blog. Mais regardez ce carton d’invitation et vous imaginerez assez aisément qui elle peut être.
Lorsque je l’ai rencontrée pour la première fois, j’étais un tantinet inquiéte. Peur de ne pouvoir intégrer le milieu, peur de ne pas me sentir à ma place. Mais Wilza vous ouvre la porte et elle s’écrit
» que guapa, bella, bella,…. on va te trouver un mari! »
« je suis déjà mariée »
« ça ne fait rien on t’en trouve quand même un »
« Tu es parfaite, il n’y a rien à ajouter… »
Et de conduire la plupart des invitées dans sa chambre, de les relooler en deux temps trois mouvements…
Trop long, pas assez sexy, pas suffisament maquillée… Wilza s’occupe de tout, tel un « agent » d’artistes.
Et lorsqu’elle se moque d’elle même en racontant comment, aux policiers appellés en renfort par ses voisins ( parce qu’elle fait souvent la fête) elle a répondu.
« Savez vous pourquoi, nous sommes en bonne santé et que nous sommes bien dans nos têtes? parce que nous aimons faire la fête, nous savons nous amuser. Faites commes nous, vous irez mieux, il n’y aura plus besoin d’aller ni chez le psychologue, ni de prendre des cachés »
Les policiers sont revenus le lendemain, après le service, avec leurs femmes et du champagne pour continuer la fête…
Pour vous dire que quand je peux, je ne râte pas une seule fête brésilienne. Hier nous étions à l’anniversaire de Wilza.
Dès le départ vous êtes accueillis par les couleurs du Brésil. Décoration originale et très réussie, buffet magnifique; je n’ai pas rémué d’un orteil malheureusement. Deux jours avant, j’avais testé mon aptitude à faire des vols planés: il a suffit que je râte le bord du trotoir, juste avant d’entrer dans mon immeuble. Oui, ça aussi ça fait partie de ma vie. Deux mois d’arrêt pour une cheville tordue avec béquilles comme jambes, une autre cheville tordue une semaine après avoir été embauchée à mon nouveau poste, le petit doigt fracturé au dojo deux jours avant la venue en vacances de mon filleul et de sa mère… la liste est longue.
Bref, je n’ai pdonc pas pu danser hier mais le spectacle était dans la salle.
Vous pouvez vous en rendre compte par vous même
Et au petit matin, au moment où nous filions à l’anglaise pour retrouver nos couettes, on pouvait entendre à l’unisson, telle la clameur des groupes de samba mêlée aux voix des participants au carnaval de Rio/
« Wilza, Wilza, Wilza, Wilza…. elle a eu cinquante ans hier, elle est restée jeune et belle la Wilza
Lorsque je vivais en italie je trainais qu’avec des brésiliennes pas un pet de cellulite lol nous dansions tout le temps..Elles sont trop belles..à tout âge d’ailleurs
Un grand coucou en passant en cette fin de week end !!
Bises
nicole