Un menteur cocu ou une femme adultère menteuse?
Un peu d’humour pour le week end. Inspirée d’une histoire de Gbich, mon journal préféré.
Vous avez vu la vérité si je mens n’est ce pas? Non? Ce n’est pas grave; faisons comme si vous l’aviez vu ou alors, regardez là.
Nous croyons tous detenir la vérité, même si elle n’est pas celle des autres. Monsieur GOHOU, ainsi j’appelle mon personnage, Monsieur Gohou a entendu des rumeurs dans le quartier où il réside avec sa femme, les voisins jasent, la famille chuchote ou parle à demi mots. La femme aurait un amant. Pour en avoir le coeur net et mettre fin aux rumeurs, Gohou interroge sa femme. Celle-ci offusquée monte sur ses grands chevaux.
Comment oses-tu? Tu es malade, il faut te faire soigner mon Gohou!
Ah pardon ohhh, c’est ce que j’ai entendu, on dit que tu me trompes
Ah oui, donc si on dit que je te trompe, toi aussi tu crois à ça?
Ah ma chère, je ne sais pas, je ne fais que demander, rien de plus.
Je ne t’ai jamais trompé. Je le jure sur la tête de ma mère.
Ah ça là Gohou, tu m’as blessée, tu me déçois beaucoup.
Pardon ma chérie ce sont les gens qui me mettent plein d’idées la tête. Oublions ça.
Heureusement, sinon je serais très en colère.
Le calme est revenu dans la maison. Mais Gohou se retient de dire à sa femme qu’il continue d’avoir des doutes. Pour en avoir le coeur net, un matin il se lève le premier, se prepare pour un prétendu voyage d’affaire. Après des étreintes fiévreuses à sa femme, il sort de chez lui, va réserver une chambre dans l’hôtel en face de chez eux et guette.
Antou ne perd pas de temps. A peine son mari parti, elle se jette sur son cellulaire pour prévenir Kouamé son amant.
Il est parti en mission, la voie est libre, on va faire le show
Attends moi, j’arrive tout de suite.
Une heure plus tard, Voilà kouamé qui débarque.
Oh mon chéri, la maison est à nous. Il est parti en mission, nous avons tout le week end.
Gohou, de la terrasse de l’hôtel attend le moment propice pour revenir chez lui.
Lorsque les amants ont atteint le point de non retour, on frappe à la porte de la chambre. Kouamé n’a pas le temps de se cacher.
Pris la main dans le sac, encore faut il le prouver (une de mes amies me disait dans le temps: une main dans le sac n’est rien d’autre qu’une main. Il faut prouver qu’elle est bien celle que l’on croit sinon, l’accusation est nulle). Bref, donc Madame Gohou et Kouamé sont pris la main dans le sac.
Gohou s’écrit:
Eh ma chéri, c’est ce que tu fais, tu n’es qu’une menteuse, tu n’as pas dit que tu ne me trompais pas?
Sa femme, décidée à tirer la situation à son avantage, réplique:
Et toi, tu n’es pas menteur toi aussi, tu ne m’avais pas dit que tu partais en mission et que tu ne rentrais pas ce soir.
Qui des deux est le plus menteur??? La femme ou le mari?
femme là est trop forte, deh !
gbiiiiiich !!
:-)))
ça c’est sûr!
Les femmes qui accusent leur mari de mentir alors qu’elles sont prises sur le fait, c’est comme celle qui demandent bravement « tu dis tu m’as vu là, tu as une preuve? »
Je me trompe ou bien?
Eh oui, Abidjan ici, où les bus nagent là, personne ne vient pour regarder la lagune…
A propos de Gbich, mon mari vient de rentrer d’Abidjan avec le journal dans sa valise.
Tu le lis toujours toi ?
moi, là, j’ai trop ri !!
Ah et tu connais nouchi.com ? (comme je le vois pas dans tes drôleries..)
Moi j’en ai eu récemment d’une cousine revenue d’abidjan.
J’adore les gbich. Le nouchi, je ne connais pas trop. Je vais y faire un tour je pourrai m’en inspirer aussi. Tout dépendra de comment ils abordent les thèmes.
Gbich peut me tuer!!
Va faire un tour dans la partie proverbes africains, tu vas adorer.
;-)
J’y vais le temps de finir d’écouter mon Bikoutsi.
Je crois que bientôt je vais inscrire une nouvelle rubrique au blog. (La pensée du jour avec les proverbes)
J’en reviens. C’est vraiment superbe; J’ai lu des proverbes déjà rencontrés et d’autres que je ne connaissais pas encore. C’est un réservoir qui va beaucoup m’inspirer.
je suis vraiment soulard coup de pied coup de poing la chanson de gohou