On ne récolte que ce que l’on sème!

Un peu d’humour pour réchauffer ce temps de pluie. Toujours dans la catégorie « agressivité ».

Aujourd’hui je vous téléporte aux funérailles. Pas d’inquiétude, vous y êtes invités en observateurs. Les funérailles chez nous sont spéciales. Plus courues que les télé réalités. Pourquoi cet engouement?

Parce que les funérailles sont devenus les endroits parfaits pour faire le show. A ces endroits là, il n’y a aucune télé mais on pourrait croire que si! A la veillée, il y a ceux qui viennent pleurer, vraiment pleurer, ceux qui sont là pour faire de la figuration et ceux qui viennent pour le buzz.

Bref, je pourrais écrire un roman fleuve avec les funérailles. Contentons nous de croquer l’histoire de Brika charlotte. Je l’ai appelée Brika pour me protéger contre d’éventuelles réprésailles.

Car brika est une jemme femme très agressive, hyperagressive, il ne faut pas la chercher, sinon vous la trouvez. Brika a fait des disputes sa marque de fabrique. Au marché, au restaurant, à l’école de ses enfants, même à l’église, elle réussit à se disputer avec les autres.

Aux funérailles elle ne passe pas inaperçue. Même lorsque la famille affligée n’est pas très proche d’elle!

Ce samedi là, c’était les funérailles de Séri; Séri, c’est l’oncle à la soeur de la meilleure amie de Brika Charlotte. Belle occasion pour elle de montrer combien elle compatie. Elle s’apprête comme il se doit pour se rendre aux funérailles. Le choix de la lingerie fût méticuleux, les chaussures impéccables, le pagne, ( mon mari capable) et la perruque bien fixée.

Lorsque Brika arrive, les femmes sont assises à même le sol. Elles pleurent, elles hurlent les unes plus fort que les autres. Brika cherche l’endroit idéal pour faire sa chute. A gauche, à l’angle, du côté où il y a beaucoup d’hommes. Elle fait une triple chute, puis atterrit les fesses dans un coin de la place. Elle crie, elle pleure à la hauteur de son chagrin.

Un homme dans la foule s’approche et gentillement lui dit:

« Madame, ne restez pas là »

« Qu’y a t-il? Je n’ai pas le droit de m’asseoir où je veux? On ne peut même plus pleurer tranquillement? »

« Mais vous ne pouvez pas rester là. »

« Attention à vous! Depuis tout à l’heure je vous ai remarqué. Vous n’avez pas arrêté de me regarder comme si vous n’aviez jamais vu l’homme (traduire comme si vous n’aviez jamais vu un être humain, mieux, comme si j’étais un extraterreste). Je suis assise sur vous? (je vous dérange?)  Non mais si je veux m’asseoir ICI pour pleurer, vous n’avez rien à me dire. Qui etes-vous d’ailleurs pour oser me déranger quand je pleure? »

Le ton monte, Brika n’a plus du tout la voix triste. Les gens autour mettent le Monsieur en garde

« Mon frère, méfie toi, les histoires, c’est son petit déjeuner, son déjeuner et même son dessert. Si tu ne veux pas te faire ridiculiser, laisse la tranquille. »

Brika ne laisse pas finir le monsieur, détourne son regard et continue ses lamentations, pas pour longtemps.

Elle a anormalement chaud aux fesses. Elle cherche la cause de cette chaleur. Les gens autour voient la fumée remonter de son postérieur vers les épaules. Elle sent la brûlure, fait un bond du sol.

« oh oh oh oh ohhhhhhhhhhhhhh! Waha wahaha »

Quelqu’un dans l’assistance s’exclame:

« elle a quoi encore, donc pleurer là y a son façon (traduire, qu’est ce qui lui arrive encore à celle-là,  y a t-il une autre façon de pleurer que nous ignorons? »

Brika se lève d’un bon, la main protégeant son postérieur. Son pagne avait brûlé à cet endroit là.

« C’est le feu! c’est le feu! »

Et l’homme de confirmer:

« voilà, c’est ce que j’essayais en vain de vous dire.  Voilà ce qui arrive quand on prend palabre pour faire son drapeau! Moi je savais que quelqu’un avait braisé de la banane à cet endroit là avant l’installation de la bache. Si vous m’aviez écouté au lieu de m’agresser, rien de tout cela ne vous serait arrivé! »

« c’était donc ça? Il fallait me le dire »

« Comment vous le dire alors que vous ne me laissiez même pas en placer une? Je ne suis pas fou. Tout le monde me disait de me méfier et puis vous avez confirmé leur dire en m’agressant verbalement. Je ne pouvais que vous abandonner à votre sort. »

Y a t-il une Brika dans la foule?

 

Crise omniprésente, monde « déboussolé »!

Le spectre de la crise ne leur fait pas peur!

Au moment où le monde s’éveille tous les jours avec un lexique qui gravite autour de « crash, récession, crise »….la folie créative ne tarit pas d’imagination pour faire rêver les intouchables.

Le mythe Kate Moss ne connais pas la crise. La top Model est aujourd’hui immortalisée. Une statue en or massif  intitulée « Siren », sera exposée au British Museum, à Londres. Crée par le britannique Marc Quinn, estimée à 1,9 million d’euros, elle serait la plus grande statue en or massif jamais réalisée depuis l’Egypte ancienne.

Photo, REUTERS

Si nous revenons chez les « communs des mortels », d’une catégorie autre que vous et moi, Il y a moyen de changer de tête, puisque nous changeons d’ère, l’ère des traders hyper riches étant révolue jusqu’à nouvel ordre; ils peuvent tout de même tenter de se refaire une tête chez Orlando Pita, nous aussi, pourquoi pas?

Vous ne connaissez pas? Pas grave, même ceux qui prétendent le connaitre ne jouissent d’aucun privilège particulier. Orlando Pita ne connait pas la crise, ou du moins jusqu’à ce jour, avec le crash j’ignore si les Madonna, Kristen Dunst et Jennifer Connelly font encore se mettent sur liste d’attente, à 800$  pour une coupe de la star des ciseaux.

Pas de panique, la crise nous ouvrira peut être les portes du saint graal. Moins il y aura de stars et de tops au portillon, plus nos chances augmenterons. Sinon, j’irai au foyer sonacotra de clichy pour me faire faire une coupe à 30 euros.

Et ce n’est pas finit! Malgré la crise, vous pouvez faire des écarts avec la lingerie de Janet Jackson, Pleasure Principle, en satin et dentelle, en vente uniquement dans les grands magasins aux Etats-Unis et en Australie, au Japon et en Italie. Patience, notre tour viendra sinon, il y a l’avion, à prix discount pour aller jusqu’à la lingerie de Janet. A défaut, passez en boucle son tube THE PLEASURE PRINCIPLE

Vous n’avez pas accès à toutes ces tentations, qu’à cela ne tienne! Savourez les plaisirs simples avec WHATEVER YOU LIKE  de T.I:record qui passe de la 71 ème place à la première place des charts en seulement trois semaines. Continue sur cette lancée T.I, tu es sûr de ne pas connaitre la crise, et nous, nous saurons quoi écouter lorsque nous avons le blues, lorsque le spleen nous gagnera si la crise n’est pas résorbée rapidement.

 

 

 

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DIOR, BOTTEGA VENETA

Chez Bottega Veneta, les vêtements sont d’une simplicité renversante. Le classicisme dans des matières souples, du cuir, des coupes impeccables. Un style indémodable.  

Là où Tomas Maier se surpasse, c’est dans le détail apporté aux accessoires. Telle cette pochette, vedette de la collection hiver-été 2009.  cette petite minaudière, perlée de pierres semi-précieuses et gansée de python noir en est la preuve. Sans extravagance ni luxe tape à l’oeil. Les détails accentuent la ligne pure de la pochette.

Minaudière Knot Multistone, Bottega Veneta

D’un monde à l’autre, il y a le rêve.

Celui des franges, des jupettes transparentes qui caressent la cuisse, qui montrent sans vraiment tout dévoiler… Et puis, après tout, il faut assumer ses choix! La femme Dior de Galliano est une allumeuse qui s’assume, très féminine dans sa robe au tissu soyeux, elle  prend son envol, légère, libre comme la soie qui l’enveloppe.

C’est un vrai régal, un délice fashionissime.

Osez en Dior!

Les jupes sont courtes, plissées et laissent voir en transparence une grande culotte façon année 1950.  La femme Dior est sexy. Tout est fait pour accrocher le regard de l’homme. Le soir, elle virevolte dans les grandes jupes de mousseline non doublées sous bustier rebrodé. 

Qui ne craquerait pas pour cettte collection? dites-le moi?


Collection été 2009: paillettes et couleurs acidulées au rendez vous!

Les créateurs font le plein d’énergie; ils ont misé sur les couleurs acidulées, les coupes, classiques, mélangé de touches d’exotisme. Le voile fait une entrée en force et la dentelle se fait sage.

La sélection fût difficile mais on craque facilement pour ces pièces magnifiques!

Le style disco pour vos soirs d’été chez Dinnigan

Exotique, plus country girl chic chez Hermès

Très classique chic dans ce tailleur pantalon aux couleurs terre, cette tunique retenue par une large ceinture, la robe rouge ceinturée, ouverte très haut sur la jambe vous donnera l’air d’une « Docteur Queen » moderne, tentant sa dernière chance pour séduire le Beau Soly

  

Et pourquoi pas celle ci pour le grand soir, le soir où vous attendez LA DEMANDE!

Drapée, aérienne, une robe aux couleurs de l’espoir, qui épouse vos formes et vous donne une allure de déesse!

Retrouvez une « fausse pudeur » avec Kenzo dans des vêtements en dentelle, en voile aux couleurs neutres, coupes de jeunes fille modèles; l’ensemble pantalon « ethnique qui suit irait très bien pour aller pique niquer aux jardins de Bagatelles avec son fiancé!

  

Laisser entrevoir mais pas trop, cacher une personnalité forte derrière une tenue si délicate, si fragile, si…. parfaite pour un rendez vous galant!

Et cette robe sublime pour clôturer les « dates » de la semaine. Aérienne, transparence « intelligente », idéale pour jeune femme fragile, délicate, naturellement belle.

L’été sera féerique, exotique et très chic!



The man who can’t be moved

The Script

Je les ai entendus hier à Taratata, émission de Nagui. Leur biographie, dont un extrait est reproduit ici est visible là. Vous n’avez qu’à cliquer sur le bloc de texte, je ne peux pas faire mieux. Elle est parfaite et complète.

Ce groupe m’a émue aux larmes avec cette chanson,

THe man who can’t be moved

Ecoutez les!

Danny O’Donaghue (25 ans) : Cet élégant jeune homme aux cheveux noirs, qui joue du clavier avec une grande sensibilité, possède une voix souple et puissante digne d’une légende de la soul américaine. « Il faut dire que j’ai passé la majeure partie de mon enfance à chanter, pendant que d’autres jouaient au football ou se fourraient dans des mauvais plans. »

Mark Sheehan (27 ans) : Le crâne rasé du groupe est non seulement guitariste, mais aussi un prodige de la production. « Je ne cherche pas à enjoliver la réalité, nous avons grandi dans un quartier de merde, avec son lot de voitures volées et autres conneries habituelles. Grâce à la musique j’ai eu l’impression que je pouvais échapper à cela. Je sais que ça peut paraître un cliché, mais quand j’étais gamin c’était ma seule issue. »

 

 

http://www.thescriptmusic.com/fr/biography/

Les Richelieus et moi

« Fashion pas victime » avant l’heure, « fashion victim to be » maintenant!

Les Richelieus, c’est ainsi qu’on les appelle aujourd’hui, sont partout, elles sont les Top shoes de cet hiver. Je vous disais donc que j’ai fait de la résistance avant l’heure. Vous allez savoir pourquoi. A neuf ans, je passe en classe supérieure avec une très bonne moyenne. Mes parents, au revenus très moyens se creusent la tête pour me faire un cadeau. Ma mère a dit, pour une fois, nous ne lui offrirons pas de livre. Trouvons lui des chaussures. De belles chaussures. Ils ont cherché, et ils ont trouvé: des souliers à lacets Celles que vous appelez des Richelieus, mais des plates, de très beaux souliers noirs.

Ma mère était toute excitée de me voir ouvrir mon paquet: mon enthousiasme en ouvrant celui-ci ne fût pas à la hauteur de ses espérances.

« oh »!

« Elles te plaisent? »

« Ce sont des souliers »

« Oui mais est-ce qu’elles te plaisent? »

« Ce sont des souliers de garçons. »

« Et de filles aussi. Voyez vous, à cet âge là, j’aurais préféré des Babies vernis pour aller avec ma robe à col claudine, plutôt que des souliers de garçons.

« Pourquoi m’avez vous acheté des chaussures de garçons? »

« Regarde ma chérie, tu peux faire un très joli noeud, et puis, tu seras la seule à avoir ces chaussures là dans tout le village! »

« Et ce noir, il brille, pas besoin de les cirer… »

Ma mère a joué à la vendeuse, au commercial, rien n’y fit. Avec jolis lacets ou pas, bien ciré, tout ce que vous voulez, j’ai dit pas de chaussures de garçon. Déçue mais tenace, ma mère a rangé dans la malle. A la rentrée des classes, elle m’a remis les Richelieus sur le tapis. Mais c’était mal me connaitre! J’ai dit pas de souliers de garçon et on verra qui aura le dessus.

Elle me demande de les essayer à nouveau, il ne faut pas perdre de temps. Je rentrai mes pieds à moitité dans les souliers:

« Et bien tu vois maman, elles ne me vont plus. (à croire que en un mois de vacances, j’ai eu des pieds de géants). »

« Es-tu sûre, allez fais un effort, pousse le pied un peu plus loin. »

Très bonne comédienne, j’ai versé des larmes pour justifier la souffrance que pouvaient endurer mes petits pieds si fragiles…

Elles fût contrainte d’abandonner.

Je n’ai plus entendu parler de souliers d’homme (Richelieu), jusqu’à aujourd’hui.

RICHELIEUS , MUST HAVE DE l’HIVER

Et là la fashion rebelle est sur le point de se transformer en fashion victim.

Des Richelieus comme celles que je refusais de mettre, il y en a des jolis, de très jolis, de quoi faire changer de bord willykean la rebelle.

Le Richelieu est resté une chaussure masculine, avec son laçage  mais désormais très sophistiquée. De nombreuses maisons n’ont pas hésité  à faire du teasing. Les Richelieus,  perchés sur six à dix centimètres de talon, sont devenues irrésistibles.

Les miens?

Je les choisirais Colorés comme Gucci nous le suggère, ou ouvertes sur les côtés selon Be&D.

Et  quitte à copier aux hommes leurs style, je le mettrais avec l’un de ses ensembles au choix.

 

 

Qui peut dire non à ces merveilles?

  

 



MARCO CORETTI

Lorsque Marco Coretti sort, diplomé de l’Institut d’Art de Rome, il se spécialise dans la création de bijoux: Grace Jones, Béatrice Dalles, Nicole Kidman, Fanny Ardan…. deviennent ses premières fidèles.

En 1999, Il dessine sa première collection, validée par des prix de jeunes créateurs. Son rêve c’est de rendre les femmes séduisantes, il met en avant l’aspect fétichiste, dans les souliers, puis adopte l’idée du total look. Son inspiration? Il la trouve dans les objets, les beaux objets, la cuisine, la musique et l’art. Il rêve d’une femme qui garde sa fragilité et sa souplesse, tout en étant sauvage et sensuelle: une personnalité dans un corps aux mille facettes.

Retour dans les archives de Marco Coretti avant de vous projeter dans la collection hiver 2008-2009

 

DAMEON PRIESTLY:voir le monde tel qu’il est…

Voir derrière l’image ce qui ne se voit pas ou plutôt ce que l’on ne souhaite pas voir.

 

Deviner ce qui se dit derrière les portes closes, ce qui émane d’une anatomie. Toute cette description narrative qui, protéger par la « croûte » ne demande qu’un peu de friction pour se dévoiler, se mettre en lumière.

 

 

Ce qui peut se cacher derrière une image innocente.On peut trouver son travail sombre, plein de noirceur, mais ne serait-il pas en train de nous « forcer » à une interrogation?. A des interrogations? Ne serait-ce pas une façon à lui de nous faire réagir face à la monotonie du monde qui nous entoure? Tout ce que nous refusons de voir, auquel nous refusons d’être confrontés, tout ces vérités qui nous plongent dans un malaise.

La vision du monde de Dameon peut paraître sombre, mais ses peintures ne font que pointer du doigt l’étrangeté ou l’inconscisance qui se cache derrière la monotonie banale des comportements humains. Il sous entend ce que l’on ne veut pas forcément voir. La métaphore n’apparaît pas immédiatement, mais l’idée dérangeante s’installe ensuite profondément.

 

Dameon peint la vie de tous les jours, la déception, l’anxiété, la tristesse..la joie, tous ces sentiments qui remplissent son travail de sponstanéité. Il s’inspire de littérature, du monde du cinéma, de la réligion, de la politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il traite de la religion et du sexe dans ses séries « Malice in Wonderland » et « The Goods Book ». de la violence et de l’innocence avec « Missing »1 et 2, ou de simples fait divers, comme « Local News Story », qui, sous apparentes légèretés, reflètent l’antinomie de la société américaine.

 

Dameon raconte le rêve américain. Tout simplement. Il se met dans la peau de ses personnages et de  leurs espoirs… violemment déchus. Il construit ses séries de façon très conventionnelles avec une intrigue, un personnage et une action. Son style est si simple que l’on est immédiatement happé par la force de ses visuels qui font sensiblement référence au familier, à ce qui nous rassure, à la beauté, aussi.

 

Pour voir toutes ses séries, c’est ce site qu’il faut visiter. Tout est organisé par série et par thème.