AUTANT EN EMPORTE LE VENT/GONE WITH THE WIND
Le premier miracle s’est donc produit dans le train avec la rencontre de l’éditeur qui fera la gloire de Margaret Mitchell.
Un autre miracle ne tarda pas à se produire; L’éditeur ayant flairé une véritable mine d’or. Avant même que l’ouvrage ne fût mis sous presse, il l’avait déjà vendu pour le cinéma au producteur Selznick.
Selznick décida de le faire tout seul, sans l’appui des grandes compagnies. Il engagea Clark Gable, Leslie Howard, Olivia de Havilland. Mais il manquait la figure centrale de l’oeuvre, Scarlett O’Hara.
Toutes les grandes stars de Hollywood en rêvèrent: Norma Shearer, Katharin Hepburn, la française Claudette Colbert, Paulette Goddard…, Bette Davis. Mais Selznick continua de chercher sa Scarlett. La Scarlett O’HARA dont il rêvait, la jeune fille à la fois pure et perverse, égoiste et courageuse, cruelle et sentimentale, autoritaire et soumise, ne pouvait être aucune de celles-là.
Puis au delà de toute attente, il remarqua en faisant défiler des bouts d’essai, ce visage étroit et ardent, cette brune chevelure qui retombait sur ces épaules frêles, cet ensemble de grâce et de coquetterie. Une jeune fille de dix sept ans, fille d’un officier de cavalerie de l’armée des Indes. Elle s’appelait Vivien Hartley, devenue Vivien Leigh par le mariage; ce fut la plus grand surprise du casting.
Voici la Scarlett OHARA qu’il cherchait!
A suivre
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