Pays (pauvres) à vendre

La colonisation du vingt et unième siècle!

 

La nouvelle bataille que se livrent les puissances mondiales, c’est celle de la nourriture. Le terrain des hostilités n’est autre que  les pays en voie de développement, ceux qui n’ont aucun poids dans la balance économique mondiale.

 

Depuis peu, une nouvelle bataille a vu le jour: celle de la nourriture.Des régions entières sont vendues aux plus offrants, les pays émmergeants d’Asie ou les Etats arabes.

 

Pour assurer leur besoins en nourriture, ces pays ont trouver une solution miracle, qui ne s’encombre pas de scrupules inutiles.

 

Désormais, c’est la devise du MONEY TALK.

 

Débarquez avec vos dollars, vos euros et vos promesses de vouloir sauver notre bout de planète encore sauvage, fertile et inexploitée, et vous devenez des héros. Au pire, dieu tout puissant avec la ferme certitude de posséder des terres, des hommes et dominer un jour le monde par la nourriture.

 

Aussi vrai est que le meilleur des envoûtements pour un homme est la satiété, aussi vrai est-il qu’un homme acculé de dettes est à la merci de tout investisseur, promotteur, tout homme d’affaire ou tout sauveteur de la planète, aussi vert soit-il.

 

La Corée du sud, la Chine, les Etats du Golfe et quelques hommes « verts » bien « intentionné » se livrent à une course à la terre.

 

Des régions entières sont raflées par les uns et les autres. Qui pour cultiver le sésame, le mais ou des palmiers à huile. Quand ce n’est pas pour sauver les populations d’eux mêmes: ils ne savent pas protéger leurs forêts, poumons du monde. Alors on le fait à leur place.

 

Les pays riches nous auront, ils nous auront lorsqu’ils auront racheté toutes nos terres, ils nous auront lorsqu’ils auront rafflé toutes les terres cultivables, qu’ils  auront produit en quantité astronomique pour nourrir leurs propres populations avant de nous imorter le surplus cultivé sur nos propres terres.

 

Mon père nous a toujours rappelé la fable de l’ami trop gourmand.

Vous lui offrez gite et couvert, et est satisfait à tel point que’il vous demande, avant de s’en aller, s’il peut partir avec votre épouse….

 

C’est cela, la politique des nouveaux colons et des verts aussi.

  

A en croire Monsieur Hong Jon-Wan, la nourriture peut être une arme.

 

« Nous voulons planter du mais pour assurer notre sécurité alimentaire. Dans notre monde, la nourriture peut être une arme. Nous pourrons soit exporter nos cultures vers d’autres pays, soit les envoyer vers la Corée du sud en cas de crise alimentaire. » Hong Jon-wan, l’un des responsables de Daewoo Logistics, la filiale agricole du géant Coréen.

 

Demain  si nous n’y prenons pas garde, nous serons les témoins passifs et impuissants d’une guerre alimentaire livrée sur nos terres par des visiteurs en dollars, euros, ou autre monnaie étrangère.

 

A côté de ces hommes d’affaire, il y a ces âmes charitables, les VERTS, certains verts.

qui, après avoir acheté toutes les terres fertiles et cultivables afin disent -ils de sauver la planète, les transforment en parcs privés dont l’accès, à moins de débourser de l’argent pour le visiter, vous est refusé.

 

Prise de conscience politique est en train d’émerger. « «  la terre est un sujet très sensible. C’est l’identité des peuples mêmes qui est en jeu. Au Mozambique, on commence à réfléchir à une réforme du foncier qui reconnaîtrait les droits des communautés locales. Il y a même eu un moratoire sur le cession de terres pour les projets d’agro carburants », explique Michael Taylor, de l’international Land coalition.

 

 

Les verts sont nos bienfaiteurs comme si avant eux nous ne savions pas que toute notre vie était liée à la fôret. Evidemment, ils m’ont appris à utiliser la boite d’allumette pour faire le feu, Ces inombrables petite boites d’allumettes qui existent parce que le bois a été coupé, transformé et vendus aux population comme produoit miracle qui vous fait ganer du temps. Maintenant ils nous protègent de nous-mêmes, ils protègent nos fôrets. Ils sasvent si bien le faire, mieux que nous.

 

Ils vconstruisent même leurs maisons dans les arbres, oui, pour fusionner avec la nature. M^me nous n’avon pas connu ça. Mais honnêtement, je crois que je vais tester. ça fait un moment que je rêve de passer un week end dans els arbre , qu’on me serve mon petit déjeuner   posé dans un panier en osier, monté  dans ma cabane au bout d’une corde, il faudrait que j’en parle à ma mère , je ne sais pas si elle aimera).

 

Tous désirent sauver la foret qui nous appartient en la rachetant pour une bouchée de pain. La ruée vers les terres agricoles est engagée à l’échelle mondiale. Les prédateurs sont en marche.

  

Chacun viennent faire leur marché en Afrique ou en Asie, pour garantir leurs approvisionnements alimentaires.

 

Les paysans bradent leurs terres ou les louent à des investisseurs sans scrupules, avides de profit, qui exploitent les terres au maximum.

Cespseudo pratiques coloniales masquées qui portent atteintes aux droits coutumiers,  risquent à terme, de provoquer la révolte paysanne.

 

Le Président Houphouet disait:

 

« L’Homme qui a faim n’est pas un homme libre »

 

Vous n’êtes pas obligés de me croire, mais avant de me retrouver le dos au mur, mieux vaut être proactif, j’achète mes terres (propriétés de ma famille depuis des générations), avant  de les voir bradées et achetées pour une bouché de pain avec moi en prime.

 

A ce jeu de monopolie, les plus riches sont les gagnants. Quant on pauvre, mieux vaut être malin !

4 commentaires

  1. kassoumay dit :

    Je te trouve bien en colère dans cet article…..l’argent …acheter …vendre …Il a toujours mené le monde !
    Mais tu as raison un coup de gueule fait du bien et fait réfléchir…
    Bonne soirée

  2. willykean dit :

    Tu as raison. Je suis très en colère. Et j’ai peur aussi. Peur de devenir un jour locataire dans mes propres terres. L’argent, nerf des « guerres » actuelles nous (pays pauvres) ramènent à un états de mendiants.Et c’est révoltant!

  3. Alban dit :

    Triste monde dans lequel nous vivons… Bel article!

  4. Hayat dit :

    Tu as vraiment raison d’être en colère. Et comme tu le dis si bien, on en arrive à avoir continuellement peur de l’avenir, même lorsque la situation est « confortable ». On a dans l’idée que tout que tout peut s’arrêter et c’est une pression psychologique forte qui nous fait perdre toute raison. Nous en venons à obéir pour garder ce que nous avons eu tant de mal à obtenir. Au final, nous sommes presque des esclaves volontaires.

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