Belle à toute heure, en 1961!

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Ce soir je n’écris pas, je réédite. Un ancien post, toujours dans le style revue de magazine, Marie Claire, plus précisement. Je dois avouer que à ma première lecture ça m’a ramenée à mes années « nounou ».

A mon entretien, la grand mère était toute heureuse et excitée de me filer ses bons plans coiffeur, manucure, accessoire, salon de thé et tout. J’ai sourit parce que je débarquais de Côte d’ivoire,  j’avais mes cours au boulevard Raspail,  ma résidence à Gentilly, et j’étais « nounou » à Boulogne. Je passais ma vie à courir. De la maison à Boulogne, de Boulogne au boulevard Raspail, du Boulevard Raspail à Boulogne puis à Gentilly. Le cercle infernal.

Je n’avais pas vraiment le temps de m’occuper de moi. Et cette Dame me donnait des conseils, judicieux et gentils pour prendre soin de moi. Bref.  Je suis tombée sur cette page de Marie Claire, qui donne des conseils aux femmes, en 1961, pour rester belles à toute heure de la journée.

Conseils auquels willykean a ajouté son grain de sel, on ne peut pas être toujours sur son 31 pour être agréable au regard des Monsieurs. Même pour nous mêmes.

Voilà donc comment, d’après Marie Claire, une femme pouvait rester élégante à tout moment de la journée. Vous me direz si cela est réalisable pour vous et quels sont vos petits secrets pour y parvenir.

·     Marie Claire est une jeune femme active. Le matin, elle veille à tout à la maison, car c’est une excellente ménagère. Et comme elle est très courageuse, mais coquette, elle enfile par-dessus sa robe cette grâcieuse blouse de popeline de coton qui lui donne un petit air net et propret (c’est assez difficile  aujourd’hui, surtout pour moi, je me réveile à  six heures le matin, les enfants (3) sont prioritaires pour l’unique salle de bain, je me prépare à 7 h pour attraper le train de 8 h 17 pour Paris après avoir lu mes statistiques de blogs)

·      Vers 11 heures, Marie claire emmène son chien et s’en va faire sa promenade quotidienne. Sa tenue préfèrée est ce petit tailleur de lainage (j’aurais pu en faire autant mais vers 11 heures je me bats encore pour garder l’oeil sur mes deux ordinateurs et penser à annuler ce rendez vous qui n’a plus lieu d’être et qu’on a oublié de me signaler la veille : disons que j’aurais pu le faire pendant la pause déjeuner mais à ce moment là, je fonce faire du lèche vitrine ou pour lire à la Fnac et je finis par ramener un sandwich à un quart d’heures de la reprise du travail, je n’ai pas de chien à promener de toutes façons)

·       L’après midi, Marie claire fait souvent des courses. Vous pouvez ici la voir chez la modiste. Elle porte  une robe sombre avec plastron et boléro clair (Quelle chance! cette Marie Claire, l’après midi je suis toujours installée à mon ordinateur en train de rechercher un dossier qui n’est peut être pas chez moi  et qu’on est convaincu de m’avoir confié, à finir de mettre sous pli mon courrier pour l’affranchir à temps avant la fermeture du carré professionnel.)

·       Pour l’heure du thé, elle met cette robe de crêpe mat, aux manches joliment travaillées de fronces (Le thé? je n’aime pas en prendre tellement j’ai peur qu’on s’habitue à me réclamer du thé régulièrement  en plus de tout ce qu’il y a déjà à faire ; je peux tout de même me faire un petit plaisir en sortant de la poste: de temps en temps je m’offre des macarons chez Paul, j’adore les macarons, et je crois que je le mérite je n’ai pas toujours le temps d’aller jusque chez Fauchon ou Ladurée, hélà!).

·       Pour le soir, Marie claire, jeune femme pratique, possède une ravissante robe noire, très simple ornée d’un joli travail de fronces en diagonale. Un boléro clair en fait une robe de diner (Le soir, parlons du soir, je m’autorise  à mettre mon blog à jour, un pied dans la cuisine et l’autre dans la chambre où se trouve mon ordinateur, il faut préparer le diner si je ne veux pas  entendre: »qu’est ce qu’on mange ce soir maman? ». Par chance, ma moitié, spécialiste des crèpes et bananes-jambon-beurre-sauce béchamel, prend parfois la relève, ouf!)

Et vous, vos journées de femmes élégantes à toute heure, elles sont comment?

Vous voyez pourquoi j’adore mes archives Marie Claire, rien que de les lire en les agrémentant de quelques commentaires, je déstresse et je jubile. Pour moi la journée est finie et je suis toujours dans mon pantalon Sinéquanone et mon pull noir offert par ma copine Eliane.

PS: les triplés auront 14 ans bientôt:; ils font la cuisine, ma moitié aussi comme toujours, Le seul qui n’a pas changé sur ce plan là c’est mon Harold. Donnez lui une recette, j’ai bien peur qu’il ne vous la transforme en Simpson ou Sudokan. ou je ne sais qu’elle autre fiction. Mais il a le mérite de me tansformer en supporter farouche au Basket.

Et puis au cas où vous vous demanderiez comment j’ai été élégante en cette journée de printemps 2009: pantalon noir Sinéquanone, spencer rouge bordeau toujours sinéquanone, un T Shirt blanc brodé devant avec perles et paillettes style anneaux olympiques, sans marque.

Bon samedi. Je file mettre à table parce que Elodie nous a préparé des galettes sarrazin.

 

6 commentaires

  1. Dany dit :

    Il est bourré de tendresse ce post!
    Tu es une super woman dis donc!
    Moi j’ai juste le chat à nourrir et c’est déja pas évident. Grrr

  2. Aratta dit :

    Oh mes journées de « femme élégante à toute heure » se passent plutôt à essayer de rattraper le temps perdu ;)
    Et puis, à la fac, vu le niveau d’élégance, parfois on se dit que ce n’est pas la peine de faire des efforts…
    Au boulot, c’est pas pareil, d’ailleurs c’est bien agréable quand un collègue vient te dire que tu es toujours bien habillée, et que ça fait plaisir à voir ;)

  3. willykean dit :

    Tu as raison, en dehors de la fac en Côte d’VIvoire, où certaines filles se levaient de bonne heure rien que pour avoir le temps de se ponponner (la fenêtre de ma chambre donnait sur le parking et la rue, et lorsque je n’avait pas cours et que j’avais un peu de temps, je le passais parfois assise à mon bureau, près de la fenêtre, à regarder les étudiantes et les étudiants passer: un vrai fashion show!). Bref, ici c’est différent, on est pressé, très pressé et on ne prend pas le temps. Je dois avouer même à mes débuts en France, j’ai dû répondre aux interrogations de mes amies de cours.

    Elles me demandaient souvent si je sortais après. Et dans le métro tout le monde me regardait. J’ai vite compris pourquoi. Trop apprêtée pour un jour ordinaire! Maiss avec mon planning vite chargé comme un homme d’affaire, j’ai changé. Tenuess rapides à mettre, simple et pas de chaussures Charles Jourdan pour aller au cours.

    Puis il y a eu la période d’Auxiliaire de vie. Où je me suis remise à prendre soins de moi. Le malade dont je m’occupait m’a plusieurs fois demander pourquoi je venais m’enfermer chez lui.
    Il m’a dit: « vous devriez être sur les podiums à défiler, pas en train de soigner un vieux malade comme moi » Les commerçants du marché attendaient mon passage, d’après ce que j’ai su par l’un d’eux. C’était un temps où j’avai décidé de m’habiller, de me faire belle, de me faire plaisir!

    Je suis de nouveau devenue « normale ».

  4. Aratta dit :

    @willykean: la « normalité » est différente pour chacun de nous, en tous cas, ça devait te faire plaisir d’être remarqué comme cela, avec de tels compliments ;)

  5. willykean dit :

    C’est sûr que ça fait plaisir de recevoir de tels compliments. ça rebooste un peu l’ego. Surtout quand on vient d’un pays où les femmes minces n’ont pas trop la côte.

    Mais parfois j’ai aussi mon côté trash qui fait fi de tout.

  6. willykean dit :

    Merci de ta visite Dany. Je voudrais te signaler que ton adresse annonce une erreur 404

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