Trop grande, trop maigre, trop masculine! Pourtant, Inès de la Fressange est devenue la première mannequin star de l’histoire de la mode. Parce qu’elle a inventé un style, une allure et révolutionné la manière de défiler. Baptisée » le mannequin qui parle « , elle a séduit par son naturel, son humour et son piquant.
Figure du monde de la mode, elle a créé sa propre maison comme styliste et a renoué, depuis un an, avec les podiums et les photos de magazine. Sans jamais se prendre au sérieux.
Née d’une mère argentine et d’un père français, Inès de La Fressange fait ses premières photos de mode à 18 ans, pour le magazine Elle. Ines devient en quelques années le mannequin le plus connu du monde. Elle collabore avec Kenzo, Mugler, Montana et Lacroix. En 1983, le mannequin signe un contrat d’exclusivité avec Karl Lagerfeld pour la maison Chanel ; leur collaboration dure sept ans. Lorsqu’elle devient la Marianne de la République, Karl Lagerfeld rompt le contrat, parce que dit-il, c’est vulgaire d’habiller un monument.
En 1994, Inès de La Fressange ouvre sa boutique avenue Montaigne et crée sa propre griffe. Le succès est immédiat, au Japon et aux Etats-Unis notamment. Outre sa collection de prêt-à-porter, elle crée tout un assortiment d’objets pour la maison, un grand choix d’accessoires et de chaussures. Sa boutique et sa ligne lui ressemblent, modèles d’élégance et de raffinement. En 1990, Ines épouse Luigi d’Urso, célèbre homme d’affaires italien, qui décède en 2006, la laissant seule avec leurs deux filles. En 2002, l’ancien top-modèle publie ‘Profession mannequin‘ chez Hachette et collabore avec le créateur Bruno Frisoni pour relancer la marque de chaussures haute couture Roger Vivier, dont elle devient directrice artistique, puis PDG.
En 2008, la belle fait la couverture de Elle à l’occasion de ses 50 ans. Son entreprise, prospère, est devenue sa principale activité professionnelle. Impliquée dans plusieurs causes, Inès de la Fressange soutient l’action de l’association Orphelinats d’Afrique et est marraine de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque.
je ne l’ai jamais trouvé qu’Inès de la Fressane était un canon de beauté, mais elle est incroyablement élégante et pleine de grâce « féline », ce qui la rend magnifique… et puis elle s’embellit encore plus avec les années je trouve !
Comme le dit Ines elle même, on est beau quand on a envie de l’être. Et admettre que l’on ne plaira jamais à tout le monde est aussi une maxime pour s’accepter et être bien avec soi même.
Comme tu le dis, Ines n’est pas le « canon » de beauté universel. Mais rien que d’avoir été choisie comme égérie de Chanel, puis Marianne, n’est ce pas là une reconnaissance de cette beauté?