Pas d’inquiétude à avoir, pour le moment: Les faits datent de la dernière grande grève très suivie de l’année d’avant.
Un matin de ces terribles grèves que nous connaissons de temps à autre, dans le train qui m’emmenait au travail le matin,c’était
« poussez, vous pouvez y arriver », comme dans une salle d’accouchement.
Le soir, c’était un autre genre:
« sortez moi d’ici »!! presque comme dans cette émission de téléréalité. Sauf que celle qui crie
« Sortez moi d’ici », c’est moi!
J’ai craqué, oui craqué comme on ne peut pas imaginer. Il a fallu que j’aille en consultation le lendemain après le travail. Rencontre donc de la plus dure des conséquences de grève. La foule agitée devenait menaçante. Les agents ont eu du renfort: armée, pompiers, CRS.
Il y avait ceux qui, déversés sur le quai par les trains arrivant, qui ne pouvaient pas sortir, ceux qui partaient et qui ne voulaient pas râter le train de 18 h 47. Une chasse à l’homme (policiers après ceux qui tentaient de traverser les voies pour passer en premier. Et puis il y avait ceux qui, énervés ou épuisés avaient besoin de très peu pour exploser. Au milieu de la foule compacte, ils y en avaient qui se battaient, l’horreur. Impossible de regarder le tableau d’affichage tellement il yavait du monde.
Je réussi à m’isoler du côté de la barre qui délimite l’espace devant les tableaux d’affichage et la borne de la voie 11 me croyant en sécurité dans mon coin. Plus le temps passait, plus on me plaquait contre ma barre, impossible de résister dans ces conditions. J’interpelle le jeune policier devant moi.
» je voudrais sortir d’ici, pouvez vous me dégager de là? »
« désolée Madame, il n’y a aucune issue, la gare est fermée ( par la foule) »
» il faut que je sorte, je vais faire un malaise, en cas de stress, la panique me gagne, je vais faire une crise de spasmophilie, faites moi sortir d’ici, je veux rentrer chez moi ».
Les autres derriere continuaient de pousser, certains s’amusaient encore de la situation, pas pour longtemps d’ailleurs, car derriere moi on commençait à se disputer aussi. J’ai eu peur de la foule qui m’écrase, d’une crise de spasmophilie, de malaise. Au point où ils en étaient, je les croyais capables de vous piétiner pour atteindre leur train.
« JE VEUX SORTIR D’ICIIIIIIIIIIIIIIIIIIII »
Inquiet, un des policiers m’a donné la main pour m’aider à escalader la barrière, puis à traverser la voie pour aller sur l’autre quai désert pour le moment car aucun train en vue mais cela ne me mettait pas à l’abri. Dès que la foule aperçoit un train, que ce soit le leur où pas, c’est l’agitation garantie….
Ces grèves qui n’ont font parfois vivre les pire moment de notre vie ne sont pas les seules désagréments que nous rencontrons avec la SNCF.
Il y a aussi les retards, dont je vais vous parler dans le post suivant. C’es retards de trains qui nous font parfois perdre le nord.
Lire aussi La danse de la mante religieuse