Pâtissier ou Avocat: mon coeur balance!

La vie serait elle un éternel recommencement?

Ou  plutôt un roulement?

Aujourd’hui je repense à mes parents et à ce qu’ils devaient ressentir quand au collège, je revenais régulièrement leur annoncer mon nouveau futur métier.

Je vis la même chose aujourd’hui avec les triplés. Tout comme ce père de famille qui rêvait d’un Phd pour son fils de 6 ans.

Je me souviens que déjà à l’école primaire, je donnais du fil à retordre à la directrice de mon école.

Un matin, j’ai fait irruption dans son bureau pour lui demander mon transfert dans l’école privée de filles, voisine de la nôtre.

Motif: les filles avaient de très jolis uniformes (jupes plissées bleues marine, sockets blanches montantes, et chemisiers blancs. Pour les fêtes, toujours dans le même style mais en couleur).

Au collège, j’ai eu envie de faire du théatre à force de faire la réplique à ma soeur, j’ai voulu être détective, journaliste, j’ai même dirigé le journal du collège, couturière, je créais déjà mes propres vêtements. Ecrivain ou militaire.

Je me sentais incomprise parce que tout le monde voulait mon bien. Tout le monde voulait que je fasse de grandes études. Moi je rêvais de liberté. Aujourd’hui, me voilà confrontée à la même situation. Mon fils veut être avocat et il n’en démord pas. Très bien. Sa soeur Coralie veut devenir éducatrice spécialisée. Elle avait même fait sa demande de stage aux restos du coeur lorsqu’elle ne trouvait pas pour son stage d’une semaine dans sa branche. Elle a fini par se faire accepter dans une école primaire.

Sa soeur Elodie veut devenir pâtissier. Là ça se complique. J’adore la cuisine, j’organise des diners pour montrer ce que je sais faire. Les filles font de même depuis qu’elles ont douze ans. Mais en faire son métier.

« Mais tu as de bonnes moyennes, tu n’a pas envie de continuer? »

Je ne veux pas m’ennuyer et perdre mon temps dans les études longues. J’aime la cuisine, la patisserie… C’est ce que je souhaite faire. Tout restait virtuel avant qu’elle ne rapporte ce midi toute la documentation de sa journée porte ouverte.

Elle sera patissière ou rien.

Que puis-je contre cette décision? 

C’est là où on se met à la place de ses propres parents. Mais Je reste zen. Si elle veut être patissière, eh bien soit, qu’elle devienne patissière. C’est son choix.

Vous êtes d’accord avec moi?  Partagez vos expériences en commentant ce post.

Un commentaire

  1. sandra dit :

    ben dis donc Hortense ! « il n’y a point de sots métiers, il n’y a que de sottes gens », et c’est sûrement ce que pourrais te dire ta fille tu ne crois pas ? il faut toujours encourager ses enfants, et ce même si on rêvait d’un autre avenir pour lui, car c’est sa vie, et non la nôtre !
    mais je comprends que tu puisses t’inquiéter pour eux, car je fais la même chose avec les miens…
    Gros bisous

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