Vous avez entendu Au secours je suis maman d’adolescents! et les articles de la rubrique : Les triplés et moi
Et bien, comme je le disais, la vie n’est pas de tout repos, surtout lorsque vous avez quatre passionnés de mode à la maison.
Pas de sexisme ici. Même mon fils s’y est mis. Mais pour lui, tout est calculé, raisonné, étudié. Il plannifie ses achats, part en répérage, en prévision des prochains shoppings.
Je l’accompagne rarement faire du shopping. Les rares fois où il me donne ce privilège, c’est pour me demander de l’accompagner au Printemps Haussman. Avec son père, c’est chez Colette ou d’autres magasins découverts sur le net.
J’appréhende ces virées shopping: Je me fais des films. Personne ne m’a rien dit mais je me complique la vie toute seule.
Mon fils, 1, 95 cm à 15 ans. Marche à mes côtés, ou c’est plutôt le contraire. Nous n’échangeons que sur les couleurs, le prix, la longueur. Pour le reste, je souffre en silence. Déjà que je crains que l’on me prenne pour une cougar avec son baby boyfriend.
Si en plus il a la taille du pantalon à mi- hauteur des fesses, où allons nous.
Mon fils veut s’acheter une veste, pour aller au lycée. Une veste qui ne soit ni trop chic , ni trop jeune, mais assez habillée pour le grand tournant. La vérité c’est qu’il a 15 ans, qu’il est en seconde, et qu’il n’est plus un enfant, qu’il évolue, même la musique qu’il écoute a évolué aussi… Tout ça c’est lui qui me l’a expliqué. Comme si moi sa mère je pouvais l’ignorer.
Bref, nous avons fait trois niveaux du magasin, passé au scanner les prix, Il veut cette veste et c’est pour le mois d’octobre: 200 euros et quelques poussières. Lorsque nous sommes enfin sortis de là. Qu’est ce que j’ai fait d’après vous?
« Youpiiiiiiiii! C’est terminé, nous rentrons à la maison »
Mon fils m’a très vite ramenée les pieds sur terre.
« Mais non, maman, nous allons maintenant à STADIUM »;
Le stadium, c’est le temple d’une certaine jeunesse très au courant des tendances. Au stadium, il a essayé, comparé, admiré des chaussures, des pantalons, des chemises… avant de se fixer sur un :150 euros.
Il m’a fait promettre de ne rien dire à papa. Papa ne comprend pas les jeunes vous savez. S’il s’offre des jeans bas de gammes, moi je préfère m’en acheter un très bon, une marque: S’il sait le prix de mon jean, il va me « souler » pendant des mois.
Motus, bouche cousu. Je serai aussi muette qu’une tombe. Avant de sortir du magasin, nous passons obligatoirement par le rayon magazines. Le sien c’est WAD
La plupart du temps, le pantalon est récupéré par maman. Tant pis si j’ai un look garçon dans le pantalon abandonné par mon fils!
Passons aux filles. Ah les filles. J’adore mes filles. J’en ai une qui ne jure que par les slims les leggings et le dernier en date dont je ne me souviens plus de l’appelation. Elles ce sont de vrais fashionistas. Si elles avaient des blogs, elles me battraient à plate couture; Des apprenties Tavi.
15 ans aussi et je tremble lorsque l’une des filles (Coralie) nous organise un week end shopping ou lèche vitrine. Une fois, nous avons fait dix magasins de mode vintage.
Tout ça est très bien. Sauf que les rares fois où je les ai accompagnées, j’étais éreintée. Coralie veut des choses originales, et devrait les créer elle même, ce serait simple pour tout le monde. Au bout de 3 heures de recherche et d’essayage, elle ressort parfois sans rien.
Mais ce qui me tue, moi la maman de triplés, c’est de tout partager, ou plus précisément, de tout voir disparaître. Mon zébré, mon joli top en soie noir et blanc, mes collants, mes robes, presque tout. En plus pour aller au collège, et maintenant au lycée.
La dernière en date c’est ma robe Chantal Thomas. C’est vrai que je ne la mets plus. Mais je la garde réligieusement pour me souvenir du bon vieux temps. Une Chantal Thomas, c’est vintage, Coralie la voulait pour sa boum de fin de troisième…
Pour les chaussures ça va mieux. Depuis peu, elles sont autorisées à mettre des talons. Alors les miennes peuvent dormir tranquille. La zébré? Elles la portent à tour de rôle, pour aller au lycée. J’ai jeté l’éponge. La seule fois où je l’ai cachée, tellement cachée que je ne me souvenais plus où. C’est ma Coralie qui l’a retrouvée.
La dermière pochette San Marina achétée? Dans la penderie de Coralie aussi. Elle a fait toutes les boums, même au baptème du petit neveu, j’ai sorti mon fourre tout alors que ma fille se pavanait avec ma pochette.
Le bon côté de tout ça c’est de trouver en rentrant à la maison, ma fille, affairée dans ma chambre: elle fait du rangement. Je l’observe avec un sourire en coin; ranger ma penderie, c’est mettre de l’ordre afin de retrouver certaines pièces cachées que je prétends avoir perdues, faire le tri, choisir ce qui lui plait et les transférer dans la sienne.
C’est ça être maman d’adolescent, c’est ça avoir de triplés.
à l’attention du Directeur de Willykean
Moi je fais dans les mêmes services que vous, je forme les femmes aux techniques de ménages et je les place dans les domiciles des particuliers
alors je suis à la recherche d’un partenaire avec qui nous pourrons inverstir ensemble pour booster la demande et l’insertion. Au Cameroun c’est un secteur encore vierge
Je vous en prie
en ce moment, j’ai déjà inséré 52 femmes dans les domiciles privés et la demande est forte.
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Mme MBOUDOU MBALLA CLaudine Lucie
Directrice de MVOLIBOT
Cameroun/Yaoundé