Barbara Harris : trois cents dollars contre une stérilisation !

Pour empêcher les toxicos d’avoir des enfants, cette américaine leur propose de se faire opérer contre de l’argent. Elle vient de s’installer en europe, bientôt en afrique.

Source Grazia du 10/12/2010

 

Je ne sais pas comment le prendre. Vous non plus j’espère. Personne en particulier ne souhaite cotoyer des drogués. Personne ne souhaite connaître un membre de sa famille dans cette situation, accro à cette substance qui détruit, qui ronge.

Mais qui a déjà pensé à mettre en place un programme pour stériliser les droguées?

Et pourquoi certains gouvernements pactisent-ils avec cette « pionnière » du genre?

Barbara Harris, avec son association, est devenue une globe trotter de son programme de stérilisation. Elle a les moyens et de riches donateurs qui soutiennent ses idées extrémistes.

Alors que notre Président disait : « L’homme qui a faim n’est pas un homme libre », moi je dirais  » un junky n’est pas un individu libre ». Selon Barbara Harris, un drogué fait un libre choix de prendre les billets que l’on lui tend en échange de la mise « hors d’état de nuir » de son utérus ou de ses spermatozoïdes. Il peut faire ce qu’il veut de ses trois cents dollars. Et épargner par cet engagement un peu forcé, de sauver la vie à de potentiels être innocents.

 Elle, c’est le bon samaritain qui vient sauver les pauvres bébés qui n’ont pas demandé à venir au monde. Elle leur rend service.

N’aurait il pas été plus judicieux de les convaincre à aller dans des centre de désintoxication?

La crainte que l’on peut avoir dnas cette histoire , c’est que cette femme vienne à diversifier son entreprise demain. En s’implantant en afrique, on craint qu’elle ne fasse pas  seulement la guerre contre les accros au crack, mais aussi et pourquoi pas contre les naissances ou les grossesses multiples. C’est si facile de basculer d’une cause à l’autre.

D’ailleurs, elle justifie sa détermination par le fait d’avoir adopté quatres enfants d’une mère dépendante au crack et à l’héroïne. Si aujourd’hui elle a fait quelques entorses à son discours du début  qui comparait  les drogués à des chiens et leur progéniture à des portées, si elle a eu le courage, il y a longtemps de sauver quatres « chiots », aujourd’hui elle se bat pour empêcher que d’autres portées succèdent à ceux là.

Comme dans le cantique de la contemplation :

Allez vous- en sur les places et sur les parvis !

Allez vous en sur les places y chercher mes amis,

Tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit,

Tous les enfants de mon Père séparés de Lui,

Allez vous en sur les places,

Et soyez mes témoins chaque jour

En quittant, cette terre, je vous ai laissé,

Un message de lumière, qu’en avez vous donc fait?

Quand je vois aujourd’hui mes enfants révoltés,

Agris et douloureux d’avoir pleuré !

Refrain

En quittant cette terre, je vous ai donné

La justice de mon père, l’avez vous partagée?

Quand je vois, aujourd’hui, mes enfants torturés,

Sans amis, sans espoir, abandonnés.

refrain

Ce message pourrait faire réfléchir plus d’un. Personne n’a de solution miracle. Personne ne détient non plus le droit de sétériliser des êtres humains parce qu’ils ont « pêché ».

Votre avis m’intéresse.

5 commentaires

  1. affairage dit :

    Un junky n’est pas libre. C’est bien pour cela qu’il est appelé « junky ». Cette dame a surement des intentions qui semblent nobles. Cependant, qu’est-ce qui arrive quand le junky n’en est plus un? Il/Elle ne pourra plus enfanter.
    Madame Harris prend sur elle une responsabilité qui ne peut pas etre la sienne. C’est une forme d’orgueil démesuré que de se donner un tel droit: celui de décider qui doit ou ne doit pas enfanter.
    Sur ce plan elle est aussi dérangée que ceux qu’elle stérilisé.

  2. willykean dit :

    Bien d’accord avec toi Affairage. Mais à ce que j’ai cru comprendre, Madame Harris ne s’inquiéte ni de ce que le junky peut faire de l’argent qu’on lui donne ni de ce que peut devenir sa vie. Ce qui la préoccupe, c’est d’éviter que ces « laissés pour compte » continue de peupler la terre.

    Elle se donne donc le droit de les en empêcher et a le soutien de quelques gens aisés.

  3. atef madhi dit :

    COMMENT JE PEUX VOUS AIDER?

  4. willykean dit :

    Cher Atef,

    Pourriez vous me clarifier la nature de votre aide? VOulez vous m’aider et à quoi? Ou souhaitez vous aider Mme Harris. Car le propos de mon article, c’est de déplorer les agissements de cette dame, pas le contraire.

    Bonne journée à vous.

  5. Lex dit :

    Bonjour,

    Interpellé par la démarche de cette dame, j’ai cherché un peu avant de me faire une opinion. Ainsi je reste sur un taux de succés des cures de désintoxication de l’ordre de 10% (en France, où des structures modernes et dotées de moyens existent). Ainsi la proposition spontanée de Affairage me semble bien gentille au demeurant, mais pas très efficace pour le moins. Et je serais curieux de comparer le taux de réussite à obtenir qu’un toxicomane s’investisse à long terme dans une cure par rapport à la chance qu’il accepte de prendre un traitement ponctuel contre de l’argent.
    Ensuite ma dernière phrase soulève une autre interrogation : de quel genre de stérilisation parle-t-on ? Il y a une grande différence entre une opération irréversible (ligature des trompes, du canal afférant…) et la pose réversible d’un stérilet ou d’un implant hormonal.
    Ce qui écarte les deux pierres d’achoppement qu’évoque Affairage.
    Je pourrais encore dire qu’une personne stérile peut adopter, tirant d’affaire des laissés pour compte, mais c’est un tout autre débat.
    Concernant le droit des personnes en état de toxicomanie (sans parler des MST trop souvent associées) à avoir des enfants, il est à mètre en balance avec le droits des enfants à avoir des parents sains de corps et d’esprit, aptes à leur donner une éducation épanouissante. Ne parlons même pas des orphelins atteints de maladies affreuses avant même d’être venus au monde.
    Bref, pour ma part, je ne trouve pas cette démarche très satisfaisante, ce n’est certainement pas un idéal, mais comme le monde est ce qu’il est… à défaut de vivre chez les bisounours, il faut savoir se faire violence et prendre la moins mauvaise solution.
    En tout cas ne rien faire, c’est faire du mal dans la situation actuelle.
    Alors je salue au moins l’initiative, le fait de prendre le taureau par les cornes et faire la salle besogne par conviction que l’on oeuvre pour le bien collectif.
    Si quelqu’un a mieux à proposer, je serais bien content de voire naître une action !

    Avec respect et curiosité, Alex.

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