Pique nique pour une bonne cause

Une bibliothèque pour le Lycée de Toulépleu.

Souvenez vous, il y a un an, je vous racontais mes périples à Toulépleu pour rapporter les médicaments collectés auprès des sympatisants pour l’Association Synergie Toulépleu (anciennement ARTP).

Nous avions démarré la mise en place d’un autre projet : réaménager la bibliothèque du Lycée, lorsque la guerre a éclaté. Aujourd’hui, la vie reprend petit à petit dans la ville, le projet prendra une autre orientation, mais nous voulons rester motivés pour cette cause et celles à venir.

Ce week end, l’association a organisé un picnic pour nous retrouver, amis et membres de l’association, tous ceux qui nous ont soutenus avant et pendant la crise, et qui comptent travailler avec nous.

L’idée de ce picnic c’est de partager un repas et une journée ensoleillée ensemble, avec, pour seul critère, une petite participation libre pour ceux qui le souhaitent.

Notre slogan, c’est :FAIRE PLUS AVEC PEU.

La cagnotte aide à couvrir les faux frais du fonctionnement de l’association.

Bref. Ce week end donc, nous avons comme tous les ans, réuni une cinquantaine, adultes et enfants, à Trocadero. Il y en aura d’autre en intérieur par mauvais temps. La journée a été merveilleuse. Nous nous sommes séparés vers 18 heures trente, heureux et satisfaits pour la cagnotte.

Quelques images pour vous donner un aperçu de la journée. Et des vidéos sur WAT TV.

BOnne journé à tous.

Oliver Swan sublime les femmes

Oliver Swan est un enfant de la Mode, un destin tracé d’un coup de crayon divin, une vocation, une évidence. De cette époque où il gambadait parmi les robes que sa mère, Première Main au service de grands styles, peaufinait au fond d’un atelier, il a gardé la légèreté, la fantaisie et le sens du sublime.

(extrait du site): cliquez sur le lien pour visiter.

Oliver Swan crée des tenues haute couture, structurées ou fluide, pour toutes les femmes qui désirent plaire sans se déguiser.

Les superbes bijoux couture qui habillent ses créations sont de Alicantes Chassagne.

Les bijoux de Alicante sont un savant mélange de perles, de poids et de rubans. L’inspiration est très profondément africaine.

Retour à la maison!

Un adage dit: « Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transformera jamais en caïman. »

Africaine de naissance, française d’adoption,  je n’ai pas eu besoin de m’intégrer; je l’étais avant même de venir ici. Cependant, je reste africaine dans mon coeur. C’est pour cela que je ne tourne pas le dos à mes racines, à mes traditions.

Si vous avez suivi les événements qui nous ont frappés depuis le vingt huit novembre 2010, vous savez comment une centenaire a défié la mort.

Nul n’est éternel! C’est vrai, mais si les bombardements ne les avaient pas contraints à se priver, à ne se contenter que d’une cuillère de riz par jour. A vivre le calvaire pendant trois mois (le temps qu’a duré le conflit), elle serait peut être encore quelques mois, voire un an avec nous. Elle serait partie paisiblement retrouver les siens.

Hélàs, l’homme propose et Dieu dispose.

Le week end dernier, nous avons tenu à lui rendre un dernier hommage, de façon traditionnelle et moderne.

Chez nous, on ne pleure pas une centenaire, on l’accompagne à sa dernière demeure dans la joie et l’allégresse. C’est ce que nous avons fait avec le noyau familial ici, et quelques amis qui sont venus nous soutenir. C’est le moins que nous pouvons faire pour adoucir sa route.

Un bref compte rendu de la situation pour dire combien cette réunion nous a tous replongés dans nos racines, combien cet instant nous a séché de larmes: La tante Tchéhigninon vivait enfin tranquille, depuis la crise de 2002 avec son fils à la capitale.  Fin 2010, un nuage se dessine à nouveau à l’horizon. Une pluie de bombe s’abat sur la ville. Des gens bien intentionnés (convaincus d’oeuvrer pour le bien de la population, créent des blocus: banques fermées, transferts d’argent supprimés, terreurs à l’ordre du jour. Bref. Tchéhigninon n’a pas survécu à celle là. Villages brûlés à l’ouest. Dans le sien, il ne reste plus de trois maisons, dont la sienne réduite de moitié. Des méssagers ont été envoyés au Libéria. Son frère de 70 ans, et quelques cousins sont revenus, bravant les risques, pour désherber ce qui reste du village avant l’arrivée de sa dépouille. Trente personnes, les plus courageux, l’accompagnent jusque chez elle. Ils dormiront, c’est sûr, à la belle étoile.

Le week end du 11 était à la fête. Nous avons invité un musicien de la région, qui heureusement pour nous, chante aussi. Accompagné de deux de ses collègues, ils ont assuré l’animation jusqu’à l’aube.

Mais avant de partager avec vous quelques minis vidéos, je vous invite à écouter John Denver et à visionner cette petite vidéo réalisée à un festival de Country l’année dernière?

Le temps est au rire et à la joie… alors, ne vous privez pas.

Take me home

 Little country dancer (take me home)

Veillée comme chez nous

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvrh_3tvql_.html

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvsv_3tvql_.html