Oprah vous dit « Merci »

35000 FS  le sac. L’objet de la polémique.

Oprah Winfrey a déclaré que la vendeuse a refusé de lui vendre un sac « trop cher selon elle ». La vendeuse prétend le contraire et dément. Voici un extrait de ses explications.

« C’est absurde, répond la vendeuse. Je ne dirais jamais cela à un client », clame-t-elle. Dans sa version des faits, Oprah Winfrey regardait des sacs à main. « Je n’étais pas certaine de ce qu’il fallait lui présenter », confie l’employée, qui a finalement décidé de mettre en avant le sac à main créé pour Jennifer Aniston, expliquant à la star qu’il existait en différents coloris et matériaux.

« Mme Winfrey a alors jeté un regard sur l’étagère derrière moi, là où se trouvait le sac en crocodile à 35.000 francs suisses, poursuit Adrianna N. Je lui ai expliqué qu’il s’agissait du même sac que celui que je tenais entre mes mains, mais que ce modèle était beaucoup plus cher et que je pouvais volontiers lui montrer d’autres sacs à main. »

la suite ici.

Dans un monde où l’on a souvent entendu dire que le client était roi, ne serait-ce pas là un aveu du genre  « allez voir ailleurs, ceci n’est pas pour vous? »

Si une cliente demande à voir un article, la politique commerciale ne serait pas de satisfaire la cliente, d’être à leurs petits soins, de répondre à leurs attentes?

Je ne blâme personne ici, mais je voudrais seulement demander à vous mes lectrices si booster les ventes, et faire des bénéfices ne serait pas la base du commerce. A moins que faire faire des économies aux clients ou potentiels clients ne fasse partie des techniques de marketing.

Je suis une néophyte. Je demande conseil.

Pour finir, Oprah dit Merci à la charmante vendeuse qui lui a fait économiser 35000 FS !

Pour le débat à propos de la protection des animaux, je vous retrouve sur un autre blog spécialisé dans ce domaine.

Qu’auriez vous penser, si vous aviez été Oprah ou Pas?

Lettre à tous les cougars.

J’ai un dilemme.

Garder ou suprimer le post à propos des cougars.

Que feriez vous si un de vos articles était mal compris? Je ne sais plus quoi faire. Voilà un an que l’on me confond avec une marieuse ou une agence pour cougars.

Un article a été écrit, pour expliquer que je ne suis pas une organisatrice ni une entremetteuse pour cougars et amateurs. Rien ni fait.

Presque tous les jours, je reçois des demandes  de toute part. J’en arrive à vouloir supprimer l’article.

Mais  est ce la meilleure chose à faire.

Depuis la création de ce blog, nous allons souvent de quiproquo en quiproquo.

Il a suffit que je mette la lumière sur un créateur africain pour recevoir des déclarations d’amour? Que je parle de Ketty Sina, l’ancienne Claudette, pour recevoir des témoignages de fans de cette danseuse. Un article à propos de Akissi Delta, la servante devenue réalisatrice, et des félécitations affluent de partout.

Des quiproquos. Il y en a eu. Si je devais suprimer des posts, pour des quiproquo, il n’y aurait plus de blog.

Je vous demande à vous lecteurs, ce que vous feriez à ma place.

Vos suggestions seront les bienvenues. avant que ça ne tourne au vinaigre. Oui. Après le harcèlement d’une illustratrice qui a duré des semaines il y a deux ans… Je préfère rester sur mes gardes.

Alors, COugar In ou Out?

Merci

Blue Helmets and france army bombing civilians in Ivory Coast

BLue helmet bombers

Et ce qui doit arriver arriva.

Les casques bleus, l’armée française et les rebelles massacrent la population.

Hier, j’étais la femme au bord de la crise de nerfs. Entre pleurs, cris et messages mails et forums, je ne suis pas sûre d’avoir pleuré toutes les larmes de mon corps. Une de mes amies est sous temesta, moi je me dope au doliprane, le courage manque par moment. Mes enfants ne savent plus que faire. Ce soir mon frère m’a appellé, il courait, il courait pour aller je ne sais où. Après les tueries d’il y a deux jours, on leur a promis pire. Alors il a bravé sa peur pour tenter de retarder sa mort.

Il a réussi, pour l’instant. réussi à aller se réfugier un peu plus loin. Mais demain, le « un peu plus loin » sera peut être sa tombe.

Pendant que les casques bleus, les légionnaires et la force licorne bombardent le pays (ils ont déjà fait plus de 2000 morts en deux jours) pour instaurer leur démocratie.

Demain est un autre jour.

PS: à ce Monsieur, l’historien qui déclarait hier à la télé de grande écoute, que le café et le cacao, » ça pousse n’importe comment en brousse », je dirais qu’il doit lire un peu plus, et s’informer avant de faire ce genre de déclaration à la télé. Je me demande même s’il sait à quoi ressemble un cacaoyer ou un caféyier. Si le café et le cacao poussaient n’importe comment, certains, qui nous le volent aujourd’hui, attendraient que ça pousse « n’importe comment » chez eux.

Quant aux titres fonciers. Lorsqu’on nous déclare, toujours le même individu que le temps est révolu où l’on détient des terres sur des générations, je réponds encore que la royauté n’existe plus ici depuis longtemps pourtant, nous avons tous les descendants des rois qui sont propriétaires de leurs chateaux, leurs domaines et leurs terres.

Alors, les terres de mes ancêtres resteront mes terres tant qu’il me reste encore un souffle de vie. Aucune loi ne dit que après avoir égorgé des populations, n’importe qui avait le droit de s’installer où bon lui semble.

Et enfin, les massacres banalisés à l’ouest sous prétexte que c’est la guerre.  J’ai vu cette horrible vidéo hier soir qui montrait un pauvre homme qui pourrait avoir l’âge de mon père, qui se faisait flamber comme un méchoui.

Alors, à ces Messieurs, je dis, lorsque vous n’avez rien à dire, inutile de venir sur des plateaux télé pour déverser des inepties.

Protection des civils: priorité des Nations Unis./ Civilians protection is the main target for United nations

What would it be if that was not the case?

http://cdnmo.coveritlive.com

People executed in Blolékin, Côte d’Ivoire.

That is the new democraty we are being slaughtered for!!

Dileme:partir ou rester?

Nous avons trouvé un moyen d’aider financièrement ceux qui sont là bas, pris en otage par cette guerre sans nom.

Aujourd’hui, il est question de décider quoi faire. Pour échapper aux lance rockets et compagnie, il faut trouver un autre endroit, s’il en reste, où ils seront un peu en sécurité.

Le choix est aussi vaste que les risques encourus. Impossible d’aller vers l’ouest,chez eux, en ce moment, ça ressemble à Bagdad: villes et villages détruits, des habitants en fuites ou assassinés ( ça aussi ce n’est pas nouveau, mais le TPI n’en a que faire)!  Pour ces petites villes aux sous sols riches en or et diamant, le terrain de jeu est idéal pour les armées appelées à la rescousse de Goliath. Il faut mâter les davids.

Toutes les statistiques sont pour Goliaths. A croire que ceux qui meurent en face ne sont pas des êtres humains.

Bref, ils n’iront pas chez eux à l’ouest. Ils pourraient aller vers le sud ouest. Le problème, c’est que par là bas, les combats font rage entre population et armées étrangères qui essaient de débarquer pour instaurer une démocratie. Il y a cependant une chance infime. Ne pas faire de mauvaises rencontres. Et passer la frontière jusqu’au libéria.

L’autre option, c’est de partir vers l’est, que mon père connait très bien pour y avoir travaillé comme infirmier de brousse. Probablement deux jours de voyage en faisant une boucle afin d’éviter les mauvaises rencontres.

Mais ce n’est pas là le plus important dileme, Mon père ne veut pas fuir en laissant sa famille dispersée. A Abidjan la capitale, ils sont au total sept familles de la même branche. Donc environ trente individus de la même lignée. Alors certains refusent de partir ensemble. C’est comme pour l’avion où il est souvent conseillé de ne pas faire voyager tous les membres d’une même famille par un seul vol.

En cas de guerre, c’est pareil. Ma nièce ne craint pas de se faire tuer, mais de voir presque toute sa famille disparaître. Mon frère n’est pas en reste. Il est catégorique, ne veut pas prendre le même convoi que les autres. Ce sera sans doute chacun pour soi, Dieu pour tous, s’il est encore là. (pardon, je perds un peu la foi depuis quelque temps)

Nous avons jusqu’à ce week end pour décider. Mais qui peut prendre une telle décision pour les autres?

Moi assise devant mon ordinateur à Paris? Je n’ai pas envie de les voir tomber sous les balles de l’Onuci, de l’armée ivoirienne, de l’Ecomog, ou des soldats bangladesh, ni du commando invisible. Je ne souhaite pas non plus qu’ils périssent tous en chemin en voulant  gagner un sursis improbable.

Nous allons peut être les aider financièrment et laisser chacun décider de sa propre vie.

N’est ce pas qu’elle est très franche et belle la démocratie?

Envahir un pays au nom du droit et de la liberté, un droit que j’ai du mal à comprendre. J’ai l’impression que cette bataille n’est plus une bataille d’ivoiriens mais un bataille des AUTRES.

La vérité est à sens unique et le monde détourne le regard pour ne pas se sentir coupable.

L’histoire finira un jour par triompher. Le problème c’est que notre histoire à nous est toujours étouffée ou arrangée pour convenir aux bonnes gens.

Voilà pour ce matin. Le marathon va démarrer à neuf heures.

Joyeux week end à vous.

Laissons les « animaux » s’entretuer

Ou pourquoi pas  » aidons les animaux à s’entretuer?

La normalité veut que mon blog soit un blog mode. Mais mon slogan c’est « Blog mode qui ne parle pas que de mode »

Entre deux paires de chaussures et des robes, j’ai envie de parler de nous, ces « animaux » que l’on pousse doucement à l’abattoir au nom d’un semblant de démocratie.

Ici il s’agirait pour moi de la raison du plus fort. Ou peut être du plus malin.

Les animaux, ce serait nous. Un peuple à qui on supprime les vivres, les médicaments… Après tout,  nous les animaux n’en avons pas besoin. Et puis, pour aider à la non prolifération de l’espèce animale, mieux vaut employer la politique de tarissement des eaux.

Empoisonner les puits, les rivières, immoler l’animal, mais faites le avec subtilité. S’il n’a plus rien à manger, il finira à vos pieds. Plus docile et maléable que jamais.

L’animal enchaîné ne se révolte pas, il aboira d’excitation à la vue de son maître.

Oui, nous le savons tous, le monde est ainsi. Mais ce que le monde ignore, c’est que l’animal, ce n’est pas que le chien ou le chat, domestiqué par l’homme.  L’animal, c’est aussi la panthère, le lion, qui se bat jusqu’à son dernier souffle pour la sauvegarde de son territoire.

Un animal maltraité finit souvent par se dresser contre son maître.

Je suis peut être un animal mais j’ai le droit d’exister, de jouir de ma liberté d’animal.

Vous ne comprenez rien à mes divagations! Relisez encore, ou interrogez moi. Je vous expliquerai.

Le cri d’un animal en colère.

Désolée si les images peuvent vous choquer. Avec ma conscience d’animal, je mesure modérement le choc qui peut s’en suivre. C’est celui que les animaux de ma catégorie vivent en ce moment avec l’aide d’humains, plus malins et plus forts.

Barbara Harris : trois cents dollars contre une stérilisation !

Pour empêcher les toxicos d’avoir des enfants, cette américaine leur propose de se faire opérer contre de l’argent. Elle vient de s’installer en europe, bientôt en afrique.

Source Grazia du 10/12/2010

 

Je ne sais pas comment le prendre. Vous non plus j’espère. Personne en particulier ne souhaite cotoyer des drogués. Personne ne souhaite connaître un membre de sa famille dans cette situation, accro à cette substance qui détruit, qui ronge.

Mais qui a déjà pensé à mettre en place un programme pour stériliser les droguées?

Et pourquoi certains gouvernements pactisent-ils avec cette « pionnière » du genre?

Barbara Harris, avec son association, est devenue une globe trotter de son programme de stérilisation. Elle a les moyens et de riches donateurs qui soutiennent ses idées extrémistes.

Alors que notre Président disait : « L’homme qui a faim n’est pas un homme libre », moi je dirais  » un junky n’est pas un individu libre ». Selon Barbara Harris, un drogué fait un libre choix de prendre les billets que l’on lui tend en échange de la mise « hors d’état de nuir » de son utérus ou de ses spermatozoïdes. Il peut faire ce qu’il veut de ses trois cents dollars. Et épargner par cet engagement un peu forcé, de sauver la vie à de potentiels être innocents.

 Elle, c’est le bon samaritain qui vient sauver les pauvres bébés qui n’ont pas demandé à venir au monde. Elle leur rend service.

N’aurait il pas été plus judicieux de les convaincre à aller dans des centre de désintoxication?

La crainte que l’on peut avoir dnas cette histoire , c’est que cette femme vienne à diversifier son entreprise demain. En s’implantant en afrique, on craint qu’elle ne fasse pas  seulement la guerre contre les accros au crack, mais aussi et pourquoi pas contre les naissances ou les grossesses multiples. C’est si facile de basculer d’une cause à l’autre.

D’ailleurs, elle justifie sa détermination par le fait d’avoir adopté quatres enfants d’une mère dépendante au crack et à l’héroïne. Si aujourd’hui elle a fait quelques entorses à son discours du début  qui comparait  les drogués à des chiens et leur progéniture à des portées, si elle a eu le courage, il y a longtemps de sauver quatres « chiots », aujourd’hui elle se bat pour empêcher que d’autres portées succèdent à ceux là.

Comme dans le cantique de la contemplation :

Allez vous- en sur les places et sur les parvis !

Allez vous en sur les places y chercher mes amis,

Tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit,

Tous les enfants de mon Père séparés de Lui,

Allez vous en sur les places,

Et soyez mes témoins chaque jour

En quittant, cette terre, je vous ai laissé,

Un message de lumière, qu’en avez vous donc fait?

Quand je vois aujourd’hui mes enfants révoltés,

Agris et douloureux d’avoir pleuré !

Refrain

En quittant cette terre, je vous ai donné

La justice de mon père, l’avez vous partagée?

Quand je vois, aujourd’hui, mes enfants torturés,

Sans amis, sans espoir, abandonnés.

refrain

Ce message pourrait faire réfléchir plus d’un. Personne n’a de solution miracle. Personne ne détient non plus le droit de sétériliser des êtres humains parce qu’ils ont « pêché ».

Votre avis m’intéresse.

Redemption songs

J’aime Bob Marley. Je n’adhère pas à toute sa philosophie, si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui fait que je retourne toujours à sa musique c’est le sens profond qu’elle convoie, sa clairvoyance, son avance sur son époque; c’est le fait que sa musique reste d’époque ou d’actualité, sa manière de prophétiser. Bref, les raisons sont multiples.

J’aime particulièrement Redemption songs parce que les paroles sont très intenses et collent parfaitement aussi bien à notre monde actuel.

Won’t you help to sing these songs of freedom? Cause all i ever have:Redemption songs;

Ne voudrais tu pas entonner avec moi les chants de liberté? Parce que je n’ai que ces chant de rédemption.

Emancipate yourselves from mental slavery; None but ourselves can free our minds. How long shall they kill our prophets, while we stand aside and look?  Won’t you help to sing these songs of freedom?

Emancipez-vous de l’esclavage mental. Personne d’autre que nous-mêmes ne le fera à notre place. Combien de temps encore tueront-ils nos prophètes? Pendant que nous assistons impassifs au spectacle?

Ne voudrais tu pas m’aider à chanter ces chansons de liberté?

Il n’est nullement question de tuer quel que prophète que ce soit. Nous parlons d’un peuple. D’une histoire  d’élection qui est devenue l’affaire de tous; De certains pays frères qui ont des problèmes récurrants à traiter dans leurs propres pays mais qui s’empressent de venir faire la guerre chez les autres. De tous ceux qui aveuglés par leur soif de démocratie sont prêts à piétiner la démocratie pour triompher.

Emancipez vous de l’aliénation mentale et reprenez avec moi le refrain.

A bientôt