Locations insolites !

La location a toujours  fait partie de notre quotidien.

Une tondeuse pour la pelouse, une ponceuse, une décoleuse, et surtout pour les accro de mode, des accessoires, des vêtements de créateurs…

Louer ne s’arrête plus qu’au matériel de bricolage ou aux accessoires de mode. La location va plus loin ou voit plus large.

Tenez! Pourquoi pas un village? Avec des amis, ou en famille,  vous pouvez louer Le Castelnau, un village de seize maisons, avec salle de banquet et esplanade , deux nuits pour  environ  quatre vingt personnes.

Détails sur www.gascony.org

Pour vous les fêtards, le pack week-end night trois heures quarante invités pour 1300 euros. c’est sur www.le-bus-discotheque.com

Sinon, pour faire plus économique, louer une chèvre pour tondre votre pelouse c’est 10 euros par jour pour deux chèvres avec une caution de 200 euros c’est pas cher et c’est écologique

www.e-loue.com

Cette liste n’est pas exhaustive. Des locations insolites, il y en a à la pelle. On peut même louer des amis? Mais pour l’instant, je me contenterais de ces quelques filons.

Service de Chef à Domicile : projet 2012 de willykean

 

Vous avez 43 jours pour contribuer à la réalisation de mon projet.

Le principe est simple. C’est comme pour My Major Company, Dreamshake. Le Crowsourcing est aujourd’hui une façon assez répandue de donner vie à nos rêves. Amis, proches, contacts de réseaux sociaux, tous peuvent participer.

Porteur de projet vous propose des contreparties à la hauteur de vos dons.

Mon projet à moi?

Très simple. Le principe c’est de toujour vous rendre la vie facile. VOus permettre de recevoir chez vous sans vous soucier du détail. Chef à Domicile: le projet idéal pour les mères de famille pressées, les cadre débordés, les amoureux désireux de surprendre leurs fiancé(es)….

Alors n’attendez pas. Je n’ai que 43 jours pour collecter des fonds.

Pour les détails, cliquez sur mon adresse Ulule.

Financements participatifs et Coprodutions

Il n’est point nécessaire aujourd’hui d’être nanti pour  créer une start up, produire un album ou un film, réaliser un projet culturel…

La coproduction et le financement participatif semblent être les nouveaux modex de fonctionnement du monde des petites entreprises.

Avec un minimum de 10 € investis, vous soutenez un film parmi la sélection de la plateforme. Si le montant est atteint avant la  date limite, il est produit, et vous avez un droit sur les recettes, votre nom sur le générique et des invitations à l’avant-première.

www.touscoprod.com

Le concept qui m’intéresse le plus, c’est Carnet de Mode. C’est très simple: vous êtes jeune créateur de prêt-à-porter. Vous proposez votre pièce, l’internaute investisseur répère cette pièce dans le catalogue de carnet de mode. S’il est intéressé, il effectue une précommande. Dès que les précommandes auont atteint l’objectif fixé, le compte de l’investisseur est débité, la pièce produite. Tout le monde est gagnant. Moins quarante pour cent sur le prix de vente pour les investisseurs, un retour sur investissement et le lancement d’un nouveau créateur de prêt à porter.

Sympa non?

www.carnetdemode.com

Avec www.wiseed.fr, on choisit de devenir actionnaire d’une start up parmi la sélection de la plate forme, on participe à son développement: une fois le montant des souscriptions atteint, la start up est créée, on récupère son investissement initial quelques années plus tard avec plus-values bien sûr.

Si vous aimez la musique, tout fonctionne de la même façon chez www.buzzmyband.fr.  ainsi que My Major Company. Les heureux coproducteurs de Grégoire vous le diront.

Alors n’attendez plus. Lancez vous.

La mode c’est vous

Imaginez un défilé, un grand. Tous sans exception, sont invités à y participer.

Vous avez plusieurs looks de référence. Vous vous appuyez sur ces looks, vous en crééz un bien à vous.

Vous défilez devant les Galéries Lafayette.  On vous photographie. Vous voilà mannequin éphémère ou mannequin potentiel.

Vous rêvez de glamour et de podium. L’occasion est là, devant les Galéries. Profitez- en.

Bonne chance à tous.

http://lamodecestvous.com/

Pique nique pour une bonne cause

Une bibliothèque pour le Lycée de Toulépleu.

Souvenez vous, il y a un an, je vous racontais mes périples à Toulépleu pour rapporter les médicaments collectés auprès des sympatisants pour l’Association Synergie Toulépleu (anciennement ARTP).

Nous avions démarré la mise en place d’un autre projet : réaménager la bibliothèque du Lycée, lorsque la guerre a éclaté. Aujourd’hui, la vie reprend petit à petit dans la ville, le projet prendra une autre orientation, mais nous voulons rester motivés pour cette cause et celles à venir.

Ce week end, l’association a organisé un picnic pour nous retrouver, amis et membres de l’association, tous ceux qui nous ont soutenus avant et pendant la crise, et qui comptent travailler avec nous.

L’idée de ce picnic c’est de partager un repas et une journée ensoleillée ensemble, avec, pour seul critère, une petite participation libre pour ceux qui le souhaitent.

Notre slogan, c’est :FAIRE PLUS AVEC PEU.

La cagnotte aide à couvrir les faux frais du fonctionnement de l’association.

Bref. Ce week end donc, nous avons comme tous les ans, réuni une cinquantaine, adultes et enfants, à Trocadero. Il y en aura d’autre en intérieur par mauvais temps. La journée a été merveilleuse. Nous nous sommes séparés vers 18 heures trente, heureux et satisfaits pour la cagnotte.

Quelques images pour vous donner un aperçu de la journée. Et des vidéos sur WAT TV.

BOnne journé à tous.

Retour à la maison!

Un adage dit: « Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transformera jamais en caïman. »

Africaine de naissance, française d’adoption,  je n’ai pas eu besoin de m’intégrer; je l’étais avant même de venir ici. Cependant, je reste africaine dans mon coeur. C’est pour cela que je ne tourne pas le dos à mes racines, à mes traditions.

Si vous avez suivi les événements qui nous ont frappés depuis le vingt huit novembre 2010, vous savez comment une centenaire a défié la mort.

Nul n’est éternel! C’est vrai, mais si les bombardements ne les avaient pas contraints à se priver, à ne se contenter que d’une cuillère de riz par jour. A vivre le calvaire pendant trois mois (le temps qu’a duré le conflit), elle serait peut être encore quelques mois, voire un an avec nous. Elle serait partie paisiblement retrouver les siens.

Hélàs, l’homme propose et Dieu dispose.

Le week end dernier, nous avons tenu à lui rendre un dernier hommage, de façon traditionnelle et moderne.

Chez nous, on ne pleure pas une centenaire, on l’accompagne à sa dernière demeure dans la joie et l’allégresse. C’est ce que nous avons fait avec le noyau familial ici, et quelques amis qui sont venus nous soutenir. C’est le moins que nous pouvons faire pour adoucir sa route.

Un bref compte rendu de la situation pour dire combien cette réunion nous a tous replongés dans nos racines, combien cet instant nous a séché de larmes: La tante Tchéhigninon vivait enfin tranquille, depuis la crise de 2002 avec son fils à la capitale.  Fin 2010, un nuage se dessine à nouveau à l’horizon. Une pluie de bombe s’abat sur la ville. Des gens bien intentionnés (convaincus d’oeuvrer pour le bien de la population, créent des blocus: banques fermées, transferts d’argent supprimés, terreurs à l’ordre du jour. Bref. Tchéhigninon n’a pas survécu à celle là. Villages brûlés à l’ouest. Dans le sien, il ne reste plus de trois maisons, dont la sienne réduite de moitié. Des méssagers ont été envoyés au Libéria. Son frère de 70 ans, et quelques cousins sont revenus, bravant les risques, pour désherber ce qui reste du village avant l’arrivée de sa dépouille. Trente personnes, les plus courageux, l’accompagnent jusque chez elle. Ils dormiront, c’est sûr, à la belle étoile.

Le week end du 11 était à la fête. Nous avons invité un musicien de la région, qui heureusement pour nous, chante aussi. Accompagné de deux de ses collègues, ils ont assuré l’animation jusqu’à l’aube.

Mais avant de partager avec vous quelques minis vidéos, je vous invite à écouter John Denver et à visionner cette petite vidéo réalisée à un festival de Country l’année dernière?

Le temps est au rire et à la joie… alors, ne vous privez pas.

Take me home

 Little country dancer (take me home)

Veillée comme chez nous

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvrh_3tvql_.html

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvsv_3tvql_.html

Après la guerre : les médias retrouvent leurs plumes

La guerre a eu lieu avec ses morts, ses massacres, ses bombardements…

Et soudain, ils retrouvent l’ouïe, la parole, la mémoire, et leurs plumes. Cela peut nous reconforter, pas ramener les morts, ni la confiance en l’Humanité ou aux rapports entre humains. Oui on peut toujours dire « c’est mieux que rien ».

Mais mieux pour qui? Pour nous qui avons survécu à cette horreur par procuration? Mieux pour ceux qui l’ont subie? Et qui continuent de subir en silence? Qui peut avoir une quelconque préférence pour le mieux d’aujourdhui, d’il y a quelques semaines, lorsque subitement certaines presses commencent à parler de guerre et massacre en Côte d’Ivoire, alors que pendant trois mois, nous avons subi les messages en bloucle qui n’accablaient qu’un individu, lorsque des gens tombaient sous les balles à l’ouest, à Abidjan, dans tout le pays?

On nous parle de 1000 morts à Duékoué. Croyez vous que l’Ouest se limite à Douékoué? Et les villages entiers brûlés avec leurs habitants  au delà de duékoué? Ce sont des chiens peut être? Pourquoi ne sont-ils pas sur le terrain? 1000 morts pendant la prise de l’ouest, on le leur a souflé ou ils y sont allés pour constater l’information?

De toutes façons nous n’en sommes plus là? Ils peuvent mener leurs enquêtes, réduire le nombres de morts à trois ou à zéro, qu’est ce que cela va changer pour les survivants?

Rien du tout. On peut se donner bonne conscience en publiant aujourd’hui ce que tout le monde disait depuis le début, ce que tous savaient mais taisaient pour ne pas être mis à l’index.

Toutes ces vérités,  il aurait fallu les dire avant le bombardement, avant les décisions de l’ONU, l’ONUCI et compagnie. Ces vérités, il aurait fallu les dire à l’Assemblé Nationale, il aurait fallu les faire lire à la population. Les informer. Ils le découvre aujourd’hui alors qu’ils se sont fait une opinion autre pendant les trois mois du conflit ivoirien.

Merci tout de même d’essayer de dire l’autre vérité aujourd’hui même s’il est un peu tard pour beaucoup.

Pour ceux que cela peut intéresser, l’Humanité a écrit :

L’onction du sang à Abidjan

Stephan Oberreit : « Les Guérés étaient pris pour cible »

http://humanite.fr/24_05_2011-stephan-oberreit-%C2%AB-les-gu%C3%A9r%C3%A9s-%C3%A9taient-pris-pour-cible-%C2%BB-472881

Témoignages : « Ils leur on demandé de présenter leur carte d’identité. Puis, ils ont exécutes »

Plus de 1 000 morts dans l’ouest de la Côte d’Ivoire selon l’ONU

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/05/26/plus-de-1-000-morts-dans-l-ouest-de-la-cote-d-ivoire-selon-l-onu_1527839_3212.html#xtor=RSS-3208

Epuration ethnique

Nous n’oublions pas ceux qui sont tombés!

Le nouvel observateurs du 12 mai 2011 dénonce une épuration ethnique à l’ouest.

C’est gentil et courageux de leur part même si je dirais qu’ils font les médecins après la mort. Ce n’est pas un jeu de mots uniquement, mais la réalité.

Il y a eu des massacres dans tout le pays. Ils le savaient tous et tous se sont tus, tous ont feint d’ignorer ou de voir ce qui se passait.

Tous et pas un seul n’avait plus aucune conviction politique ou humanitaire.

Ils se sont bouchés les oreilles, les yeux.

On peut leur dire merci tout de même d’écrire enfin quelque chose. Même si cela ne ramènera pas les morts.

Le nouvel observateur du 12 mai parlait donc d’épuration ethnique.

Un extrait de la note de Théophile Kouamouo vous en dira plus. Moi je suis vidée, anesthésiée, résignée et haineuse. La vie suit son cours et je regarde les autres, ceux là qui ont applaudi les massacres, ceux qui ont cautionné toutes ces tueries, de façon active ou passive.

Si dieu était un parti politique, je me demande aujourd’hui si j’y adhérerais. peut être y reviendrai je un jour. Quand on est élevé dans la religion, on reste imprégnée d’une maxime qui prône le bien rendu pour le mal. pour le moment, j’en suis incapable.

Oui. Laissons le temps faire, et je vous dirai si Dieu ou ceux qui dirigent le monde d’aujoud’hui, réussiront à fermer cette plaie.

Cliquez sur cet extrait, vous aurez l’intégralité du texte.

« Carrefour est le premier quartier sur leur chemin. Ils encerclent les maisons. Les hommes sont triés, leur carte d’identité examinée. Un nom malinké : la vie sauve. Une carte d’identité ivoirienne, un nom guéré : une balle dans la tête. Dehors les femmes sont à genoux. « Ils nous forçaient à chanter leur gloire, à répéter : « Guerriers ! Guerriers ! », dit Julie, une habitante. Les assaillants se divisent en trois groupes : « Les tueurs, les pillers et les gâteurs… Les gâteurs, c’est ceux qui arrosaient nos maisons d’essence avant de mettre le feu. » Un curé et ses enfants de choeur sont surpris devant l’église : « Quel est ton parti ? – Le parti de Jésus-Christ. – Jésus-Christ ? C’est pas un parti » Ils sont abattus. Au milieu des cris et des explosions, les assaillants insultent leurs victimes : « Vous avez voté Gbagbo !