Elle s’appellait Sarah-Tatiana de Rosnay

Il ya des auteurs que nous aimons lire, des auteurs qui nous marquent à jamais. Le problème souvent est de ne les connaître qu’à travers leurs oeuvres; la chance avec  Tatiana de Rosnay, c’est d’avoir croisé son chemin sur Myspace. Je n’avais jamais rien lu d’elle auparavant. Dès lors, je me suis mise en quête de ses romans, pour devenir une lectrice assidue; le dernier à paraitre:

« Elle s’appelait Sarah », de Tatiana de Rosnay, Editions Héloïse d’Ormesson, 368 p., 22  raconte l’histoire d’une jeune femme américaine partie sur les traces d’une petite fille juive victime de la rafle du Vel’d’hiv’.

Paris, 16 juillet 1942, 4 heures du matin. La police française fait irruption dans l’appartement des Starzynski, au coeur du Marais. La consigne est claire : les enfants aussi sont embarqués. Pour sauver son petit frère, Sarah le cache dans un placard qu’elle referme à clé en promettant de revenir lui ouvrir très vite. Mais, transférée du vélodrome au camp d’internement de Beaune-la-Rolande, elle comprend qu’il n’y aura jamais de retour. A moins de s’enfuir. Ce qu’elle parvient à faire, mue par l’obsession tenace que son petit frère continue de l’attendre.

Paris, mai 2002. Chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’d’hiv’ pour son magazine, la journaliste Julia Jarmond découvre le calvaire des 4 000 enfants juifs raflés, et celui de Sarah en particulier. Intriguée par sa disparition, elle cherche à savoir ce qu’est devenue la petite fille. Soixante ans plus tard, via l’appartement de la rue de Saintonge, son enquête perce des secrets qui impliquent sa belle-famille et chamboule son couple.

Lisez le et si vous souhaitez échanger avec Tatiana de Rosnay, allez là FIG TREE ou ici http://profile.myspace.com/yansor.

I know why the caged bird sing/ Pourquoi l’oiseau en cage chante?

 Aujourd’hui je sais!

Now i know!

Now I know why the caged bird is singing,

No matter how strong the barriers around are.

The caged bird can fly higher and higher,

Braving the thunder storm.

The caged bird must keep going,

One step after another

Because his day has come

The bird is tiny, he may seem helpless

Don’t be mistaken

Though a bird is tiny,

In spite of his being in jail,

He knows how to sing

And THERE lays his strengh.

Willykean

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La première fois que j’ai lu cette autobiographie de Maya Angelou, je l’ai traité de façon superficielle. L’humour avec lequel elle dépeint même les plus sordides des événements qui ont marqué son existance, ne peuvent vous laisser de marbre.
Mais faut il s’arrêter à cela? Doit on rire et fermer toutes les portes à toutes  ces injustices que L’auteur dénonçait dans cette oeuvre poignante?
Le récit de Maya Angelou est une fresque pétrie d’humour et de révolte. Poignante, drôle et étourdissante, c’est l’ histoire autobiographique de la douleur qui accompagne la perte d’innocence d’une jeune fille.I know why the caged bird sings

Abandonnée par sa mère à trois ans. Elle est victime d’isolement total au sein de la  société ségrégationiste de ces années là.

Maya Angelou a une façon assez subtile de combinee faits et fiction. Vous êtes happés par l’histoire. Vous sembler vivre son histoire, son époque.

Deux thèmes traditionnels  s’illustrent dans son roman: le riomphe sur les obstacles et la recherche identitaire.

C’est l’histoire d’une jeune femme qui a dû surmonter les violences masculines et celles faites aux noires, elle a été confrontée à la haine raciale, au manque de pouvoir et de l’impuissance du Noir.

A la fin du livre, Maya apprend à accepter son défi, son fils né du viol dont elle a été victime. Encore une enfant elle-même, Maya Angelou doit assumer sa responsabilité de mère.

« we shall overcome »

D’après Maya Angelou, son plus grand défi, c’est d’apprendre à se défendre sans pour autant devenir une brute, sans laisser la colère et la déception dominer sa vie. Le grand défi est pour tout le monde.

 « I don’t remember who, but someone once said something like « one death is a tragedy, but a thousand deaths is just statistic ».

 
Je sais pourquoi l’oiseau en cage chante.
Si le hasard fait que vous tombez sur ce livre, lisez le, il en vaut la peine.
 

Vous souhaitez en savoir plus sur ce roman? Allez là: Cliffnotes ou Ici

 

 

 

 

AUTANT EN EMPORTE LE VENT/GONE WITH THE WIND

Le premier miracle s’est donc produit dans le train avec la rencontre de l’éditeur qui fera  la gloire de Margaret Mitchell.

Un autre miracle ne tarda pas à se produire; L’éditeur ayant flairé une véritable mine d’or. Avant même que l’ouvrage ne fût mis sous presse, il l’avait déjà vendu  pour le cinéma au producteur Selznick.

david-selznick0001Selznick décida de le faire tout seul, sans l’appui des grandes compagnies. Il engagea Clark Gable, Leslie Howard, Olivia de Havilland. Mais il manquait la figure centrale de l’oeuvre, Scarlett O’Hara.

Toutes les grandes stars  de Hollywood en rêvèrent: Norma Shearer, Katharin Hepburn, la française Claudette Colbert, Paulette Goddard…, Bette Davis. Mais Selznick continua de chercher sa Scarlett. La Scarlett O’HARA dont il rêvait, la jeune fille à la fois pure et perverse, égoiste et courageuse, cruelle et sentimentale, autoritaire et soumise, ne pouvait être aucune de celles-là.

Puis au delà de toute attente, il remarqua en  faisant défiler des bouts d’essai, ce visage étroit et ardent, cette brune chevelure qui retombait sur ces épaules frêles, cet ensemble de grâce et de coquetterie. Une jeune fille de dix sept ans, fille d’un officier de cavalerie de l’armée des Indes. Elle s’appelait Vivien Hartley, devenue Vivien Leigh par le mariage; ce fut la plus grand surprise du casting.

Voici la Scarlett OHARA qu’il cherchait!

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A suivre



AUTANT EN EMPORTE LE VENT,GONE WITH THE WIND

Autant en emporte le vent!

Autant en emporte le vent!

 

J’ai lu le roman avant de le voir sur grand écran. L’histoire de ce livre a fait couler beaucoup d’encre. On parle souvent de mode vintage, moins de films comme celui-là. Une histoire très attachante, polémique aussi mais très populaire. Le succès énorme du roman puis des films qui en sont dérivés a dépasser les frontières.

 

margaret-mitchell0001La semaine dernière, en cherchant sur Youtube des vidéos de la Famille Bonanza, je suis tombée sur Gone with the Wind, Autant en emporte le vent,  roman de Margaret Mitchell,prix Pulitzer.

 

L’histoire de ce livre aurait pu être aussi « banale » que celle de bon nombre de de manuscrits adressés par des aspirants auteurs au éditeurs. Si le destin n’avait pas fait se rencontrer l’auteur et celui qui l’éditera avant de céder les droits à son ami éditeur qui en fera un des succès du Grand écran de tous les temps.

 

N’ée en Georgie, dans une province du sud qui fut le champ de bataille de la cruelle guerre civile de 1862, Margaret Mitchell mis trois ans pour écrire l’histoire d’une jeune fille du Sud, Scarlett O’Hara.

 

Elle apporta son Œuvre à un éditeur de New York qui la refusa sans même l’avoir lue. Ce roman aurait connu le même sort que la plupart de roman d’inconnus,: oublié au fond d’un tiroir si le miracle, n’était intervenu. Margaret Mitchell fit la connaissance d’un voyageur qui partaigeait la même voiture qu’elle. C’était un éditeur. Lorsqu’elle lui raconta qu’elle venait d’écrire un roman, il prit la liasse de feuillets et commença de les lire. Il ne leva les yeux qu’à la fin  qu voyage et réalisa alors qu’il tenait là un chef d’œuvre, l’œuvre d’un grand écrivain.

 

Ce fut le début d’une histoire hors du commun pour l’auteur et son roman, le seul qui l’a rendit célèbre à jamais.

 

La suite à venir

 

 

 

Passions d’une vie: un morceau de willykean

Ce post s’adresse particulièrement à Kassoumay, Sublime, Jassure , André et Mademoisellelek. Kassoumay se demandait si je travaillais dans la mode, J’ai promis de lui ouvrir ma page myspace afin qu’elle puisse faire un petit tour d’horizon de mes passions. C’est fait.

J’ai tenu à remettre ma page défilante en post. Certains parmi vous l’ont certainement déjà vu, rien ne vous empêche de le revoir…Comme vous l’avez lu sur mon profile entier. Je suis « gourmande » d’une multitude d’activités. La photo, l’écriture, la musique, le cinéma (toutes les vidéos de la rubrique « ON THE ROAD AGAIN ou sur la route) ont été réalisées par willykean. Toutes les photos aussi; tout ce qui fait que JE SUIS CE QUE JE SUIS

Lorsqu’elles ne sont pas de moi, je précise la source.

La mode est ma passion, je vis et je respire la mode. Il faut avouer que je n’en vis plus aujourd’hui. Difficultés financières avant l’heure, eh oui, je n’avais pas de financier derrière pour me soutenir…

Mais je reste une fashion addict, une addict tout court (blog, mode, litterature, musique, dessins, cuisine, cinéma, sport, tout ce qui peut participer à mon épanouissement)

Dernier hobby en date: l’apprentissage du chinois!

FEMMES REBELLES

 

Moi Phoolan Devi

 

Passion, dégoût,révolte… le récit de sa vie vous inspire cette confusion de sentiments. Elle vous fait prendre réellement conscience du calvaire des femmes indiennes de basse caste ; impuissante à diriger leur propre vie, soumise à leur mari ou aux chefs locaux. Elles ne sont même pas considérées comme des êtres humains: femmes-objets sans aucune dignité jouant un rôle social très réduit. Certaines descriptions sont à la limite du supportable. Tout le monde ferme les yeux, tout le monde fait mine de ne pas savoir.  Tout le monde c’est vous, moi, toutes ces femmes pour qui la lutte  pour la parité homme femme n’a rien de comparatif à celle des Phoolan Devis.

La rebellion de Phoolan devis a permis de faire évoluer les choses dans l’inde d’aujourd’hui.

Résumé du livre

Phoolan Devi fait partie de ces rares personnages qui, de leur vivant, semblent tout droit sortis d’une légende… Née au coeur de l’Inde dans une famille de basse caste, elle est destinée à l’esclavage de l’ombre. Mariée à onze ans à un homme trois fois plus âgé qu’elle – abandonnée puis violée avant d’être enlevée par des hors-la-loi, elle se rebelle et devient la célèbre reine des bandits. Pendant trois ans, à la tête d’une véritable armée, elle a frappé l’imagination d’un continent tout entier, volant aux riches pour donner aux pauvres, à la poursuite d’une vengeance jamais assouvie contre la brutalité des hommes… Pour toutes les femmes du monde, Phoolan Devi est le symbole de la révolte et du combat. Son témoignage est une main tendue à toutes les humiliées du monde.

Le vie de phoolan ne se résume pas à la lutte armée. après avoir purgé sa peine en prison, Phoolan en est sortie et s’est engagée dans la politique. Elle fût assassinée devant chez elle par des inconnus, jamais retrouvés….

Pour en savoir un peu plus, allez

Une autre femme s’élève contre les injustes, la corruption et la ségrégation dont les femmes sont l’objet. C’est Sampat Pal

Résumé de sa biographie

« Sampat Pal peut nous aider »…

 

 
 

 

Dans les hautes montagnes de l’Uttar Pradesh, la rumeur court :une femme s’est levée, seule, face à la loi du plus fort. Elle se nomme Sampat Pal, et elle rétablit la justice, à coups de bâton s’il le faut. Elle s’est donnée pour mission de défendre les femmes battues, les pauvres spoliés de leurs biens et les intouchables. Comment cette petite fille, issue de la modeste caste des Gadarias est-elle devenue une telle combattante? Une rebelle de la justice?
C’est son histoire qu’elle raconte ici. Enfant, elle a appris à lire cachée derrière un pilier de l’école, inaccessible aux pauves. Mariée à 12 ans, elle s’est d’abord défendue elle même contre l’injustice de sa belle famille. Elle  a ensuite défendu un voisin, l’amie d’une amie… Mais il est dangereux de défier les puissants: des dada, des tueurs à gages, ont été payés pour l’éliminer. Avec ses enfants, Sampat Pal a dû tout quitter, sa maison, son village. Elle a alors compris que l’union fait la force. Elle a sillonné les communes voisines pour ralliers d’autres femmes à sa cause. Le résultat ne s’est pas fait attendr. Aujourd’hui, son Gulabi, le gang des saris roses, réunit trois mille femmes. Véritable héroine, Sampat Pal a changé la vie de centaines de personnes autour d’elle, et son combat ne fait que commencer.

Sampat Pal Devi vit dans l’Uttar Pradesh, en inde. A 47 ans, elle est fondatrice et  leader du Gang des Saris Roses, depuis deux ans.
« Nous ne sommes pas un gang au sens habituel du terme. Nous sommes au gang de justice » précise-t-elle.
Elle est aujourd’hui une figure phare de la lutte pour le droit des femmes, en Inde et dans le monde… 
Ces deux femmes auraient dû se rencontrer avant….

Doit-on répondre à la violence par la violence?

 

 

 

Coeur de feu, mon enfance assassinée par Senait Mehari

Le roman d’un ex enfant soldat.

La guerre fait des ravages. Elle bouleverse vos vies, elle transforme des humains en machine de guerre, prête à tout détruire sur leur passage. La guerre n’a pas de visage, elle est à la fois violente et sournoise, douloureuse.

En temps de guerre, c’est la loi de la jungle qui prévaut: vivre ou mourir, peut être vivre à tout prix. Et pour rester en vie certains, surtout des enfants sont prêts à s’enroler dans les milices, à d’autres par contre on ne laisse pas le choix.

Senait Mehari est de ceux là.

Abandonnée par sa mère désormais inapte à jouer son rôle de mère protectrice, Senait passe les premières années de sa vie dans un orphelinat, puis finit dans une unité de rebelles. Elle a connu  toutes sortes de corvées: enterrer les corps des combattants (enfants pour la plupart, comme elle), porter les kalachnikov presqu’aussi grands et plus lourds qu’elle. Moments de détresse insoutenable sans parler des viols répétés des soldats. Elle y a survécu. Puis un jour, son oncle déguisé en bedouin est venu l’extraire de l’unité et elle a pu enfin rejoindre son père exilé en allemagne, à Hamburg. Là elle rencontre l’amour.

Sa passion pour la musique l’a entrainée dans une girls band, avant qu’elle ne décide de voler de ses propres ailes. Aujourd’hui Senait est une star de la chanson en allemagne et le livre qui retrace son parcours d’enfant soldat est un bijou: poignant et très instructif, surtout pour nos petits chérubins, qui se lamentent dès qu’ils ont un bouton mal placé….

L’histoite de cette enfant est retracée dans COEUR DE FEU

En voici l’extrait:

Extrait du livre :
L’enfant de la malle

Lorsque je sortis pour la première fois de la maison de mes grands-parents, une bande de gamins du voisinage passa devant moi dans la ruelle poussiéreuse en criant :


– Senait, l’enfant de la malle ! L’enfant de la malle est arrivé !
Leurs hurlements rauques m’effarouchèrent, mais ils ne savaient pas plus que moi ce que signifiait «l’enfant de la malle». Ils ne faisaient que répéter ce qu’ils avaient saisi au vol dans les conversations des adultes. Ce n’est que bien plus tard que je sus pourquoi ils m’avaient appelée ainsi.

Mes parents s’étaient séparés avant ma naissance et mon père ne voulait plus entendre parler de moi. Sans argent et avec un enfant sur les bras, ma mère sombra dans le désespoir. Adhanet, c’était son nom, venait d’arriver à Asmara. Sa famille venait d’Addis-Abéba, en Ethiopie ; celle de mon père d’Adi Keyh, une petite ville des hauts plateaux de l’Erythrée. Ces deux peuples se faisant la guerre depuis plus de quinze ans, on peut aisément comprendre que cette situation n’était pas facile à vivre : un enfant né de cette alliance jetait la honte sur ses parents.

Mon arrivée était donc, pour différentes raisons, bien peu souhaitée. Aussi, quelques semaines après ma naissance, ma mère prit la décision de se débarrasser de moi. Toutefois, elle n’osa pas me supprimer et choisit un compromis entre l’infanticide et l’abandon : laisser le destin décider de mon sort.

 

Kerouac et la Beat Generation

Sur la Route, On the Road

 Résumé du livre

Sur la Route‘ est le livre clef de la beat generation. C’est le récit des errances de l’auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l’accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d’un jour, Kerouac s’abandonne à la loi du hasard, à la recherche d’une fraternité réelle. ‘Sur la route’ est le compte rendu de cette quête, de ses moments d’euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs.  

Encore plongée dans mes années disco cette année là, il n’y avait aucune chance où très peu de laisser mon esprit s’imprégner de cette vague née dix ans avant ma naissance. Cependant, ce professeur avait réussi un tour de force: marquer nos exprits habités par une rebellion autre que celle qu’il essayait de nous faire adopter.

La preuve, 27 ans plus tard, je me souviens encore et pour vous dire que j’admire les Beatniks et kerouac en particulier. Cela va de soi; je n’ai lu que son œuvre, en particulier Sur la Route.

Cette route qu’il a arpenté d’un bout à l’autre de l’Amérique, nous l’avons suivi avec lui, de façon virtuelle. Contrairement à ce que l’on peut croire, il n’y a pas que Internet pour faire pénetrer le monde de la virtualité. La litterature aussi joue ce rôle. Jamais sortie de ma capitale, A quatre vingt dix pour cent dans ma cité universitaire, j’ai voyagé avec Kerouac, avec les yeux de ce professeur qui avant de devenir enseignant avait effectué le même voyage que l’auteur. Il ne tarissait pas d’anecdote sur Salt Lake City, San Francisco… Nous y étions sans y avoir jamais mis les pieds.

 

Kerouac a écrit plusieurs œuvres; celui qui m’a le plus marqué est

 

 

 

Sur la Route (Editions Gallimard), livre qui incarne la Beat Generation.

 

 

Sur la route

Sur la Route est le récit de ses errances ; voyageur en auto-stop, logeant chez qui l’accepte, partageant femmes et alcool avec des amis de rencontre, Il s’abandonne à la loi du du hasard, à la recherche d’une fraternité réelle entre les gens. Echecs, passages à vide, moments d’euphorie, une quête infinie de grands espaces, de sensations fortes.. .

Une quête de vérité traduite par l’écriture de poésie, la peinture, la consommation de la drogue, la méditation..

Le « beat » désignait depuis le xix ème siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises.

« Beat » renvoie à la béatitude, à la disponibilité qui ouvre une nouvelle perception du monde. »

Dès la publication de « Sur la Route »  en sptembre 1957, le mouvement beatnik se répandit en Amérique: des dolescents déguisés en clochards crasseux, cheveurx longs et nu-pieds.

« Kerouac le clochard céleste, lampant sa gnôle à même le goulot et scandant ses blues à l’escale de la grande-route avait été la star numéro un du mouvement beat qu’une Amérique un peu effarouchée avait vu exploser en 1955-57. La secousse qui, partie d’un clan de copains emportés par le tourbillon d’un narcissisme extatique, avait fini par transformer le paysage culturel, voire politique de l’Amérique et laissa un profond sillage….. »

J’avais une envie irrésistible de vous faire découvrir Kerouac et la Beat génération, et puis tenez, ne suis-je pas une beatnik ? Je suis une barefooter, mais je ne me « shoot pas » ou si !

Je me shoot au macarons et au chocolat and i love to be on the Road again. Je suis une Kerouac contemporaine, je vais sur la route, rencontrer les autres, tous assez “fou”, comme moi , amateurs de grands espaces et de nature, faire des randonnées pied-nus en bretagne ou ailleurs.

Quelques phrases des esprits torturés  des beatniks que j’ai beaucoup aimées. Vous pouvez lire l’intégralité sur ce merveilleux site que j’ai découvert de façon fortuite en me documentant sur La Beat Generation.

 

CITATIONS

Les seuls gens vrais pour moi sont les fous, ceux qui sont fous d’envie de vivre, fous d’envie de parler, d’être sauvés, fous de désir pour tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais et qui ne disent jamais de banalités, mais qui brûlent, brûlent, comme des feux d’artifice extraordinaires qui explosent comme des araignées dans les étoiles, et en leur centre on peut voir la lueur bleue qui éclate et tout le monde fait « Waou ! » —— Jack Kerouac. —— ! »

Extrait de Livre

Jack Kerouac, On the Road

Derrière nous s’étendait l’Amérique et tout ce que je savais de la vie… Nous avions enfin trouvé le territoire magique au bout de la route, et jamais nous n’aurions pu rêver d’une si vaste étendue de magie. 

… Sans compter que Lucille ne me comprendrait jamais parce que j’ai du goût pour trop de choses que je mélange, m’attardant à courir d’une étoile filante à l’autre jusqu’à temps que je me casse la figure. Voilà ce que c’est que de vivre dans la nuit, voilà ce que ça fait de vous. Je n’avais rien à offrir à personne que ma propre confusion.

 

« … Nous allons savourer Denver ensemble et voir ce qu’ils font tous, encore que ceci nous importe peu, l’essentiel étant que nous sachions ce qu’est le it et que nous ayons le sens du tempo et que nous  sachions que toute chose est vraiment belle. »                                     

Liste des points essentiels:

1. Soyez amoureux de votre vie
2. Soyez fou, soyez un saint abruti de l’esprit
3. Ecrivez ce que vous voulez sans fond depuis le fin fond de l’esprit  
4. Ecrivez pour vous dans le souvenir et l’émerveillement
5. Ne pensez pas aux mots quand vous vous arrêtez mais pour mieux voir l’image
6. Ecrivez de façon que le monde lise, et voie les images exactes que vous avez en tête
7. Composer follement, de façon indisciplinée, pure, venant de dessous, plus c’est cinglé, mieux c’est
8. On est constamment un Génie
   
Les Beats, ça va bien au-delà d’une seule génération !

Règles de Winston Churchill
pour savoir quoi faire de ses livres

  1. Lisez-les.
  2. Si vous ne pouvez pas les lire, prenez-les au moins dans  vos mains et, d’une certaine manière, caressez-les.
  3. Scrutez leurs pages du regard
  4. Laissez-les s’ouvrir là où ils le désirent.
  5. Commencez à lire la première  phrase qui arrête votre regard.
  6. Ensuite, passez à une autre.
  7. Reposez-les sur vos étagères de vos propres mains.
  8. S’ils ne peuvent pas être vos amis, laissez-les au moins être de vos proches. 
  9. S’ils ne peuvent pas entrer dans le cercle de votre vie, ne leur refusez pas, au moins, un petit signe de reconnaissance.     

 

André Gide.

Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis.

 

 [Henry Miller]

Intéresse-toi à la vie comme tu la vois, les gens, les choses, la littérature, la musique – le monde est si riche, il vibre grâce à ses trésors, de ces âmes belles et de grens intéressants. Oublie-toi.

Une seule chose au monde est pire que de savoir qu’on parle de vous, savoir qu’on ne parle pas de vous.

Pour pénétrer dans la bonne société, aujourd’hui, il faut soit nourrir les gens, soit les amuser, soit les choquer – c’est tout.

Il n’est pas recommandé de trouver des symboles dans tout ce que l’on voit. La vie n’est plus alors qu’une suite de terreurs.

Il est parfaitement monstrueux de s’apercevoir que les gens disent dans notre dos des choses qui sont absolument et entièrement vraies.

Il existe deux manières de ne pas aimer l’art. La première est de ne pas l’aimer et la deuxième est de l’aimer rationnellement.

Rien de ce qui arrive réellement n’a la moindre importance*.

Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais.**

 

CE QUE LE PUBLIC TE REPROCHE, CULTIVE-LE. C’EST TOI.
Jean Cocteau, le Potomak.

 

Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée.

Henry James

 

Ce site est très riche et regorge d’informations. Vous êtes les invités virtuels, ceux qui vont s’y plonger en quête de phrases, de pensées à méditer ou tout simplement à acquérir avant de dire un mot à l’hôte lorsque l’on prend congé.

http://aubry.free.fr/kerouac.htm

 http://livre.fnac.com/a189643/Jack-Kerouac-Sur-la-route

 https://willykean.com/2008/06/24/i-am-a-barefooterrandonnee-pieds-nus/