La grande marée du siècle

Ruée vers la marée du siècle.

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Les informations de ces dernières semaines avaient pour « une » la grande marée. Parmi les mots clé : mont saint Michel, marée du siècle, la mer, les vagues, vitesse 118, vitesse du vent et j’en passe. Même lorsque toutes les prédictions  ont échoué, la presse a continué dans son élan. Les proactifs ont dû changer de région. Car la marée du siècle n’était pas là où l’on l’attendait. Le spectacle était plus  impressionnant en Bretagne qu’en Normandie.

Samedi, le réveil n’a pas encore sonné que j’étais déjà sur pied.  6 h 30. Pas du tout équipée pour l’occasion, un pantalon sur l’autre m’a protégée de l’air glacial du matin. Oui, le vent était absent, pas le froid.

Direction Les pré salés. Il fallait arriver avant les autres.  La route était déjà submergée de moitié. Nous avons attendu jusqu’à ce que tout le bitume disparaisse sous la mer.

Mon père ou mon grand père n’aurait pas compris. Je me lève de bonne heure pour admirer la mer.  Les passsions peuvent évoluer avec l’âge et selon l’environnement.

Adolescente,  je courais les bois comme Mungli. Aujourdhui, je contemple la mer, la neige… les poissons des lacs…

Bref. Le soir, c’était le Mont Saint Michel, après la pêche. Impatiente d’être aux premièrex loges, je piétinais de ne pas voir les hommes revenir de la marée.

Enfin il sont là. Après une demie heure d’embouteillage, nous approchons enfin le Mont Saint Michel. Beaucoup ont boudé les navettes. Une marche par un raccourci à travers les champs et des souliers abîmés plus tard, nous arrivons sur le ponton. La foule était rassemblée mais pas au point de me rendre agoraphobe.

Le Mont Saint Michel était là. Ceinturé par la mer. Le spectacle était époustouflant et glacial.  Au bout de la 20 ème photo, je ne sentais plus mes doigts. Il  était temps de rentrer.

Nous avons mis une heure à retrouver notre voiture. Cela fait partir de la distraction. Des fous rire partagés, quelques accidents de personnes plus tard, nous étions en route pour Granville.

C’était Beau, mais si je suis encore de ce monde en 2033, je consulterai un marabout avant de partir voir la marée du siècle.

La grande marée du siècle: le plat gousset à granville

La grande marée du siècle : le plat gousset à Granville

On entend plus parler que de la grande marée, de la vitesse du vent. La marée humaine était au rendez vous. pas cette marée du siècle tant attendue. La marée était haute en effet mais pas aussi spectaculaire que l’on l’aurait espéré. Pas en basse Normandie.

Ce week end c’était la ruée vers le Mont Saint Michel. Mais aussi à Granville ou Bréhal. Vendredi soir nous étions tous agglutinés sur le plat Gousset à Granville.  la marée était presque au rendez-vous, haute mais sans houles.

C’était beau. Il faudra attendre encore 13 ans pour la prochaine grande marée. Ce fût tout de même un week-end merveilleux en bord de mer, en complète communion avec la nature. Rendez vous donc dans treize ans.

Voyage normandie #1

Chose promise….

Je vous livre la suite de week end en Normandie. Ce ne sont pas que des images. C’est toute une histoire. Une partie de l’histoire de ma vie qui me rappelle cette chanson de Frédérique Bérat.

Ma Normandie

Quand tout renaît à l’espérance,
Et que l’hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l’hirondelle est de retour,
J’aime à revoir ma Normandie,
C’est le pays qui m’a donné le jour.

Retrouvez les paroles de cette chanson en suivant le lien.

La Normandie ne m’a pas donné le jour mais c’est tout comme;J’ai aimé et chanté cette chanson sur les bancs de l’école de mon village en afrique. J’ignorais alors la place qu’occuperait la Normandie un jour dans mon existence.

Ce n’était qu’une chanson, que j’aimais beaucoup. Je la chantais mieux que mes camarades de classe. Si bien que j’étais toujours désignée pour chanter Ma Normandie à toutes les fêtes. Encore une aberration si on veut: faire chanter Ma Normandie à des petits africains à l’école primaire… Mais je ne m’en plaignais pas.

Ce que j’ignorais alors c’est que vingt cinq ans plus tard j’épouserais la Normandie, que j’aimerais la Normandie de Frédérique Bérart. et cette Normandie là que je veux vous faire aimer. Chez nous en basse Normandie, vous avez la mer à perte de vue, des plages de sable comme celle de Jullouville, Le Plat Goussé à Granville Même et plus loin le Mont Saint Michel et ses baies….

Cette Normandie que je respire tous les été, dont le vent d’hiver me caresse la peau (encore faut -t-il en trouver un bout) en hiver.

Je l’ai aimé enfant, le hasard m’a fait rencontrer un enfant de Normandie, depuis nous aimons revoir ensemble notre Normandie.

Ces images sont présentées en Slide puisque depuis quelque temps je suis privée des fonctions d’insertion d’images sur mon blog…

Si l’un de vous a une solution miracle, je lui en serais très reconnaissante. En attendant, Vous n’aurez qu’à profiter de mes slides et n’hésitez pas à partager vos impressions avec moi.