Soirée entre filles

Retour avec douceur.

Comme nous disons chez nous, dans mon pays d’origine, « on n’est pas né ensemble ».

D’où de temps à autre, quelques moments privilégiés entre amies., sans mari et enfants.  Souvent c’est avec Francine. Un bon repas, une conversation de fille, accompagnés d’une bonne bouteille. Et l’on rentre chez soi très détendu.

Pas idéal pour la ligne mais que voulez vous?

A quand le prochain?

Vous le saurez bientôt.

Service de Chef à Domicile : projet 2012 de willykean

 

Vous avez 43 jours pour contribuer à la réalisation de mon projet.

Le principe est simple. C’est comme pour My Major Company, Dreamshake. Le Crowsourcing est aujourd’hui une façon assez répandue de donner vie à nos rêves. Amis, proches, contacts de réseaux sociaux, tous peuvent participer.

Porteur de projet vous propose des contreparties à la hauteur de vos dons.

Mon projet à moi?

Très simple. Le principe c’est de toujour vous rendre la vie facile. VOus permettre de recevoir chez vous sans vous soucier du détail. Chef à Domicile: le projet idéal pour les mères de famille pressées, les cadre débordés, les amoureux désireux de surprendre leurs fiancé(es)….

Alors n’attendez pas. Je n’ai que 43 jours pour collecter des fonds.

Pour les détails, cliquez sur mon adresse Ulule.

Le Mac Bouf, chez Caroline et Charbel

Voilà bien un an que je n’ai pas mangé chez Caroline et Charbel. QUe je n’ai pas mangé libanais et discuté autour d’un thé avec mes amis.

L’année dernière, je travaillais dans la même rue en face. Je m’attablais régulièrement dans ce petit restaurant libanais familiale, pour déguster les bonnes patisseries de la grand mère, et savourer un thé à la menthe en discutant avec Charbel.

Un moment pour décompresser avant de rentrer chez moi. J’aimais aller là parce que je m’y sentais bien. C’était comme chez moi. Venir là c’était comme me retrouver au pays.

Le Mac Bouf est un bon petit restaurant sympathique, accueillant. C’est la cantine où il faut aller. Selon Marco, un habitué comme moi, il est préférable de choisir l’assiette pixte: viande, chawarma, poulet, mezzés.

Le Liban, c’est depuis le pays. Nous avons commencé par apprécier le Chawarma, puis le Fataya, puis les falafels…

Chez Charbel et Caroline, je prenais souvent une assiette de kébé avec quelques feuilles de salade, et deux feuilletés aux épinards, ne me demandez pas le nom. Je ne saurais vous le dire. C’est Charbel qui me fait réviser au moment de prendre ma commande. Je me sens bien ici. C’est comme chez moi. Venir là c’est comme me retrouver au pays.

Le liban, c’est depuis le pays. Nous avons commencer par apprécier le Chawarma, puis, le fataya, puis, les falafel, ou une brochette de poulet mariné au citron.

Et j’avais le privilège de tester les nouveaux desserts.

La saveur ne s’oublie pas. Le plaisir des yeux n’est pas en reste.

Mon dessert préféré: c’est deux délices. On m’a mainte fois dit le nom mais je retiens à peine. Sans doute que à ce moment là, sous l’emprise du dessert, je n’ai plus d’oreille.

Une sorte de mini crêpe garnie de fromage blanc et confiture de rose, qui repose sur un « ruisseau » de miel.

Un vrai régal! 

Pour celle qui ne connaissent pas le kébé, c’est à base de blé concassé avec de la viande hachée aux oignons, pignonset épices. Il peut se manger comme du tartare ou doré au four.

Le Minotaure

Le Minotaure est une auberge crêtoise, découverte par ma soeur. Elle cherchait un endroit pour fêter son anniversaire.

Le Minotaure se situe au 24, rue de la Huchette dans le cinquième arrondissement de Paris. Plus précisement à Saint Michel. C’est une rue très animée avec bar, night clubs, et des restaurants de toutes nationalités.

Elle y a déjà diné en répérage. Ambiance musicale. Service sympatique. Quatre salles au total. Nous étions installés près de l’orchestre à la demande de ma soeur.

En parlant d’orchestre, c’est un musicien chanteur, accompagné d’un guitariste.

Le repas est très crétois :

Ce que nous ignorions c’est que de temps à autre les serveurs se transforment en danseurs. Entre les tables ou sur l’exigue piste au pied de l’escalier qui conduit à la salle du dessus, ils dansent comme en crète. Avant d’inviter les clients.

Mes deux princesses ont investi la piste, je leur ai emboité le pas, nos voisins, un jeune couple asiatique a mis le feu à la piste aussi.

Nous voilà avec nos foulards autour de la taille, en train de nous trémousser  au son de la musique. Et j’ai fini sur la table. Eh oui.

Au restaurant le Minotaure, lorsque l’un des serveurs vous donne la main, ce n’est pas juste pour vous faire danser sur la piste. En fait c’est pour vous indiquer la table. Et en quelques secondes, avant de comprendre ce qu’il veut, vous vous retrouvez sur une table; (ma fille m’a demandé si ma tête avait touché le plafond. Avec les triplés, il faut s’attendre à tout). Lorsqu’on ne m’interdit pas de chanter ou de danser, on me demande si je ne me suis pas accrochée au lustre ou si je n’ai pas poncé le plafond

Non, j’ai dansé sur la table au Minotaure sans incident.

En tout cas, on s’y amuse bien.

Et au moment de partir, ne étonnez pas de voir des bris d’assiettes. C’est la coutume. Pendant que nous dansions de l’autre côté, dans la salle à la entrée, les clients cassaient des assiettes pour dire aurevoir.

Faites y un tour!

Manger pour manger!

Une salade, cinq centimètres de baguette, une tarte citron.

Ou

Un menu shopping: panini mexicain, yaourt, un mini volvic ou du coca.

Ou

Une salade feta. Un cake au miel.

La liste est longue. Je ne vous donne pas tout.

Disons que c’est à peu près ce que nous, pardons, la plupart des forçats du travail mangent tous les jours que dieu a fait. Parfois au milieu d’une cohu, dans une salle exigue ou dans la rue.

Je me faisais peur lorsque j’étais soumise à ce genre de régime. A me demander si je ne risquais pas de me transformer en feta ou panini ou ou Shawarma.

Le chinois alors n’en parlons pas ou, on remet à demain.

Ce que je faisais dans ces cas là, c’était de partir avec un magazine, ou un livre. Pour me donner bonne conscience. Deux lignes de La folle épopée de Sacha Goldberg, deux feuilles de salade, une gorgée de jus de fruit ou de l’eau.

Franchement! J’en arrivais parfois à me demander pourquoi je mangeais. Pour varier, j’allais au restaurant chinois du coin, ou chez Caroline et Charbel, restaurant libanais. J’étais devenue une habituée et amie. Souvent, sans mentir, j’y allais pour discuter, comme au pays. Il y avait aussi un très bon restaurant japonais, mon menu habituel: brochette de saumon et bol de riz. J’aimais bien le serveur. Mais à force de le voir me marier à mes collègues ou amis, j’ai fini par ne plus y aller.

Bref. Nous mangeons mal. Par manque de temps, de moyens financiers, par habitude. J’ai ingurgité presque les mêmes repas au cours des quatres dernières années où j’ai été employée à Paris.

Pourquoi?

Pour éviter de transporter une gamèle tous les jours de la semaine. Les premières tentatives se sont avérées un échec et j’ai vite abandonné l’idée. La gamèle restait en général sur le plan de travail à la cusine. Des souvenirs de lycée. Une voisine de chambre, surnommée « La gamèle« . Elle ne râtait aucun petit déjeuner ni aucun repas principal. Même malade, elle confiait sa gamèle à quelqu’un pour qu’on lui ramène sa ration.

Voilà pourquoi je ne prépare jamais de gamèle.

Mais salade feta, panini, shawarma, sandwich de chez Paul ont fini par me saturer. A un point tel que j’ai failli me mettre au régime macaron. C’est vrai. Aller chercher mes macarons Place de la Madeleine était une façon de me redonner envie de manger quelque chose.

Trop sucré. C’est vrai. Mais je préfère  parfois manger par plaisir plutôt que de manger pour manger.

Le pire c’est lorsque je reviens au bureau et que j’entends dans la pièce à côté:

Une salade, l’eau, le pain, le fromage blanc…

C’est ma responsable. Le même scénario tous les jours pendant quatre ans. Le débalage, puis le repas pris sur le coin de  son bureau, les yeux rivés sur son ordinateur.

Vous savez, je fais comme elle aussi. Moi c’est les macarons ou le yaourt. Le pire c’est lorsque vous venez juste de laisser fondre un macaron dans la bouche et que le téléphone sonne.

Imaginez un peu la suite.

Je vais vous surprendre mais tout ceci fait partie, dans mon cas, de mon intégration à ma culture d’accueil. On vit quelque part, et on prend les habitudes qui n’étaient pas les nôtres.

Aujourd’hui mon mari m’a encore soupçonnée de me convertir à un quelconque mouvement hippie… Peu à peu, je regarde la viande d’un mauvais oeil. Le poisson aussi. Les saucisses alors n’en parlons pas. Il m’a dit, si tu veux manger comme tu le souhaites, il faut aller au marché.

C’est ce que je faisais avant de me transformer en supermarket housewife. J’allais faire mon marché chez le boucher mardi, vendredi et dimanche. Puis Monsieur m’a initiée au supermarché. Au début j’étais perdue. Et je ramenais toujours le double de ce qui était prévu, et je choisissais toujours le meilleur…

Je passais des heures dans les rayons tant j’étais troublée par cette profusion de marques et de nourriture. Un jour, j’ai arrêté d’aller au supermarché. Mon rôle s’est limité au rangement de la marchandise à la livraison. Un deuxième mini supermaché à la maison.

Ce que Monsieur a dit à table aujourd’hui n’est pas entré dans l’oreille d’une sourde.

Demain je recommence à aller au marcher. Comme avant, comme chez moi. Où les emplettes se font au jour le jour, où les femmes prennent plaisir à discuter avec les commerçants, à marchander, et que les plats sont mijotés avec amour pour préserver l’envie de s’alimenter, le plaisir de partager un repas, de transmettre quelque chose à ses enfants.

Je veux me redonner envie de manger!

Et vous, quel est votre rapport à la nouriture et quelles sont vos idées pour avoir envie?

Restaurant Olympie à Saint Michel

C’est grec, sans fioriture et c’est bon.

J’y suis entrée avec un peu d’hésitation. J’ai vu, j’ai goûté et je suis partie satisfaite.

Hier j’avais envie de manger grec. Avec ma nièce, sa fille, la top model du futur et son papa, non sommes allés flâner au quartier latin. C’est là que nous avons trouvé ce restaurant.

Essayez le.

Restaurant Olympie

13, rue Xavier Privas

Métro Saint Michel

Soupe cambodgienne de poulet au riz

Il ne s’agit pas de mes secrets de mots clé mais faisons comme si. C’est tout de même la requête d’un visiteur qui m’amène à publier cette recette:

La Soupe familiale Cambodgienne : riz et poulet

Pour quatre personnes

Temps de cuisson, 40 minutes

Dans une marmite,

Mélangez le blanc des cuisses de poulets coupés en petits dés

Ajoutez l’équivalent d’un verre de riz complet

Jetez deux gousses d’ail pillées

Versez un litre d’eau

Saupoudrez d’un peu de poivre de Kampot

Une cuillère à soupe de sauce de poisson (facultatif)

Ajoutez y basilic, coriandre et piment

Portez la marmite à ébullition pendant 5 minutes

Puis laisser mijoter en remuant de temps en temps

 Jusqu’à ce que le poulet soit cuit.

Versez la soupe dans des bols

A déguster en famille ou avec des amis!!!

Ben du Cambodge

http://www.kambody.com

Ben a eu la gentillesse de partager cette recette familiale avec vous et moi. Mais il n’y a pas que ça! Le site de Ben est une vitrine culturelle du Cambodge. Il vous fait découvrir des instruments de musiques, le tissu de chez lui et bien d’autres objets à acquérir…

Un diner presque parfait

oeufauxpices-1Les triplés et moi, sommes passés à la période apaisement. L’âge de la puberté les transforme en chef, alors je suis comblée. S’il faut prendre quelques grammes au lieu de m’époumonner et stresser toutes les dix minutes, alors je dis oui, oui, oui.

Tourtelamarinadedeporc-1Les filles rivalisent depuis peu pour nous concocter des repas de Chef! Nous n’avons plus qu’à mettre les pieds sous la table. Hier, j’ai été servie comme une reine par mon Elodie qui a tenue à nous faire un menu complet.

coulideframboiseetpainperdu-1Il m’est tout de même venu à l’esprit d’aller voir ailleurs si le calme régnait mais finalement je suis restée pour répondre à quelques interrogations.

Par exemple:

Maman, comment fait-on la crème de flan? Que veut dire une gousse de vanille? C’est quoi le tamis….

Mais le résultat en vallait la peine. Pour les recettes, je vous prie de patienter car Mademoiselle fait la grâce matinée et puis, les recettes iront plutôt au Voyage culinaire de The Lady on the Road

Bon appetit!