Shopping mère et filles

Cela n’arrive pas souvent. Et pour cause.

Etes vous maman d’adolescente?

Si oui, vous savez certainement de quoi je parle. Parce que ici, les quelques rares fois où je suis acceptée pour le shopping, ça se transforme en suplice. Nous avons rendez-vous le même jour chez l’ophtalmologue. Ce fût donc un concours de circonstance. Parce que les virées shopping sont devenues rares entre filles.

Je savais d’avance ce qu’allait être la fin de mon après midi.

Premier opticien de la rue. L’une des filles se plante devant le rayon « prestige ». Les prix sont exhorbitants. J’essaie de la faire avancer sans succès.

« Tu vois c’est trop cher. Pense aux verres, on ne s’en sortira pas à moins de 600 euros, ça c’est la moyenne. Rien à faire. Ma fille a essayé tous les chanel, dior, Lagerfeld, lacroix… Celles aux verres ronds, carrés,  rectangulaires. Les montures, sobres, dorées, originales. Tandis que sa soeur et moi, faisions office de miroir.

« Montre »

« oh non, ça fait harry potter, c’est fait trop gouvernement, ça fait maitresse d’école ». Et lorsque je trouvais joli, sa soeur avait le chic de me casser.

« ça fait vieux ».

Et elle de répondre: « bon on va jamais y arriver. S’il y en a une qui aime le vieux et l’autre qui critique tout ».

Mon autre fille, a voulu être « sage » ». Elle en a sélectionné deux paires et a demandé le devis au jeune homme du magasin. Moi par précaution, j’ai insisté plusieurs fois pour rappeler au jeune homme que ce n’était qu’un devis.

Premier crime; ma fille a trouvé que je lui ai » mis la honte ». C’est comme ça que ça se dit.

« Maman. Il sait. Pas la peine de le répéter dix fois ».

Au bout d’une heure nous sortons de là avec deux devis pour l’une et rien pour l’autre. Elle a eu le culot de dire à la responsable que rien ne l’intéressait.

« J’irai  chez chris ».

Et la dame  de répondre. « J’irai faire un scandale chez Chris. ainsi il ne vous vendrons rien et vous reviendrez chez moi ».

Nous sommes parties en riant.

Une fois dehors. J’ai voulu savoir quelle sera la suite des événements.

« Nous ferons tous les opticiens de la rue ». L’une voulait que je les laisse seules, l’autre plus diplomate, m’a laissé le choix de partir ou de rester.

« BOn je reste »

« A condition de ne plus mettre la pression sur les vendeurs ».

Et cela a duré trois heures. dans le dernier que j’ai fait avec elles, j’ai heureusement trouvé un tabouret libre. Je me suis assise pour les regarder faire les essayages. Je ne faisais plus de commentaires j’ai laissé le soin à sa soeur de le faire pour deux.

Et puis, rien. Elle n’a rien trouvé qui lui plaise.

Sa soeur a dit des choses que j’ai horreur de prononcer et que je n’ai pas réussi à lui enlever de la bouche.

« P…… Mais tu n’as pas fini de nous faire C. »

A la sortie du magasin j’ai jeté l’éponge.

« BOn les filles, je vais devoir vous laisser finir votre épopée. Je n’en peux plus »

« Mais on t’avait dis de rentrer; C’est toi qui a voulu nous suivre… »

C’était dit. Maman casse l’ambiance et les filles aiment chercher seules.

Le pire c’est que ma fille a conclu que sa soeur et moi ne lui étions d’aucune utilité.

« Je reviendrai avec Harold, c’est son frère. Lui au moins a des avis plus tranchés et utiles. Je reviendrai faire tous les opticiens avec lui. »

C’est gentil pour nous, après trois heures d’errance…

Nous nous sommes quittées là et elles sont rentrées deux heures plus tard, certainement à la fermeture de tous les opticiens. Et les lunettes n’ont toujours pas été renouvellées.

Quand je vous dis que être maman d’adolescentes, c’est tout un travail, mental et physique!

Night club pour tous

Voisin indélicat.

J’adore la musique. Mon voisin aussi. Mais lui est plus fou que moi. Il aime tellement la musique qu’il en fait profiter tous les voisins.

Cet article devait s’intituler « Fan de Johnny ». Parce que la semaine dernière c’était la phase Johnny. Nous avons eu droit au concert de Johnny.

Mon voisin a allumé le feu toute la soirée. A plusieurs reprises mes enfants m’ont empêchée d’aller frapper chez lui pour éteindre le feu ou l’éttaler, lui. J’avais la migraine, je suis sûre que les autres ressentaient la même chose que moi. Mais bizarrement personne n’a bougé.

Je m’attendais  à ce que quelqu’un de compatissant, aille sonner chez lui pour arrêter le suplice.

Eh bien non. Personne n’a levé le petit doigt. Nous avons subi le concert de Johnny sans broncher. Lorsque Johnny a entonné MA GUEULE; je me suis tortillée de rage sur mon canapé et j’ai imaginé comment j’aurais pu m’occuper de la sienne « gentiment ». Il a de la chance le voisin. Mes enfants et leur père jouaient aux médiateurs. Il peut leur dire merci, le voisin.

ohhhhh, comme c’est attendrissant, il nous fait écouter TENDRES ANNEES; là j’ai carrément fondu. Je vais l’adorer le voisin, s’il ne mettait pas si fort sa musique. Il fait trembler mon cerveau, et mon coeur, même mes poumons en souffrent là j’en suis sûre.

J’ai écouté Johnny presque au bord des larmes. Entre plaisir et rage.

Je vous disais donc que  c’était la phase Johnny. Ce soir, j’ai eu le courage d’écrire mon article. Il devrait nous faire régulièrement ses concerts intra muraux.  Ce serait un moyen de me redonner envie, d’écrire, envie d’exprimer ce que je ressens.

Ce soir, j’étais en pleine méditation devant mon pc, lorsque j’ai été sortie de ma torpeur par THE POWER OF LOVE de Céline Dion. Je finirai par l’aimer mon voisin. Il aime tout ce que j’aime, sauf que contrairement à moi, il l’aime trop fort. et ça je déteste. Que dirait t-il si je lui mettais du Brenda Fassi aussi fort que notre johnny?

Et d’ailleurs ce soir c’est un mélange de genre. On est passé de Céline Dion, à BOney M puis à Maria Carey,  je ne l’entends plus. Je suis dans un état second. Possédée, par quoi, d’ailleurs, ? la colère? Je ne sais plus ce que je dois ressentir.

Je vais m’occuper du repas. Ce sera sans doute une façon de penser à autre chose.

Mais ça me démange vraiment d’aller chez lui, montrer ma G.

Que feriez vous à ma place avec un voisin aussi indélicat?

Gaffe à ne pas faire…

Que l’on fait!!

L’une des plus grosses que j’ai jamais faites? Le jour où j’ai failli déclarer que le futur bébé de ma voisine n’était pas de son mari. On ne m’a pas surnomée Miss Gaffe pour rien.

Mais je ne suis pas la seule. Vous avez tous fait une grosse gaffe un jour où l’autre. C’est pour cela que j’ai été indulgente avec une de mes meilleures amies il y a deux ans. Avant tout il faut savoir que nos liens sont particuliers. Elle est du genre à s’inquiéter si je ne lui ai pas téléphoné une seule fois en une semaine. Et habite à deux pas de chez moi.

Des gaffes, elle en fait pleins, comme moi, comme vous. Mais la plus flippante et la plus innatendue c’est celle qu’elle m’a servie à la clinique.

Je sortais d’une lourde intervention. J’avais mis un an et demi à me décider. Puis je me suis jetée à l’eau, en me disant:

 » Quoi que je fasse, le résultat sera peut être le même. Ou je fais l’autruche jusqu’à ce qu’il n’y ai plus d’issue, ou je brave l’intervention chirurgicale avec tous ses risques ».

Et je l’ai fait.

A mon réveil, j’ai rémercié le ciel d’être encore de ce monde.

Ma meilleure amie vient alors me rendre visite, le jour même, dans l’après midi. Au moment où j’ai encore le drain dans le coup, avec un énorme pansement et que je me réjouis d’avoir survécu, que tout le monde est aux petits soins pour moi, qu’on me plaint,  que l’on on m’installe les fleurs, mon ami va faire une de ces gaffes dont elle est championne.

Nous rions, j’oublie un court instant mon état. Puis, soudain, elle arrête de ranger les fleurs, me regarde et l’air innocent, et je suis convaincue que c’était innocent? elle m’interroge :

« Alors? »

« alors quoi? »

« le kyste, il a été analysé? »

« Ah, il est parti à l’analyse.  on attend les résultats ».

« Et si c’était un cancer? »

Comme une douche froide, elle m’a ramenée à la réalité, à la peur du pire.

« Je suis sûre que ce n’est pas une tumeur. »

Mais elle insiste.

« Et si c’en était une? »

Alors tout le monde, son mari, le mien, son fils, arrêtent de parler et attendent ma réponse. Alors, d’un ton très rassurant et convaincant, je lui ai répondu :

« Et alors que veux tu que je fasse? Si on me dit que c’est une tumeur, j’assume. Je ne vais pas me pendre avant que la mort ne m’emporte non? »

Son mari était tout rose et j’ai constaté que la sueur perlait à son front.

J’ai martelé que je ne craignais rien et que même si on m’annonçait que j’avais une tumeur, je croquerais le reste de ma vie à pleine dent jusqu’à la dernière seconde.

Et je crois qu’elle a été satisfaite par la réponse, sans se douter une seule fois que après mon intervention, c’était de loin la question à laquelle j’avais envie de répondre.

Elle a conclu :

« T’en fais pas », et pour enfoncer le clou:

 » tu n’y peux rien de toutes façons, si c’est un cancer. »

Au fond de moi, j’ai dit: évidemment que je n’y peux rien, et ce n’était pas lla peine de me le rappeler non plus.

Jusqu’à ce jour, je sais qu’elle n’a pas réalisé une seconde la teneur de sa question. Elle est ainsi, comme moi, comme certains d’entre vous. Parfois ça sort. On n’a pas fait gaffe! Mais la gaffe est là. Si on peut la rattraper, c’est bien, sinon il ne reste plus qu’à s’en accomoder et à payer le prix de sa gaffe.

Vos plus belles gaffes à vous?

Réveillon, FN et gags

Ah le réveillon!

Cette année le réveillon a été vraiment super, avec un peu plus de piment.

Devinez ce que l’on peut faire avec deux FN, qui préfèrent ne pas trop cotoyer de couleur, des brésiliens de toutes les couleurs, et des africains foncés pour la plupart et une malgache?

Notre réveillon était assez coloré, avec en prime, deux invités qui, avaient dû se tromper de fête. Tout est arrivé par cette magnifique jeune femme, mariée à l’un des comparses.

Notre ami, le mari de l’hôtesse, continue de penser qu’ils se sont trompés de bord et de fête. L’un deux était seul, et a tenté de faire la sangsue avec toutes les femmes mariées ou célibataires de la soirée.

Nous avons fait deux voitures, ma soeur est arrivée la première à la fête. Nous, cinq minutes après elle. A peine suis-je entrée qu’elle a fondu sur moi pour me chuchoter à l’oreille:

« Attention, ils sont FN. Bertrand m’a mise en garde. Ils n’aiment pas trop les colorés ».

J’ai d’abord failli m’énerver après notre ami. Etonnée de savoir qu’il nous invite chez lui en même temps que des individus qui n’aiment pas les « gens de couleurs ». Puis je me suis dit: eh bien tant pis pour eux. Ils n’avaient qu’à aller ailleurs!

L’un des FN, le plus à côté de ses pompes, celui marié à une malgache très foncée, ne quittait pas sa casquette. Il l’a gardé durant tout le réveillon. Cette casquette était marquée CIA. Alors tout le monde a convenu de le surnommer CIA. Quant au prénom de son ami, je ne m’en souviens plus. Le drageur nous dirons. Après avoir gavé ma soeur de ses périples africains presque d’esprit colonialiste, il s’est jeté sur moi au moment des voeux.

« Ah la plus belle de toutes. Je te garde, je te garde. »

Je réussis à me dégager pour retrouver la piste de danse sous le regard malveillant de CIA.  Le « déjanté » me retrouve là bas et essaie de m’attraper pour danser. Les yeux de mon époux vont sortir de leurs orbites, mais il sait que je peux m’en sortir toute seule et très vite.

Ouf, je m’en débarrasse et très vite il s’en prend à ma soeur. Après une danse elle s’échappe aussi et alors Monsieur FN s’attaque au chien. Puisque plus personne ne veut danser avec lui, il a choisi Tilly, c’est le nom de la chienne, comme cavalière. Sécouée à gauche puis à droite, la pauvre chienne tremblait comme une feuille, jusqu’à l’intervention quasi musclée de sa maîtresse.

Pendant ce temps, CIA observait tout de son poste. Comme il a vu que sa femme commençait à s’amuser, il l’a rappelée très vite à l’ordre. Et voilà notre couple en manteau dans une maison chauffée, en plein réveillon.

Je passe tous les détails.

Cela s’est corsé au moment où Monsieur FN a commencé un strip tease. CIA a voulu filer à l’anglaise ou à l’américaine. C’est là où il y a eu cette vidéo gag dont je parle. Notre ami, croyait avoir éteint sa caméra. Il n’en était rien. Et le lendemain, quand il nous a repassé les vidéos de la soirée, nous avons été témoins d’une bande son de ce qui s’est passé dehors.

Notre ami avait rattrapé CIA dehors pour lui sommer de reprendre son ami.

« Où allez vous comme ça »

« mais revenez, ne le laissez pas là. »

« Mais que voulez vous que j’en fasse. »

« Mais arrête », ça c’était la femme de CIA;

« Non je n’arrête pas. Vous l’avez amenez, vous le reprenez savec vous. Je ne veux pas qu’il s’incrustre chez moi ».

Un échange de 10 minutes sans images. Toute l’assistante, avec une rétrospective des événements de la veille se tordait de rire.

Ce sont des gens que nous n’oublierons jamais. Ils n’ont pas réussi à nous enroler mais à mettre plus de piment à notre réveillon.

Bonne journée

Nul n’est censé ignorer la loi/Everybody is presumed to know the law!

Je continue avec mes histoires anciennes. Ma nièce et sa fille étant en vacances chez moi, j’ai moins de temps à consacrer à mes recherches. Alors, je vous sert des anecdotes rééditées.

En espérant que vous passerez de bons moments avec et sans moi.

Cette histoire m’est arrivée en 2007 pendant mes vacances dans mon pays d’origine.

A côté de cette mésaventure les gags avec l’une des triplées, un peu plus « blanche » que son frère et sa soeur ne sont rien du tout; on m’a souvent prise pour la nannie. Une surveillante a même exigé ma pièce d’identité pour s’assurer que j’étais bien la maman.

Bref. Quand on est en afrique, à la frontière entre deux pays limitrophes, et que l’on réalise soudain que l’on a oublié de demander un visa….

Août 2007, je me prépare pour les vacances. Sept ans que je n’avais pas revu ma famille. Deux ans de guerre atroce. Beaucoup de larmes, de stress. Je pars enfin voir les miens.

Sans doutes un trop plein de bonheur ou mon attitude habituelle de « tête dans les nuages ».

Les gags ont commencé ici. Tellement habituée à me prendre pour une citoyenne du monde, je réserve mon billet. J’achète plein de cadeaux, je fais et refais mes valises. Et soudain, à un mois du jour J, je réalise que je n’ai pas de visa et je perds par la même occasion ma carte d’identité.

Pour le visa, il a fallu faire le « bras long » comme on dit chez nous. L’ami d’une amie m’a accompagnée pendant la pause déjeuner. m’a présentée et ma cousine est passée prendre le passeport l’après midi.

La carte d’identité a été prête à quelques jours de mon départ.

Tout va bien.

C’est une fois sur place que les choses se gâtent.

Parfois il vaut mieux ne pas être citoyenne du monde. Je l’ai su à mes dépends lorsque j’ai voulu passer la frontière Ghana-Cote d’Ivoire pour faire du shopping. Et oui, quand on est citoyen français, ressortissant de la Communauté européenne, on est ni de la CEDEAO, ni du COMMONWEATH.

Tout ceci est loin derrière moi, depuis le jour où j’ai quitté le Lycée.

Je me suis fais réfuser l’entrée dans un autre pays pour la seconde fois de ma vie. La première fois en 86, j’ai fait un voyage Abidjan Paris en 48 heures avec une escale au Sofitel de Roissy. La deuxième fois en 2007 à la frontière du Ghana. Et tout ça pour avoir été trop distraite pour me souvenir que je n’étais plus ivoirienne mais Française et que je ne pouvais pas entrer dans un pays du COMMONWEALTH sans avoir au préalable fait une demande de visa. Je n’étais désormais plus ivoirienne donc plus ressortissante de la CEDEAO pour n’utiliser qu’un simple lasser passer.

Bref. En aôut donc, j’arrive en Côte d’Ivoire, Je circule avec ma carte d’identité française, ce qui n’était pas normale vu que rien d’indique sur cette carte que j’ai un visa pour entrer dans le pays. Tout va bien jusqu’au jour où je décide d’aller m’acheter des KENTES

Tissus riches du Ghana et de la Côte d’Ivoire, fabriqués par des artisans. On peut les utiliser comme couvre lit ou tenues d’apparât.

http://www.nmafa.si.edu/exhibits/kente/top.htm
http://www.ghanacraft.com/catalog/techniques.php

kttp://willykean.com

ou comme plaid de canapé

http://willykean.com
 

Les prix sont plus abordables là bas qu’en Côte d’Ivoire. Nous louons, mes amis et moi, une voiture avec chauffeur. Départ à 10 h. Après 3 heures de route, nous sommes à la frontière. Premier contrôle par la Police Ivoirienne. Aucun problème, c’est juste pour du shopping, pas nécessaire de fournir un visa. Nous entrons au Ghana, la police de la frontière nous attend avec nos pièces d’identité. Je présente naivement ma carte d’identité française et là!

Oh my gooooooood, moi, une française de la Communauté européenne, qui passe les frontières sans passeport ni visa.

Désolée madame, vous ne pouvez pas entrer. Je vais appeler des policiers pour vous réconduire à la frontière.

Pourquoi?

Parce que vous n’avez ni passeport , ni visa

Oh my Goooooood! Je viens seulement de réaliser que depuis deux semaines j’étais en infraction en Côte d’Ivoire et maintenant je le suis au Ghana aussi.

Trop énervée d’avoir fait tout ce chemin et tous ces frais pour rien, j’essaie d’amadouer la policière.

Soyez indulgente Madame, J’ignorais qu’il me fallait un visa, j’avais complétement oublié.

Et Madame la policière zélée de me répondre in english s’il vous plait:

 « EVERYDODY IS PRESUMED TO KNOW THE LAW », i am sorry, you can’t go.

Mince! Mon amie s’énerve, elle menace de sortir puis de faire intervenir son mari qui travaille dans un ministère, puis de rentrer dans les mêmes conditions, le ton durcit, moi je reste calme, je ne veux pas provoquer d’incident, surtout que ma carte d’identité française se trouve dans les main de la dame derrière un guichet grillagé. Je ne veux pas être escortée ou entendre dire que ma carte d’identé « souffre » de quoi que ce soit.

Puisque la policière se comporte désormais en « homme » de loi et membre du COMMONWEALTH, (c’est une habitude chez eux, il vous parle français et en cas de conflit, c’est l’anglais qui reprend le dessus). Parlons donc anglais.

Je calme les esprits.

I am so sorry madam, I agree that everybody is presumed to know the law, you’re right but please, i must go shopping, only one hour. Please, please, please.

Face à une sensiblité de femme (même officer, il faut de la diplomatie).

Beaucoup de pourparler, une entente cordiale, puis nous sommes enfin rentrés. Et j’ai pu ramenener ces « objets » du désir.

Je m’en souviendrai toujours. Lorsque je les regarde sur mon lit ou sur mon canapé, je jubile!

Ils n’étaient pas destinés à être plaids ou couvre lit au départ. Visitez les sites mentionnés ci dessus? Ces tissus sont des tenues d’apparât destinées au rois et reines, aux nobles, pour de grandes occasions dans les peuples AKAN.

Funérailles en pays agni

Mariage traditionnel

Cheveux en flamme!

Devinette?

Qu’est ce qui est inflamable, qui sent le barbecue et qui représente un élément de séduction chez les femmes.

Réfléchissez, vous ne trouvez pas?

Les cheveux, pardi. Et qu’est ce peut arriver avec des cheveux récalcitrant?

Lisez et vous comprendrez.

Imaginez vous un instant dans votre cuisine, contre le mur, un chauffe eau à la hauteur de votre tête; avec une ouverture au milieu, à la hauteur de votre front. Jusqu’ici tout va bien. Nous vivions bien avec notre chauffe eau, il partageait notre vie et nous n’y prêtions plus attention.

Hélàs, ce manque d’attention a failli me couter cher. Voilà que je tombe enceinte. Les premiers mois sont difficiles, reveil avec difficulté souvent pour courir aux toilettes…(J’attendais les triplets).

Un matin, je me lève, je décide de faire la vaisselle de la veille, mal reveillée, pas coiffée, j’avais la mèche que partait en avant comme pour Tintin, Mon idéal de mari a dit « laisse chérie, je m’en occuperai dès que je me lève ».

J’étais reveillée et il fallait que je m’occupe.

« Oh, laisse moi commencer. Si je sens la fatigue je te laisse terminer »

Me voilà donc devant mon évier, les mains plongées dans le bac, la tête penchée en avant; je frotte, je frotte.

Au bout d’un moment, je sens une odeur bizarre, je rénifle, oui ça sent une drôle d’odeur, je demande à ma moitié s’il ne sent rien.

«  » oh là là… Qu’est ce qui t’a pris de te réveiller si tôt, je ne sens rien c’est encore tes histoires de femme enceinte, tu sens des odeurs bizarres, la nourriture est bizarre… Ce n’est rien. »

Je commence à perdre patience (depuis que je suis enceinte, je suis très susceptible, j’ai parfois eu envie de « divorcer » parce qu’il ne voulait pas me commander du couscous, alors imaginez le tableau).

« Ecoute moi je te dis que ça sent bizarre, comme un barbecue. Et j’ai très chaud à la tête, heureusement que j’ai pensé à ma tête, de petites cendres tombaient dans l’évier.

Et soudain je réalisai que le barbecue, c’était ma tête.

Et mon mari de bondir du lit pour éteindre la flamme. Mes cheveux avaient brûlé jusqu’à 2 cms seulement du crâne.

J’ai dû me couper le reste pour harmoniser. N’espérez pas voir les photos ici, je ne les montrerai pas.

Puis ça été l’histérie totale. Mon mari très effrayé et en colère ne faisait que me crier que j’aurais dû faire attention, et moi de l’accuser de n’être pas assez attentif à la future maman que je suis, l’histoire du couscous à été à nouveau mis sur le tapis, nous sommes partis bouder chacun de notre côté.

Avant de nous reconcilier autour de ma nouvelle coupe forcée.

Alors mes chères, faites attentios à vos chauffe eaux et vos têtes! Les accidents domestiques les plus bêtes arrivent là où on ne les attend pas.

Ceux que l’on n’oublie pas 1

Ce post fait parti d’une catégorie intitulée casting sur mon ex blog. Comme je vous le disais dans bloguer par plaisir où pour l’argent, je suis presqu’en fin de sauvegarde de mes récits. Je conserve ce qu’il y a à conserver, et je réédite le reste ici.

Casting c’était des instants capturés ici et là, tantôt au bureau, tantôt à la banque, à une fête, dans le train.

Ici, c’était au bureau.

J’introduis ce récit avec un proverbe de chez nous que j’aime beaucoup.

Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transforme pas en crocodile.

Il y a des rencontres dont l’on se souviendra toujours. Celles pour lesquelles il n’y a besoin ni de cérémonial ni de grands discours. Des gens dont on se sent proche sans savoir pourquoi. Se sentir proche serait trop dire pour une première rencontre…

Madame G, que je tiens à remercier pour avoir eu la gentillesse et la générosité de poser pour moi était en rendez vous ce matin à mon bureau.

Lorsque je l’ai vu entrer, j’ai tout de suite été frappée par son allure, son élégance tout à fait naturelle et son port altier. Elle s’est excusée pour les 10 minutes de retard au rendez vous (vraiment insignifiant par rapport à ce que j’ai l’habitude de voir).

Tout a commencé avec la photo des triplés posée sur mon bureau. Madame G est restée en arrêt devant cette photo un court instant avant de me faire remarquer la frappante ressemblance entre ma fille et elle, ce que j’ai validé.

Nous sommes alors parties dans une discussion sur nos origines, l’esclavage, les mouvements migratoires des populations, le lien de sang qui liait les Antillais aux africains, le métissage…, avant d’aborder le sujet pour lequel elle était chez moi.

Puis nous avons enchaîné sur la mode. Plusieurs affinités à propos de nos passions. Madame G avait créé sa propre ligne dans le passé avant de se consacrer à l’éducation de son fils qui avait sept ans au moment où nous nous sommes rencontrées.

Nous nous sommes retrouvées là comme deux vieilles amies à parler famille, mode et histoire.

C’est avec générosité et naturel qu’elle a accepté de poser dans mon miniscule bureau, photos que je publie avec son approbation.

Merci encore Madame G

Appellez moi « Miss Gaffe »!

Fais gaffe quand tu parles à la soeur d’un homme cocu.

Lorsque j’avais raconté cette histoire en 2007,  Aglaé m’avait fait un récit de sa mésaventure à elle, qui était de taille aussi !!

« J’étais au lycée et  je contais joyeusement à une copine mon amour de vacances en montrant du doigt un terminal brun ténébreux…
Et j’en rajoutais et j’en rajoutais dans les moindres détails…un peu peste, un peu joueuse, délabrant le bellatre en question qui m’avait ignorée à la rentrée…
Et puis 2 regards se sont croisés le mien et celui d’une midinette un peu rougeaude et il y avait de quoi…il s’agissait justement de la petite amie de mon amour de vacances en question, ce qui engendra une crise de couple dans la cour du lycée »

Mais à côté de ma gaffe, c’est du gâteau!

Par moment je me demande si je ne mérite pas qu’on me sécoue un peu comme un cocotier. Pour faire des gaffes de ce genre, il faut être complétement à côté de la plaque.

Eh oui! Nous avions des voisins charmants; un couple (homme la cinquantaine avec une jeune femme de 22 ans); Les gens parlent, et sourient jusqu’aux oreilles en leur présence. Tous savaient le couple avait des difficultés pour avoir un bébé, que la jeune épouse trompait son mari. (Il était le seul à l’ignorer, faignait de l’ignorer). Le secret était bien gardé.

Un jour, sa soeur vient chez moi se faire coiffer, elle est toute excitée. La grande nouvelle c’est que son frère attend un heureux événement.  et moi toute bête, je fais :

 » elle est enceinte, mais  de qui? »

Ma voisine me regarde, très étonnée et probablement contrariée par ma question. Alors je me reprends rapidement

« Oh pardon, qu’est ce que je suis bête, avec son mari évidemment », quelle question!

La voisine soulagée confirme

« ouf tu m’as fais peur! me demander de qui est le bébé que ma belle soeur attend »

 J’étais confuse. Heureusement que ça s’est bien terminé. C’est embarrassant d’être celle par qui le scandale arrive…

On a frôlé la catastrophe.

C’est pour cela que désormais, je demande toujours à mes interlocuteurs s’ils ont de la famille ou des amis à tel ou tel endroit avant de dire quoi que ce soit. On ne sait jamais qui connait qui!

Mais malgré cela il arrive encore parfois de petites embrouilles.

Tout le monde en fait. Je ne suis pas la seule, alors ne me montrez pas du doigt!