Blue Helmets and france army bombing civilians in Ivory Coast

BLue helmet bombers

Et ce qui doit arriver arriva.

Les casques bleus, l’armée française et les rebelles massacrent la population.

Hier, j’étais la femme au bord de la crise de nerfs. Entre pleurs, cris et messages mails et forums, je ne suis pas sûre d’avoir pleuré toutes les larmes de mon corps. Une de mes amies est sous temesta, moi je me dope au doliprane, le courage manque par moment. Mes enfants ne savent plus que faire. Ce soir mon frère m’a appellé, il courait, il courait pour aller je ne sais où. Après les tueries d’il y a deux jours, on leur a promis pire. Alors il a bravé sa peur pour tenter de retarder sa mort.

Il a réussi, pour l’instant. réussi à aller se réfugier un peu plus loin. Mais demain, le « un peu plus loin » sera peut être sa tombe.

Pendant que les casques bleus, les légionnaires et la force licorne bombardent le pays (ils ont déjà fait plus de 2000 morts en deux jours) pour instaurer leur démocratie.

Demain est un autre jour.

PS: à ce Monsieur, l’historien qui déclarait hier à la télé de grande écoute, que le café et le cacao, » ça pousse n’importe comment en brousse », je dirais qu’il doit lire un peu plus, et s’informer avant de faire ce genre de déclaration à la télé. Je me demande même s’il sait à quoi ressemble un cacaoyer ou un caféyier. Si le café et le cacao poussaient n’importe comment, certains, qui nous le volent aujourd’hui, attendraient que ça pousse « n’importe comment » chez eux.

Quant aux titres fonciers. Lorsqu’on nous déclare, toujours le même individu que le temps est révolu où l’on détient des terres sur des générations, je réponds encore que la royauté n’existe plus ici depuis longtemps pourtant, nous avons tous les descendants des rois qui sont propriétaires de leurs chateaux, leurs domaines et leurs terres.

Alors, les terres de mes ancêtres resteront mes terres tant qu’il me reste encore un souffle de vie. Aucune loi ne dit que après avoir égorgé des populations, n’importe qui avait le droit de s’installer où bon lui semble.

Et enfin, les massacres banalisés à l’ouest sous prétexte que c’est la guerre.  J’ai vu cette horrible vidéo hier soir qui montrait un pauvre homme qui pourrait avoir l’âge de mon père, qui se faisait flamber comme un méchoui.

Alors, à ces Messieurs, je dis, lorsque vous n’avez rien à dire, inutile de venir sur des plateaux télé pour déverser des inepties.

Dileme:partir ou rester?

Nous avons trouvé un moyen d’aider financièrement ceux qui sont là bas, pris en otage par cette guerre sans nom.

Aujourd’hui, il est question de décider quoi faire. Pour échapper aux lance rockets et compagnie, il faut trouver un autre endroit, s’il en reste, où ils seront un peu en sécurité.

Le choix est aussi vaste que les risques encourus. Impossible d’aller vers l’ouest,chez eux, en ce moment, ça ressemble à Bagdad: villes et villages détruits, des habitants en fuites ou assassinés ( ça aussi ce n’est pas nouveau, mais le TPI n’en a que faire)!  Pour ces petites villes aux sous sols riches en or et diamant, le terrain de jeu est idéal pour les armées appelées à la rescousse de Goliath. Il faut mâter les davids.

Toutes les statistiques sont pour Goliaths. A croire que ceux qui meurent en face ne sont pas des êtres humains.

Bref, ils n’iront pas chez eux à l’ouest. Ils pourraient aller vers le sud ouest. Le problème, c’est que par là bas, les combats font rage entre population et armées étrangères qui essaient de débarquer pour instaurer une démocratie. Il y a cependant une chance infime. Ne pas faire de mauvaises rencontres. Et passer la frontière jusqu’au libéria.

L’autre option, c’est de partir vers l’est, que mon père connait très bien pour y avoir travaillé comme infirmier de brousse. Probablement deux jours de voyage en faisant une boucle afin d’éviter les mauvaises rencontres.

Mais ce n’est pas là le plus important dileme, Mon père ne veut pas fuir en laissant sa famille dispersée. A Abidjan la capitale, ils sont au total sept familles de la même branche. Donc environ trente individus de la même lignée. Alors certains refusent de partir ensemble. C’est comme pour l’avion où il est souvent conseillé de ne pas faire voyager tous les membres d’une même famille par un seul vol.

En cas de guerre, c’est pareil. Ma nièce ne craint pas de se faire tuer, mais de voir presque toute sa famille disparaître. Mon frère n’est pas en reste. Il est catégorique, ne veut pas prendre le même convoi que les autres. Ce sera sans doute chacun pour soi, Dieu pour tous, s’il est encore là. (pardon, je perds un peu la foi depuis quelque temps)

Nous avons jusqu’à ce week end pour décider. Mais qui peut prendre une telle décision pour les autres?

Moi assise devant mon ordinateur à Paris? Je n’ai pas envie de les voir tomber sous les balles de l’Onuci, de l’armée ivoirienne, de l’Ecomog, ou des soldats bangladesh, ni du commando invisible. Je ne souhaite pas non plus qu’ils périssent tous en chemin en voulant  gagner un sursis improbable.

Nous allons peut être les aider financièrment et laisser chacun décider de sa propre vie.

N’est ce pas qu’elle est très franche et belle la démocratie?

Envahir un pays au nom du droit et de la liberté, un droit que j’ai du mal à comprendre. J’ai l’impression que cette bataille n’est plus une bataille d’ivoiriens mais un bataille des AUTRES.

La vérité est à sens unique et le monde détourne le regard pour ne pas se sentir coupable.

L’histoire finira un jour par triompher. Le problème c’est que notre histoire à nous est toujours étouffée ou arrangée pour convenir aux bonnes gens.

Voilà pour ce matin. Le marathon va démarrer à neuf heures.

Joyeux week end à vous.

Nous les Nuls!

Je n’ai pas écrit mes pensées depuis quelques jours parce, en dehors de Gbagbo, Alassane Ouattara, l’ONU, l’ONUCI, la CEDEAO et les messagers des Rois, je vis, je prépare un mariage: un mois en tout et pour tout. J-2 c’est aujourd’hui.

La robe est trouvée, la décoration réfléchie et décidée, le repas commandé, le Dj trouvé, bref, des préparatifs marathons et doublement stressants, vue la situation de la Côte d’Ivoire. J’ai perdu le sommeil. Déjà que je ne dormais que 5 heures par nuit, l’organisation du mariage (à petit budget) n’a pas arrangé les choses.

Nous y sommes presque. Samedi 15 la pression va s’aménuser.

Je me réjouis d’avance. Et je promets de partager les images avec vous.

Ce soir, ce que je voulais partager en plus avec vous, c’est pourquoi je suis « nulle » et beaucoup d’autres gens ordinaires comme moi, tous « nuls ».

Je ne dis rien ce soir, je savoure les vérités au bout d’une autre plume.

http://presse.ivorian.net/article/?p=21996

Avant de vous quitter ce soir, je termine avec cette petite anecdote d’un pauvre citoyen qui reçoit la visite d’une bande de malfrats.

Réveillé par les coups frappés à sa porte, un père de famille ouvre et se retrouve nez à nez avec des braqueurs:

« bonsoir mon ami, nous venons enlever tout ce qu’il y a d’intéressant chez vous.

« Ah oui? Si vous avez besoin d’un coup de main, je suis votre homme ».

Et Monsieur, de charger canapé, télévision, congélateur, tableau… tous ses biens dans la fourgonnette des braqueurs. Au moment où ces derniers font tourner le moteur pour déguerpir, le père de famille hèle le chauffeur:

« Attendez, attendez mes amis, ne partez pas, vous avez oublié la lampe torche, et le père noël de mon fils »

Complétement désarçonné, l’un des braqueurs en perd presque son nouchi (le nouchi c’est le jargon ivoirien du voyous).

« Mais il n’est pas bien ce monsieur! Il est bête ou quoi ».

« Non je veux me rendre utile c’est tout, vous rendre la vie belle »

Si la situation du pays ne s’améliore pas, nous finirons tous chercheurs de charniers quand il ya des charniers ignorés en 2002 et 2004 et que personne n’avait entendu parler de TPI, de l’ONU. Comme je vous l’avais annoncé en décembre, je suis comme un cabri mort, je n’ai plus peur du couteau.

A l’heure où je vous écris ces mots, les combats ont débuté à Duékoué, l’ouest de la côte d’ivoire, le farwest de mon pays, cet endroit où n’importe quel individu tenant une arme arrive et fait sa loi (nous appellons de temps à autre la famille pour vérifier qu’ils sont sains et saufs, pour le moment).

Cette région où il y a déjà eu des milliers de morts sans avocats. Cette région ne fait pas la une. Mais je dis que mêmes NULS, ils sont aussi des êtres humains, qui ont besoin de la « protection » de la Communauté internationale, de l’ONUCI ou que sais je encore. S’il faut trouver des charniers, il y en avait à Duékoué, à Toulépleu, à Danané, à Guiglo. Trouvez les et jugés les responsables.

Bon la NULLE a assez parlé!

Ne rien voir, ne rien entendre, sanctionner!

La gadou tellement compacte! Mais nous avançons comme des moutons de panurge.

Quand rien ne va, il faut sanctionner. Mais qui? Où sont les incendiaires? Où sont les criminels?

Impossible de départager tout ce monde; aucune importance, nous avons la gadou qui gène la vue. Nous ne voyons que ce que nous voulons voir. Pour le reste, nous fermons les yeux.

Cela ravive mes souvenirs de pensionnat. Où pour désamorcer les tensions entre diverses bandes de filles, Soeur Colette avait fait référence à un conte. Celui d’une famille de hérissons, jadis heureuse de vivre ensemble, qui a failli éclater à cause de petites guerres intestines.

Les hérissons sont un peu comme les fourmis, ils ont l’habitude de vivre ensemble, l’éducation de chaque enfant hérisson est assurée par toute la communauté. Ils sont solidaires, mais un jour, certains des hérissons se sont plaints de travailler plus que d’autres, de gagner moins que d’autres, d’avoir un emplacement moins intéressant que d’autres.

Chez les hérissons, plus rien ne va. Le chef hérisson réalisa très vite que sa communauté allait à la dérive. Il a eu la brillante idée de rassembler ses frères hérissons, au lieu de faire appel au lion, roi de la forêt, pour règler les problèmes internes.

A l’assemblée de hérissons qui l’écoutait avec révérence, il a simplement dit ceci.

« Mes chers frères, nous sommes des hérissons, nos problèmes de hérissons restent des problèmes de hérissons. Le lion ne pourrait comprendre vos difficultés comme je le fais. Nous avons toujours su vivre paisiblement ensemble. Si aujourd’hui certains commencent à montrer d’autres hérissons du doigt, c’est simplement que nous sommes las de vivre les uns sur les autres. Lorsqu’on commence par voir ou sentir les pics sur le dos d’un autre hérisson, cela signifie qu’une crise s’amorce, pour le désamorcer, la meilleure solution, c’est de se retirer pour méditer; Les retrouvailles n’en seront que plus intenses. Une séparation de quelques jours ou quelques semaines peut faire un grand bien à la communauté. »

Les hérissons présents à l’assemblée acquiescèrent, puis se dispersèrent. Plus tard, ils se retrouvèrent pour rire de leurs bêtises et leurs querelles sans réels fondement. Le lion qui passait par là, fût déçu de constater que les hérissons s’étaient réconciliés et qu’ils étaient à nouveau heureux de vivre ensemble.

Rugissant de colère et de jalousie, il déclara:

« ils auraient du me consulter. j’aurais réduit les plus récalcitrants au silence d’un seul coup de pattes et de mâchoire, c’est la meilleure solution pour régler les problèmes avec mes frères »

Voilà, elle peut paraître un peu simpliste mais elle a le mérite de fonctionner. Elle réjoint le conseil qui dit qu’il vaut mieux laver son linge sale en famille. Devant un juge, il peut arriver que certains soient plus éloquents que d’autres ou qu’ils aient un meilleur avocat. Le résultat n’est pas toujours conforme aux faits.

Pour ceux qui suivent les faits depuis le bras de fer Gbagbo-Alassane, il est bon de savoir que des domiciles de policiers sont mis à sac ou incendiés. à abidjan ou partout ailleurs dans le pays. Ils ne font pas la une alors que nous lisons régulièrement ce que subissent les autres.

A Grand Bassam, un commissaire a échappé de justesse à une expédition punitive et ce n’est pas un cas isolés. Beaucoup ont péri depuis. Mais ceux là personne n’en parle, comme si c’étaient des chiens perdus. Tout comme en 2004, cette montagne de cadavres déssechés, recouvert par des baches, pendant la tournée des arbitres du monde. Ces morts n’ont jamais été soulignées dans aucun discours, aucun rapport. Nettoyez la gadou qui vous aveugle et faites ce qui est juste.

S’ils sont tous coupables de crimes, n’acclamez pas l’un au profit de l’autre. Ne soyez pas le lion qui baillonne les plus faibles.

Soyez impartiaux et ayez la sagesse de reconnaître de part et d’autres les méfaits qui ont été perpétrés contre le peuple.

La gadou, ce n’est pas du béton, ça se nettoie, si l’on a envie de voir. Sauf si l’on veut faire l’avocat du diable.

Bonne journée!

Marine Le pen a dit…

Pas de décisions hatives, pas de prise de position radicale avant d’avoir jugé de façon objective les faits.

http://news.abidjan.net/h/383875.html

Ne fermons pas les yeux sur les policiers tombés aux mains de quelques manifestants à Abobo, brûlés vifs, parce que pro gbagbo.

Ne détournons pas le regard de ces pauvres paysans de l’ouest, qui ont dû fuir leurs villages au lendemain des élections.

Personne n’est blanc comme neige dans cette histoire. Et les choses ne tourneraient pas toujours à la guerre s’il n’y avait toujours dans les coulisses, les gentils qui ne veulent que le bien du peuple.

Quand il y a deux « peuples » mécontents. L’incompréhension totale, le refus de voir les choses comme elles sont…

A l’ouest où vit une partie de ma famille, la geurre n’a jamais cessé. la guerre est toujours là, omniprésente. Les forces internationales sont là aussi, pour recueillir les populations, ceux qui ont réussi à échapper aux atrocités de leurs bourreaux.

Je me souviens que à quarante kilomètres de la résidence de mon père, il y a avait un campement de soldats, présents pour éviter le bain de sang.

Sous leur nez, des femmes et leurs enfants ont péri dans des puits. Certains ont eu pour dernière démeure des rivières. Des hommes et des femmes ont été exécutés.  Personne n’est venu à leur secours, c’étaient les ordres sans doutes.

Protéger la population quand vous êtes témoins de fait, si quelqu’un hurle au secours au loin, cela ne vous regarde pas.

Quel tribunal a puni ces crimes et ces exactions?

Quelle force est venue s’interposer?

Les coupables ont ils été inquiétés?

Non. Alors comprenez que même si je ne suis pas une pro gbagbo, personne ne viendra changer ce que je pense de ces arbitrages intéressés.

Tous se défendent, tous se servent du peuple, personne n’est là pour protéger le peuple. Ils ne mettraient pas l’huile sur le feu si cela était leurs intentions. Parler au nom du peuple quand deux peuples élèvent leur voix? Une abberration.

Ils périront tous sans doute, forts de leurs convictions respectives. Et si des mains ‘amies’ sont là pour servir les desseins d’une main plutôt que l’autre, qu’y pouvons nous?

Pays en guerre, vive la célébrité!!!

Je m’y attendais un peu. Comme toujours. Mon époux a raison sur ce point lorsqu’il me dit souvent:

« Ne t’inquiète pas chérie, s’il y avait du « mouvement » (entendre la guerre) dans ton pays, ça se saurait très vite. »

Il a raison, la Côte d’ivoire est à la une. Des blindés et des corps qui jonchent le sol, le sang qui coule, deux camps, des ennemis, des alliés, des observateurs impartiaux ou des faux arbitres, tous les figurants sont là.

C’est la guerre, ça fait des titres accrocheurs, ça paie et c’est l’essentiel.

Des hommes d’affaires importants, des femmes chefs d’entreprises, des millionnaires, des ivoiriens surdiplomés émigrés ailleurs, ça ne fait pas de l’audimat, nous sommes assis là à nous gaver du succès des autres. Je suis la premère en tête de liste. Et je me demande toujours pourquoi ces grands reportages mettant en lumière des réussites fulgurantes ailleurs ne se font pas là bas.

Ils ne savent pas faire que la guerre. Ils savent travailler. ils savent gagner leur vie. Ils savent faire fructifier les ressources qu’ils ont.

Ceux qui font la guerre, et leurs alliés, ne réprésentent pas le peuple. Ceux qui font la guerre sont protégés par des alliés, par des soldats, tous fils de quelqu’un qui ne fait pas de politique. Ceux qui font la guerre sont des lâches. Ils lancent des ultimatums, puis restent cachés derrières leurs remparts et se moquent de ceux qui tombent.

S’ils sont si courageux, si vaillants, si puissants qu’ils le prétendent, pourquoi ne s’opposent ils pas ouvertement? Un face à face sans témoins ni porteurs, sans boucliers et qu’ils en finissent sans mêler la vie de gens innocents.

Images de Abidjan.net

La Côte d’ivoire est à la une. Normal. La guerre a éclaté hier. Voilà qui devient intéressant, très intéressant.

Pouquoi faut il toujours qu’il y ait des gens prêts à se frotter les mains avec les conflits des autres. Des journaux pas si neutres, je n’en parle pas. La vérité est souvent présentée selon l’angle dans lequel l’on se place. C’est vrai.

Je ne peux être impartiale moi même, si les ‘anges » d’aujourd’hui sont les bourreaux impunis d’hier. Je me souviens des miens qui ne sont pas revenus de l’exode, je me souviens de ceux qui ont perdu un bras, une jambe, je me souviens de ceux qui se sont noyés en voulant échapper à leurs bourreaux sanguinaires par le fleuve Cavally.

Alors, j’avoue que je ne peux être impartiale même si je le souhaite de toutes mes forces. Je ne suis partisane de personne. Mais je sais qui tenait l’arme qui a assassiné mes oncles, mes tantes, mes amis…

Je ne suis pas pour la guerre, je n’ai pas le pouvoir jusque-là innefficace des arbitres du monde. Je suis une citoyenne, écoeurée de toutes ces magouilles et ces tractations pas souvent  inintéressées qui font basculer l’avenir d’un peuple.

Continuer votre travail chers journalistes. Mais demain, lorsqu’ils arrêteront de s’entretuer, allez à la rencontre de ceux qui ne font pas de la guerre leur image de marque? Montrez nous ce qu’il y a de bien dans ce pays. Parlez nous de réussite. De bonheur.

Montrez nous l’actualité de ceux qui font la fierté du pays. Parce que ceux là restent dans l’ombre. Personne n’en parle. Ils feraient une UNE avec un impact assez porteur.