Dire non!

Les pièges de la politesse et du politiquement correct.

C’est la société qui le veut ainsi.

Parfois dire oui lorsque l’on pense le contraire (ça pourrait vexer son interlocuteur)

Garder le sourire lorsque l’on bouillonne de l’intérieur, faire des compliments à un « cordon rouge » (c’est moi qui l’ai inventé). Disons que c’est le contraire d’un cordon bleu…

La liste serait très longue si je voulais en faire une.

Bref, pour en venir aux faits, disons que j’ai passé une semaine pas très agréable après mon week end à Floreffe et Dinant.

Je me suis reveillée avec une extinction de la voix. Monsieur était le plus heureux car il a dit: ça fait des économies sur la facture de téléphone ou encore : c’est le man’s power!

Bon ce n’est pas le propos.

Après une semaine de vie d’hermitte de communication par signes, je reçois le coup de fil de ma nièce. Elle vient d’atterrir à Roissy, elle sait que j’ai de petits soucis de santé et tient à passer me voir avant de continuer sa route sur Auxerre.

Deux minutes plus tard, le téléphone sonne, c’est mon amie R. Qui m’invite à l’anniversaire de sa cousine. C’est maintenant, tout de suite. Avec elle c’est toujours ainsi. Parfois elle m’appelle pour me proposer d’aller au bar pour faire la fête; elle est brésilienne, elle adore la fête, les sorties, moi aussi.

Mais une moitié de moi est européenne: on planifie, on organise, on calcule… Parfois je me laisse aller, parfois je dis non.

Ce jour là j’ai envie de dire oui. Pour sortir un peu de ma tannière, me changer les idées, me défouler. Mais ma nièce vient exprès me voir à sa descente d’avion et je ne peux pas lui faire ça.

Alors j’ai dit à R que ce n’était pas possible. Elle a beaucoup insisté et j’ai fini par promettre de venir manger le dessert avec elle.

Ma nièce arrive donc, nous dinons copieusement avant de nous en aller chez R. La fête bat son plein. Musique à fond dans le jardinet. A manger pour des centaines. Je connais mon amie R. Elle n’est pas du tout cordon bleu. Je savais ce qui m’attendait. Et nous n’avions pas faim de toutes façons.

On nous sert des accras: trop salés! j’ai beaucoup de mal à finir le premier. Lorsque j’admets que j’ai soif, elle m’apporte deux bières au lieu de une. Et vient à intervalles réguliers me demander si j’ai besoin de quelque chose.

Nous dansons dehors, avant de finir au salon. Il y a l’écran géant avec des enceintes qui pourraient rivaliser avec les boites de nuit.

Déjà que j’ai énormément de peine à parler!

Vers 2 heures le matin, nous demandons à prendre congé. R a réussi à me faire prendre du champagne, de la bière, du rhum….

Nous faisons la tournée des « aurevoir »

Mais au moment où nous nous dirigeons vers la porte, R nous intercepte.

« mais vous n’avez même pas mangé! Il faut manger un peu. Asseyez vous? Je vous réchauffe un peu de féijoada.

« Mais non, dis-je. Tout va bien, nous avons bien mangé. J’ai mangé beaucoup de accras! »

« Mais il faut manger un peu de féijoada! et un peu de couscous, et peu de… »

Nous voilà à table. En guise d’échappatoire, je lui dis que je vais picorer dans l’assiette de ma nièce.

« Et bien je vais en rajouter à son assiette. Il faut qu’elle mange aussi. »

Nous échangeons un regard qui en dit long, ma nièce et moi. Nous voilà devant notre énorme assiette de Féijoada, de couscous.

« oh, j’ai oublié le porc ». Elle nous sort un énorme plat du four, et nous coupe deux énormes tranches et vlan dans l’assiette.

« Bon appétit. Je vais danser un peu. Si vous avez besoin, appelez moi. »

Bon. La situation est critique. Il faut trouver une solution.

Je demande à ma nièce (elle est face au salon transformé en piste de danse)

« sont- ils bien dans la musique, regardent t-ils par là ?

« Pourquoi »

« Et bien si personne ne regarde par ici, on met à la poubelle. »

« Mais ce n’est pas possible, vu la taille de l’assiétée, elle se doutera bien que nous n’avons pas fini en si peu de temps. »

Nous voilà bien dans la mdr. Il faut trouver une solution.

Ma nièce tente un premier tour d’adresse. Une tranche de porc jetée dans le plat pas très loin. Puis nous sommes restées en tête à tête avec notre assiette brésilienne, sans savoir quoi en faire.

A la fin, je me suis levée et j’ai dit :

« Tant pis mais on laisse l’assiette; Je n’ai pas envie de me forcer à manger une féijoada inmangeable et je n’ai pas envie d’y passer la nuit. »

On se lève, on laisse tout sur la table.

Et nous avons filé à l’anglaise.

Parfois, la politesse peut vous mettre dans des situations embarrassantes. Mais même quand on sait dire non, cela ne suffit pas toujours à vous sortir du pétrin.

Avez vous déjà été confrontés à ce genre de situations et quelles ont été vos astuces pour vous en sortir?

Surprise à la superette!

Les surprises sont parfois là où on les attend le moins.

Lorsque vous décidez d’aller faire vos courses quotidiennes ou de dernière minute, vous êtes loin de vous imaginer à un spectable brésilien.

Dans ma ville cela peut arriver. Les clients sont invités à faire du shopping avec au decours d’une allée, des danseurs ou des danseurs en tenues de carnaval.

Vous imaginez, une fête brésilienne à l’épicerie du coin! Je suis restée aussi longtemps que cela a été possible.

Dommage que cela ne se reproduise pas souvent.

Les magnifiques boucles d’oreilles de Cristina Cordula

Réponse à Bénédicte

Oui, je suis blogueuse, passeuse de messages. Je fais mon propre web trotting ou shopping canapé. Mais je ne peux pas être au fait de tout en un temps record.

Alors lorsque Bénédicte m’a demandé si quelqu’un pouvait lui dire ou Cristina Cordula achetait ses magnifaiques boucles d’oreilles, d’après vous qu’est ce que j’ai fait?

C’est simple! J’ai posé la question à Cristina. Comme beaucoup de ses lectrices l’ont fait avant moi. Et Crisitna nous a dévoilé son secret.

Les magnifiques boucles d’oreilles viennent du Brésil. Pour l’instant, aucun point de vente en France. Le talentueux créateur s’appelle Antonio Bernado.

Ses accessoires sont uniques, très originaux et spectaculaires.

Suivez le lien pour en juger par vous même.

Antonio Bernardo

Guetty Sun:la griffe du style brésilien

Des créateurs brésiliens qui rivalisent d’originalité. Des accessoires à la fois chic et sexy aux prix plus que abordables, à Paris!!

Guetty Sun est le nouveau royaume de l’accessoire pour toutes les bourses.

Regardez:

Guetty Sun

Fête brésilienne

Ce soir, j’avais envie de soleil, de couleur.

Assez du froid, de la grisaille, alors je replonge dans mes archives pour en sortir ces images de fête brésilienne. J’en avais parlé .

Ces fêtes où l’on s’enivre de musique chaude, rythmée.

Pour cet fabuleux anniversaire où nous étions une centaines d’invités, je vous propose quelques photos prises sur le vif.

Honneur aux hommes

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Elle respire le bonheur et la joie de vivre n’est ce pas?

danseuse bresilienne

Photos, willykean

Un Peu de samba ici

Anniversaire: le brésil à l’honneur.

Wilza est entière, exubérante, conviviale, pleine de joie de vivre… Vous ne la verrez pas là car je n’ai pas demandé son autorisation à être publiée sur mon blog. Mais regardez ce carton d’invitation et vous imaginerez assez aisément qui elle peut être.

Lorsque je l’ai rencontrée pour la première fois, j’étais un tantinet inquiéte. Peur de ne pouvoir intégrer le milieu, peur de ne pas me sentir à ma place. Mais Wilza vous ouvre la porte et elle s’écrit

 » que guapa, bella, bella,…. on va te trouver un mari! »

 « je suis déjà mariée »

« ça ne fait rien on t’en trouve quand même un »

« Tu es parfaite, il n’y a rien à ajouter… »

Et de conduire la plupart des invitées dans sa chambre, de les relooler en deux temps trois mouvements…

Trop long, pas assez sexy, pas suffisament maquillée… Wilza s’occupe de tout, tel un « agent » d’artistes.

Et lorsqu’elle se moque d’elle même en racontant comment, aux policiers appellés en renfort par ses voisins ( parce qu’elle fait souvent la fête) elle a répondu.

« Savez vous pourquoi, nous sommes en bonne santé et que nous sommes bien dans nos têtes? parce que nous aimons faire la fête, nous savons nous amuser. Faites commes nous, vous irez mieux, il n’y aura plus besoin d’aller ni chez le psychologue, ni de prendre des cachés »

Les policiers sont revenus le lendemain, après le service, avec leurs femmes et du champagne pour continuer la fête…

Pour vous dire que quand je peux, je ne râte pas une seule fête brésilienne. Hier nous étions à l’anniversaire de Wilza.

Dès le départ vous êtes accueillis par les couleurs du Brésil. Décoration originale et très réussie, buffet magnifique; je n’ai pas rémué d’un orteil malheureusement. Deux jours avant, j’avais testé mon aptitude à faire des vols planés: il a suffit que je râte le bord du trotoir, juste avant d’entrer dans mon immeuble. Oui, ça aussi ça fait partie de ma vie. Deux mois d’arrêt pour une cheville tordue avec béquilles comme jambes, une autre cheville tordue une semaine après avoir été embauchée à mon nouveau poste, le petit doigt fracturé au dojo deux jours avant la venue en vacances de mon filleul et de sa mère… la liste est longue.

Bref, je n’ai pdonc pas pu danser hier mais  le spectacle était dans la salle.

Vous pouvez vous en rendre compte par vous même

Et au petit matin, au moment où nous filions à l’anglaise pour retrouver nos couettes, on pouvait entendre à l’unisson, telle la clameur des groupes de samba mêlée aux voix des participants au carnaval de Rio/

« Wilza, Wilza, Wilza, Wilza…. elle a eu cinquante ans hier, elle est restée jeune et belle la Wilza