Pourquoi apprendre le chinois?

你 好

Nǐ hǎo

 我 表 达 起  来 有 点  困 难.

Wǒ  biǎo dá  qǐ  lái  yǒu diǎn  kùn nán

Ce n’est que le commencement. Je continue à apprendre

 
 

 

Tous les ans, chacun de nous prend des résolutions qu’il tient avec plus ou moins de difficultés. La mienne c’était d’apprendre à parler et à écrire le mandarin.

Pourquoi?

Bonne question. Mes enfants et leur père n’arrêtent pas de me la poser encore et encore. Ce qui ne manque pas de me surprendre. Surtout pour moi qui suis d’origine africaine.

La première fois je leur ai répondu que ce n’était que par pur plaisir. Ma soif d’apprendre me pousse à toujours aller vers les autres, à découvrir le monde des autres. Et plus ça va, plus j’ai envie de leur faire comprendre que je n’ai pas à justifier ma volonté d’après le chinois.

Après tout, qui peut me dire pourquoi nous avons dû apprendre le français, l’anglais, et l’espagnol? En dehors du fait que le français nous avait été imposé, les langues véhiculent la culture, elles sont un moyen d’échange, de compréhension, de communication  entre les peuples.

Mes motivations pour apprendre le chinois sont purement personnelles, pas du tout professionnelles.

Le développement de la Chine est incroyable. J’estime que le futur appartient à ce pays. Pour preuve, la Côte d’Ivoire, mon pays d’origine est aujourd’hui aux « mains » des chinois. Même dans les endroits les plus réculés du pays. Quoi de plus naturel que de chercher à communiquer avec eux, à les comprendre.

D’autre part, j’ai commencé à m’intéresser à cette langue très tôt bien plus tôt que je ne l’avoue. La propension des films de Bruce Lee et Jackie Chan y a été pour beaucoup. J’aime la culture chinoise. Et ma passion pour les arts martiaux m’a fait franchir le pas. Après m’être essayé à la pratique du jujitsu pendant trois ans, j’ai fini par me lancer dans l’apprentissage de la langue. je dirais donc que j’apprends le chinois par pur intérêt pour la langue et la culture chinoises et pour les nombreuses similitudes qui, selon moi, existent entre le chinois et le guéré, ma langue maternelle.

Apprendre le chinois est pour moi un nouveau défi à relever. Celui de démontrer que tout apprentissage n’est jamais vain, quelque soit l’âge et combien il est important de continuer à nourrir son intellect.

Le chinois est loin d’être une langue simple, le système d’écriture et les tons constituent un véritable mur à escalader. La difficulté à apprendre le mandarin réside dans le fait qu’elle mise sur la tonalité.  Apprendre les 5000 idéogrammes n’est pas chose aisée, encore moins les prononcer avec la bonne tonalité. Passé ce stade, il n’y a plus qu’à les associer pour faire des phrases.

Parler le chinois, c’est voyager, c’est apprendre l’histoire et la culture de ce pays qui connait un essor économique fulgurant.

 

Pour finir, sans se voiler la face, j’apprends le chinois pour être en mesure de déchiffrer  les étiquettes sur les produits écoulés de façon anarchique chez moi. De pouvoir aider à ceux qui n’ont pas cette chance d’apprendre des langues étrangères de ne tomber dans le piège des faux produits (médicaments ou alimentaires).

Des raisons d’aprendre une langue, d’apprendre le mandarin, il y en a plein. Quels seraient les votres?

有 不 同yì 意 见 吗 ?

Yǒu bú tóng  jiàn má?

L’empire du milieu au Royaume des Eléphants

Arriveront-ils à trouver le juste milieu?

Je suis en préparation d’un article sur l’importance d’apprendre le Chinois. Mais il fallait que je partage ceci avec vous. « . En lisant le Blog de Yoro, ma visite hebdomadaire, j’ai découvert celui de avec un texte magnifique sur « l’invasion » des ressortissants l’Empire du Milieu en Côte d’Ivoire avec toute leur « modernité »

Les « chin-tocs ». Voilà comment à Abidjan on désigne les produits de marque chinoise.

 Depuis quelques années, ils ont envahi le marché local au point où les populations commencent à s’atticher de plus en plus des produits orientaux. Que sont-ils ? Leurs caractéristiques ? Leurs atouts ? Sont-ils dangereux ?

Quand « le made in China » s’identifie à la mauvaise qualité

 « Chin » pour parler de chinois en référence à l’origine d’abord chinoise, puis orientale de la marchandise. En effet, l’expression « chin-toc » s’est aujourd’hui élargi à tout article en provenance des pays asiatiques (Chine, Thaïlande, Taïwan, Corée etc.). « Toc » pour désigner le vide. Autrement dit pour signifier la mauvaise qualité de l’objet en question, le « toc » faisant allusion à une sorte de tonneau vide.

Il vous suffit de cliquer sur le texte pour lire l’intégralité de l’article, écrit par Avenue 225

Art contemporain

Nouveau support pour oeuvre d’art.

 

Notre monde est de plus en plus fou, les uns réalisent des projets fous. Après  Qin Ga qui s’est fait tatouer  dans le dos un itinéraire de voyage (à chaque étape, un tatoueur rajoutait un point sur la carte de la Chine qu’il porte désormais encrée dans sa chair), c’est le tour de Tim Steiner, jeune musicien suisse de trente et un ans, qui s’est fait tatouer le dos d’une madone surmontée d’une tête de mort.

Le montant de la transaction profitera à l’artiste et à sa muse.  

QIN GA

i2

Un collectionneur a acheté pour 150000 euros la peau de Tim Steiner. Il a acquis le droit d’exposer l’oeuvre de l’artiste belge Wim Delvoye durant trois à quatre semaines par an et d’envoyer Tim montrer son tatouage lors d’événements.

TIM STEINER

tim-steiner0002

La cerise sur le gâteau, c’est qu’il pourra récupérer la peau de Tim Steiner à la mort de ce dernier (on peut se demander ce qu’il va en faire?).

Je me demande bien combien il a déboursé pour assurer son tableau de peau.

Et si l’envie vous prend de suivre son exemple, préparez vous à souffrir trente cinq heures pour accrocher votre chef d’oeuvre dans le dos.

Follie qui peut rapporter gros; Par ces temps de crise, mieux vaut sans doute promener ses oeuvres d’art sur le dos à défaut de prendre un casque Maskrey

7d8b11102813casque1

Casque de moto rehaussé de cristaux swarovski, J Maskrey, 3500 euros sur commande.

ART CONTEMPORAIN CHINOIS

Projet fou

Jusqu’où sont -ils prêts à aller pour affirmer leurs convictions et leur créativité?


  Prêt à tout pour sortir son frère  innocent de prison, il se fait tatouer les plans de la prison puis les peaufine en y ajoutant des contours subtils afin de dissimuler les plans par une technique de superposition. Ce tatouage représente un démon qui tue un ange sur le torse et un ange qui tue un démon sur le dos… en référence à la dualité du personnage de Michael Scofield, qui est tour à tour partagé entre le bien et le mal.

Mon intention aujourd’hui n’est point de faire une revue du film que je n’ai pas « accroché » mais pour parler d’art contemporain chinois, et surtout de l’artiste QIN GA.

Depuis 2002, un magnifique projet fédère nombre de  résistants à l’esthétique markétée : il s’intitule  La longue marche, une initiative follement ambitieuse, inspirée par le parcours mythique réalisé en 1934 et 1936 par Mao et ses troupes, plus de 250 artistes chinois et internationaux, critiques et commissaires d’expositions, se sont lancés sur les routes, traversant marécages et hauts sommets à l’instar de leurs ainés.

«  nous avons tout vécu, nous avons marché au -delà de l’art, explique JIE LU, curateur en chef à l’initiative du projet. Notre but était de chercher à établir une nouvelle conscience de l’art en relation avec l’histoire, la culture et la mémoire. De nombreuses choses nous inspiraient dans la longue marche : sa manière romantique de transformer un échec en succès, de prendre la route en  quête de l’utopie, de construire une société démocratique alternative à travers l’engagement avec les masses ».

Symbole de cet investissement absolu dans un projet esthétique, le jeune  QIN GA  est allé jusqu’à se faire tatouer  dans le dos l’itinéraire de ce voyage. A chaque étape, un tatoueur rajoutait un point sur la carte de la Chine qu’il porte désormais encrée dans sa chair.

Il n’est pas seul à prendre une telle initiative.

Après être  devenu fameux pour s’être peint le corps d’un idéogramme singifiant « non, tu ne dois pas », le jeune pékinois Qiu Zhijie s’est lui aussi lancé  dans  un projet fou intitulé Railway from Lhasa to Kathmandou (2007), inspiré par un moine voyageur qui arpenta le Tibet à la fin du XIX  siècle afin de cartographier cette terra incognita

En attendant d’autres projets fous que ceux là, prenons le temps de nous acoutumer et admirer ceux ci. Si vous pouvez les acquérir ( je parle de la représentation de l’oeuvre et non de l’artiste lui même) il ne vous reste plus qu’à visiter les galéries…

Pour amateurs de prison break, encore une adresse à visiter

http://prison-break.hypnoweb.net/texte1-s-64-p-122.html