Elle s’appellait Martine.
Elle s’en est allée, avec ses deux petits anges,
Tous les trois victimes de la DEMOCRATIE TUEUSE;
Les droits de l’homme ne les connaissaient pas.
Ces droits de l’homme qui ont justifié des bombardements
Ils s’en sont allées,
Personne n’a demandé leur avis,
Ils n’avaient pas la tête qui convenait, ni le bon faciès,
Martine et ses deux enfants étaient des sous hommes,
Ils n’avaient pas droit aux droits de l’homme.
S’ils ne sont plus de ce monde,
Cela ne regarde personne, surtout pas les défenseurs des droits de l’homme.
Mais je suis désormais sereine.
Je sais qu’ils ont péris sous les balles des gens
Dont ils ignoraient l’existence jusqu’àlors.
Ils s’en sont allés sans avoir compris ce qui leur arrivait.
Mais ils ne seront plus là pour assister à la misère et à la souffrance des leurs
Cela ne fait que commencer.
Mais c’est mieux ainsi.
De pouvoir faire le deuil des siens.
Deux petits anges s’en sont allés avec Martine
Qu’ils reposent en paix!
Quant à la DEMOCRATIE TUEUSE
Elle connaitra peut être un jour, le retour du bâton.
Ce n’est sans doute qu’un rêve, qui sait
Avec des CORPS vides d’humanité et d’âme
Camoufflés derrière des lance rockets,
des armes lourdes,
cachés derrière les rois de ce monde,
Que peut t-on attendre de plus?
Rien, que la haine, la soif de pouvoir,
L’avilissement de l’autre
Le profit.
Demandez vous ce que vous feriez si les victimes,
Ces enfants, ces femmes étaient les votres?
Mais cela, n’est point votre soucis.
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