Comment se créer une robe de diva en une journée.C’est très simple.
Première étape
Il vous faut trouver le tissu: du jersey extensible
Une paire de ciseaux, des épingles, un mannequin Stockman ou vous même.
Si vous n’avez pas de Stockman, demandez à une amie de vous aider.
Drapez le Stockman à vos mensurations, avec votre tissus. Epinglez le tissu par le milieu devant.
Avec une paire de ciseaux, coupez le surplus de tissus en dégradé. Il doit tomber en jabot sur le devant de la robe.
Marquer avec une craie tailleur le tissus.
Deuxième étape:
Piquer le devant de la robe en suivant les marques de la craie. Faire les ourlets.
Voilà votre robe bustier, ou si vous la préférez avec des bretelles.
Mesurez l’équivalent d’une bretelle en partant du bustier au dos de la robe. Coupez en deux de trois cms de largeur, dont un pour la couture. Coudre à l’envers à un centimètre du bord. Retourner le bretelle à l’endroit. Piquez à un centimètre dans le dos et le bustier.
Rentrez le bord de la robe et faites un ourlet .
Et vous voilà en train de monter les marches à Cannes.
Je suis à un tournant de ma vie où il devient judicieux de faire certains choix. Après plusieurs années où j’ai mis entre parenthèse la création pour un métier alimentaire, que jai exercé avec application, j’ai envie de me mettre à mon compte: Cette nouvelle option d’auto entreprenariat permet de donner forme à ses rêves…
L’ennui est que mon coeur balance entre ces deux options: créer à nouveau une ligne de vêtements ou pourquoi pas des accessoires, ou créer le rêve pour d’autres en organisant le plus beau jour de leur vie.
Vos idées à vous sont les bienvenues tant que nous restons dans le domaine de la création.
Il est vrai que ce ne sont pas des projets à garanties mais certainement des environnements où je me sentirais plus heureuse qu’aujourd’hui.
Vos avis m’importent beaucoup et m’aideront dans mon choix. Alors n’hésitez pas.
Il n’y a pas que les « grands » qui courent au chevet de la planète en péril. Les créateurs aussi. Cela a été prouvé à à maintes reprises.
Ce n’est pas la créatrice Liza qui vous dira le contraire. Le monde de Liza ne connait pas la crise et les déchets sont très vites recyclés. Dans sa caverne d’Ali Baba, Les coupures de presse, les boutons, les vinyles, les livres, les plaids et les manteaux cohabitent. Parfois, les manteaux se transforment en deux robes de cocktail. Même la doublure n’est pas en reste. Récupérer, déconstruire, customiser, telle est sa devise.
Liza n’aime ni l’uniformité, ni le gaspillage. Elle se sert dans les poubelles à défaut de puiser son inspiration dans les placards de ses amies. Pour créer ses pièces uniques, elles se sert de matériaux écolos.
C’est aussi ça le développement durable. Selon Liza, le développement durable: donner une seconde vie à un objet qui a un passé.
Image métro de paris.
Malette des années 50 customisée avec des coupures de la page « ma planète »
La première fois que je l’ai rencontrée, j’ai d’abord passé quelque temps à l’observer derrière la vitrine de son show room avant de sonner. Au culot. Je sortais d’un entretien. A la recruteuse qui m’a demandé si je savais travaillé sur machine industrielle, j’ai répondu non. Alors elle m’a dit » trouvez un stage de quelques mois, entrainez vous à travailler sur machine industrielle, puis revenez me voir »
Pour moi ce n’était qu’un défi de plus. Je travaillais déjà depuis des années chez moi, toutes mes créations sur ma petite machine, dans ma « chambre à tout faire ». L’envoie de voir du monde, de sortir de chez moi m’avais conduite là, au hasard des ruelles du 10è arrondissement.
Aucune envie de de devenir technicienne mais créatrice, j’ai donc sonné chez Melle Zubeldia, et j’ai failli renoncer lorsqu’elle m’a répondu. Brève présentation à l’interphone, comme un commercial qui fait du porte à porte. Elle m’a ouvert puis m’a suggéré de demander à la modéliste qui travaille avec elle si elle a besoin d’une assistante stagiaire.
Celle-ci m’a demandé ce que je savais faire et si j’étais en mesure de lui présenter le lendemain une de mes créations. Je me suis présentée le lendemain comme convenu, avec une grande jupe de bal en soie rose de ma collection précédente. Après examen minutieux. j’étais acceptée. Stagiaire chez Hélène Zubeldia.
Helène Zubeldia a fait ses classes au Studio Berçot, puis après un passage chez Chloé où elle a dessiné des robes bjoux pour la clientèle du Golfe, elle a migré chez Lanvin pour acquérir les bases du luxe avant de participer à la création et au développement de la marque Vanessa bruno.
En 1997, Hélène lance sa propre marque avec une première collection qu séduit Harvey Nichols, Joseph, Maria Luisa, Le Bon Marché…
Depuis cinq ans, la créatrice travaille à sa nouvelle ligne d’accessoires et bijoux fait de cristal, perles, et cuir, avec succès.
Il n’y a pas que les « grands » qui courent au chevet de la planète en péril. Les créateurs aussi. Cela a été prouvé à à maintes reprises.
WILLYKEAN 
