Renseignements généreux!

WillykeanMonsieur me reproche de trop souvent avoir recours à ces 6 numéros qui nous aident si gentillement à retrouver des adresses ou des numéros de téléphone. Rien n’y fait. J’ai un téléphone avec GPS comme la plupart de mes concitoyens, mais je suis accros. Pas que de la mode mais aussi des renseignements téléphoniques. Un trou de mémoire, et hop 118 …… si ce n’est pas l’autre.

Bref. Je savais que parfois c’était limite. Mais ce samedi j’ai été confortée dans mes doutes quand à leur capacité et leur désir de vouloir nous aider.

J »ai rendez à argenteuil à 15 h. Je viens de Levallois. Ce n’est donc pas le bout du monde. J’ai le temps d’arriver. C’est sans compter avec la SNCF;  Une annonce vient faire retomber mon enthousiasme.

 » Suite à un incident sur la voie, nous sommes dans l’obligation de supprimer le train de 14 h 30. »

Bon Pas grave. Le suivant ne devrait pas tarder. Mais le suivant est supprimé lui aussi.

Là ce n’est plus drôle du tout. Ce rendez vous est très important. Mais voilà, je ne pouvais torde le cou à personne, surtout pas aux voix qui s’emmêlent parfois les pinceaux sans l’aide de personne. Ma fille est avec moi. C’est Elodie. Celle qui ne veut pas s’asseoir dans la même voiture que maman. Sauf quand je l’accompagne chez l’esthéticienne. Pour les autres voyages, on fait mine de ne pas se connaitre. Vous verrez quand vous aurez des adolescents.

Ce jour là donc, je suis coincée avec Elodie sur le quai à Asnière. Je pianote sur le clavier de mon portable.

Au bout du fils, une drôle de voix m’invite à énoncer ma requête.

« 118…. que désirez vous? »

«  » BOnjour, pourriez vous me communiquer le numéro de téléphone du CIC argenteuil s’ilvous plait? »

« Nous effectuons votre recherche »

Jusque là tout va bien. Là ou ça se corse, c’est lorque la voix revient pour me dire:

« nous en avons trouvé plusieurs. Quel adresse? »

« Je ne  sais plus de mémoire. Citez moi toutes les adresses.  Oui c’est celle là. elle commence à me citer l’adresse. »

« Mais non, je ne recherche que le numéro de téléphone. »

Et soudain, je ne sais quelle mouche l’a piquée, elle a une envie folle  et l »extrême générosité de me donner aussi l’adresse, ainsi que le numéro de téléphone de l’ophtalmo voisin de la banque.

« Non merci. Contentez vous de me donner le numéro de la banque. »

« Mais il y a aussi un medecin à coté. »

« Je n’ai demandé que le numéro de la banque, suis-je obligée de prendre les coordonnées du médecin? »

Et là; c’est trop compliqué pour elle. Alors, elle me  passe son responsable, il est sensé mieux m’aider. Malheureusement, le responsable reprend le même schéma que la dame. Agacée, je leur raccroche au nez. Ma fille près de moi, commence à avoir des soubressauts. Elle se retient de s’esclaffer sur le quai. Elle regarde autour d’elle. La honte, tout les regards convergent dans notre direction.

Excusez moi, mais quand je suis énervée, je suis bonne pour faire l’annonce dans les gares SNCF, sans haut parleur.

« Mais maman, ce n’est pas la peine de crier. »

« Mais si je vais crier, il y a de quoi crier. »

Lorsque je lui donne les détails de notre conversation, elle devient intenable. Le vrai fou rire que j’ai avec ma fille pour une fois. Nous avons rit comme deux idiotes au point de froler la catastrophe.

« Bon écoute, j’essaie avec l’autre numéro. »

J’ai du mal à me contrôler. parce que pour ceux là, je me repète le numéro tout haut, et je pars d’un fou rire parce que leur numéro me ramène toujours à leur pub. Les deux « gars », très pop, avec leur bandeau et leur coiffure. Morte de rire. Je renvoie ma fille plus loin, elle me déconcentre. Sur le quai, nous passons pour deux folles.

BOn silence. La sosnnerie retentit, et j’éclate de rire. Au bout de 3 secondes, je m’excuse, « je voudrais… le nu- méro du CIC. »

Ce n’est pas possible, je n’en peux plus de rire, j’ai mal aux côtes.

Désolée madame. Et soudain. Clac.

Elle a raccroché.

« Elle t’a raccroché au nez? »

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. ça me tue. Ne t’approche pas de moi maman. Je n’en peux plus de rire. Elle t’a raccroché au nez! »

« Oui et elle a raison. Je n’ai pas arrêté de lui rire aux nez! »

Puis je fais une dernière tentative. Je me contrôle tant bien que mal.

Et rebelotte. Mon interlocutrice insiste pour me communiquer le numéro de la banque, plus celui du médecin à côté. Bon je vous passe mon responsable, il saura vous aider.

Je ne laisse pas le temps au responsable de me harceler à nouveau avec le numéro du medecin.

Je pose mes conditions d’emblée.

« Voilà j’ignore pourquoi tout le monde tient à me donner un numéro de medecin. Vous seriez gentil de ne donner que le numéro de la banque que j’ai demandé. Merci de votre compréhension. »

Tout cela dit d’un trait. par peur de m’esclaffer à nouveau.

Il s’est exécuté. j’ai enfin eu mon numéro. Le train n’était toujours pas là et je savais que la banque avait déjà fermé.

Et lorsque le train est enfin arrivé, nous sommes restées ensemble, assises côte à côte. Un seul regard dans la direction l’une de l’autre suffisait pour déclencher le rire. Ce fût une agréable après midi. Malgré mon rendez vous manqué.

Merci les renseignements. Et de grâce pas de zèle. Le numéro d’une banque, ce n’est pas avec supplément.

Contentez vous de renseigner la requête, uniquement la requête.

Attention, chien méchant!

chien_mechant

Des panneaux comme celui-là vous en avez tous rencontré devant certaines maisons. Chez nous c’est vraiment très IN  d’accrocher des écriteaux même quand on n’est pas propriétaire de canins!

Méfiez vous tout de même, si vous ne voulez pas qu’il vous arrive ce qui m’est arrivé à moi!

Il y a très longtemps, c’était du temps des cours de récréation et de la marelle. Mon père avait ramené un chiot, un bâtard berger allemand. Il était tout mignon et haut comme … comme un chiot voilà. Mais moi, même les chiots ne sont pas amis avec moi. Ils me font peur. Ridicule vous dites?

C’est ainsi. Ce chiot joueur et très calin, profitait des genoux de toute la famille sauf moi.

Mais il ne s’agit pas de notre Patience. On l’appellait Patience. Celui qui avait fait de moi la risée de toute l’école encore une fois, c’était le chien de ma camarade de classe.

Elle habitait tout près de l’école, comme moi, pendant la récréation, nous avions le privilège de courir à la maison, pour notre gôuter. Ce jour là, elle me proposait d’aller plutôt chez elle. C’était la première fois. Et d’autres filles étaient de la partie. Nous approchions gaillardemment de sa maison, lorsqu’elle crut bon nous mettre en garde.

« Attention les filles, il y a un chien! »

Et moi, un peu moqueuse,

« ah oui c’est écrit: attention chien méchant! »

Et nous voilà prises de fou rire.

Malheureusement, comme on dit chez nous  » je n’ai pas rit longtemps avec mes dents ».

Soudain, surgi de nulle part, un chien, je ne pourrais vous dire quelle race. Pour moi, un chien est un chien. Son chien, pas plus haut que le mien, mais l’air très féroce, bondit dans notre direction. C’était un sauve qui peu général. Les filles parties dans des directions différentes. Et moi, prise de panique, et pas très sportive à l’époque, j’ai choisi la facilité, et l’idiotie aussi.

J’ai cru bon de me précipiter dans la cour de ma camarade. Il fallait y penser non? Un chien vous fait peur, la meilleure solution que vous trouvez c’est de vous réfugier sur son territoire.

Le chien n’ayant personne d’autre à pourchasser, me colle aux talons, je n’ai pas le temps de réfléchir. Je répère un arbuste dans la cour. avec quelques feuilles fraîches à la cime; ça paraissait suffisant. Me voilà transformée en Tarzan du matin. Je m’attaque à l’arbuste tel un lézard et j’essaie de grimper afin de me protéger du chien. Avant même d’avoir été 30 centimètres au dessus du sol, j’entends un crac, crac et craaaaaaaaaacccc.

Voilà willykean au sol. avec son arbuste. Le chien méchant m’observe, penche la tête comme pour se demander ce que je fais avec un arbuste dans les bras. Il n’a plus envie d’être méchant. Avec une proie ridicule, vulnérable, il n’avait plus envie de jouer au méchant.

Et moi, j’ai attendu que ma camarade lui remette sa laisse avant de me remettre sur mes deux jambes.

Si on dit souvent chez moi:

« C’est l’homme qui a peur sinon y a rien »

Moi je dis, « Si l’homme a peur, y a sûrement un chien méchant »

Je vous le dis, si un écriteau, l’indique, soyez sur vos gardes, même si vous n’y croyez pas!

Journal d’une garde robe 2

De temps à autre je pousse mes délires jusqu’à renouveler virtuellement, je dis bien virtuellement, ma garde robe: je fais le film de ma garde robe.

La question que je me pose souvent, c’est de savoir qui du créateur, du photographe ou du publicitaire est le plus imaginatif, ou « fou ». J’explique: quand je feuillette les magazines de mode, je ne peux m’empêcher de rester estomaquée par leur imagination débordante qui parfois laisse le lecteur sans voix.

Je vous disais hier dans « C’est quoi çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa » que à une des pages de mon magazine, la petite fille m’avait demandé si c’était un chien. Ce qui ressemblait à un chien pour la petite, c’était une très belle robe toute en poils et l’artistique en avait fait presqu’une boule de poils, comme un chien.

La frontière entre la créativité et la provocation est très mince mais est ce une raison de toujours faire plus, trop, de se surpasser et de laisser les consommateurs complétement « paumés » face à cette expression artistique du moins bizarre.

Bref, venons en au fait, à ma garde robe, au film de ma garde robe.

Je m’amusais déjà à me constituer des garde robes dans mon autre blog. La rubrique était intitulée « SOOOOOOOOOOO FASHION! Ici, c’est le film de ma garde robe, il peut soit célébrer un ou plusieurs créateurs, soit présenter quelques prouesses artistiques insolites, des créations assez  marquées.

Tenez par exemple, pour le prochain bal du 14 juillet, ma tenue est toute trouvée.  je serai le porte drapeau de toute une ville comme du temps des années CP où les plus méritant étaient sélectionnés pour défiler en première ligne, le drapeau à la main, exactement comme pour le passage en revue de l’armée sur les champs Elysées.

le film d'une garde robe

Et si les autres ne sont pas satisfaits de leur sort, je leur fait peur avec mon arme comme ici.  Oui, pour faire passer la pilule en douceur, une tenue ultra moulante, des talons auguilles, un air de Dartagnan à la fois comique et terrifiant, mais non, elle ne fait même pas peur mais je ne saurai vous exprimer ce qu’elle dégage, c’est super non?

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Pour aller au bal populaire, je me distingue de Madame Tout le Monde avec mon accoutrement style film des années 50. Une veste en poils sur une robe longueur genou. Et je prouverai à la petite fille qui me demandera si c’est un chien, qu’elle se trompe; ça peut lui ressembler au poil près mais ça ne l’est pas.

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Pour éloigner les hommes qui s’aventureraient à me demander une danse, j’ai tout prévu: Il est bien protégé mon homme, surtout de la tête, comme vous pouvez le voir là

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Si malgré tout il prend quelques coups bien placés, nous aurons cet autre ensemble pour rentrer chez nous.

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Et bien je me demande encore parfois à quoi peuvent servir certains accessoires mais ne me posez pas la question, moi même j’ai déjà essayé de faire d’un filet de pêche une robe du soir. Alors, qui  de nous tous est plus fou que l’autre??

La danse de la mante religieuse ou comment marcher en biais

La mante religieuse est un long insecte pouvant atteindre 6 cm, le mâle est plus petit, de couleur allant du vert fluo au beige clair, possédant un prothorax long et étroit qui forme un  » cou  » mobile. Au bout de ce cou, une tête triangulaire caractéristique, particulièrement mobile. Les pattes supérieures sont ravisseuses et fortement épineuses.

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Pourquoi la mante religieuse en exemple? Tout simplement parce que c’est à cela que peut ressembler mon quotidien depuis que je gagne ma vie. Tout dépend de l’itinéraire emprunté en fait. Au début, en empruntant la ligne pontoise paris nord saint lazare, mon style était tout autre. Là bas on marche, droit, tel Claudia Schiffer sur le T qui la guide vers les invités à un défilé dont elle est la vedette.

La différence avec Claudia Schiffer, c’est que moi, une fois dans le RER, je subis une séance d’amincissement. On est droit, compressé, on mincit malgré nous , sacoches  et sacs à mains compris. On apprend à faire un voyage en apnée par moment tant l’on est serré dans les commodités qui nous portent vers l’eldorado qui n’en est pas un.

Puis un jour, on m’a annoncé qu’un miracle, humain venait de se produire. Une ligne directe de chez moi à Saint Lazare; Le bonheur, mais ce que j’ignorais, c’est que avec cette ligne, je changeais de démarche et que désormais un apprentissage nouveau s’imposait. D’où la technique de la mante religieuse ou la marche en biais.  Exactement comme pour les ourlets: ne pas piquer droit, pour marcher, c’est les deux pieds d’un côtés puis de l’autre en gardant son équilibre. Ou si vous voulez, comme les roseaux, on plie, on se tord, sans se casser.

La mante religieuse c’est moi. j’arrive à paris saint lazare, il y a du monde, trop de monde, j’ai peur de la foule. Heureusement que ce n’est pas permanent. Lorsque le train nous déverse à Saint Lazare, on n’est plus Claudia schiffer, celle qui marche la tête haute. On se méfie, comme la mante religieuse; avez vous eu l’occasion d’en observer une? Moi si. Une mante religieuse est philosophe, prudente, c’est naturel.

Elle hésite, elle balance, un pas en arrière, un en avant, la tête haute mais toujours décalée, en biais, exactement ce que je fais. A saint Lazare, tout le monde court. Les mamis, les papis, les jeunes… Si vous ne savez pas marcher en biais, vous entrez en collision avec quelqu’un. Et ça peut être fatal. Depuis que j’emprunte cette ligne, j’ai gardé les talons, moins hauts et je marche en biais, il faut savoir le faire sinon c’est vous qui vous retrouvez par terre.

Marcher en biais pour éviter les collisions à gauche et à droite, garder la tête légèrement portée en arrière, pour éviter un choc frontal.

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Comme là. Parfois on entend des femmes pas des hommes, et dire que nous sommes mauvaises langues. Mais je vous jure que là c’est une femme que j’ai entendue.

« bouscule moi encore, tu vas voir si je t’éclate pas »

Vous comprenez pourquoi je marche en biais et pourquoi je continue d’être une parfaite mante religieuse.

Un proverbe espagnol dit: « En bocca serrada no entran moscas »

Rien à voir avec la mante religieuse mais c’est très sage et le sens rejoint mon propos. Au milieu d’une foule agitée et stressée, savoir marcher peut vous sauver d’une agression ou d’un accident tout bête.

Bonne soirée

La gourmandise: péché ou liberté?

Avant de répondre à ma façon à cette question, laissez moi vous conter cette anecdote.

 

Je travaille dans le huitième arrondissement de Paris. Et c’est l’endroit idéal pour découvrir des restaurants, du plus populaire au plus sophistiqué.

 

On a l’embarras du choix et cela va plus ou moins de paire avec la souffrance du porte monnaie.

 

Lorsque je suis raisonnable, je vais à l’une de mes « cantines » préférées, le restaurant chinois où l’on peut manger à volonté pour environ 10 €.

 

Un jour, alors que nous venions de nous installer ma soeur et moi, je vois passer une « montagne », c’est l’assiette d’une de nos voisines. Ma soeur scanne l’assiette, et me dit en patois:

 

« tu as vu ça! comment peut-elle faire ça? »

 

« mais c’est son droit si elle en a envie, c’est écrit à volonté. »

 

La dame s’intalle confortablement, puis vide son assiette, ses amies ont fait pareil. Puis elles se sont à nouveau dirigées vers le buffet. Nous avons à nouveau assisté à un ballet d’assiettes toutes aussi bien garnies les unes que les autres, jusqu’au dessert.

 

« mais elles se lèvent encore!!! mais ça va durer longtemps ce ballet? »

 

 » moi agacée, je lui rappelle que c’est à volonté et que beaucoup viennent là pour ça et que de toute façon elle n’avait pas à critiquer les autres. »

 

« Ils vont se faire ruiner les chinois!! il faut que les gens comprennent que à volonté revient à « à discretion » ce n’est pas parce que c’est à volonté qu’il faut s’éclater la panse… »

 

La gourmandise serait pour certains un vice, une faiblesse et pour d’autres un art de vivre.

 

Prenez les périodes de fête par exemple: les familles font des razias dans les supermarchés en prévision des réveillons. On mange et on boit pendant deux voire trois jours comme si selon ma mère, on allait se faire vendre au marché d’esclaves le lendemain.

Je me souviens de mon premier noël en france; mon frère avait acheté quinze dindes, je lui ai demandé pourquoi faire, il m’a répondu, c’est la fête, on ne doit manquer de rien.

 

En bonne chrétienne je n’ai pu m’empêcher de lui dire que trop manger était un péché. Nous en rions encore aujourd’hui.

 

Mais la gourmandise est elle uniquement liée à la quantité ou plutôt au désir irrésistible de quelque chose de fin, esquis, qui ne tient finalement que du qualitatif? 

 

Que dirait-on de celles qui comme moi ne résistent pas devant un moelleux au chocolat ou qui achètent une bôite de 16 minis macarons à partager avec mari et enfants et qui engloutissent tout avant mettre de descendre du train qui la ramene chez elles?

 

Je ne culpabilise pas de me faire plaisir tant que cela ne se fait pas au détriment des autres, ni de ma santé et si, au jardin Christian Dior de Granville, j’achète le dernier macaron du salon de thé et que je le savoure sous le nez de mes belles soeurs en faisant un bruitage, j’assume ma gourmandise, et je n’en brunis pas.

 

Etre gourmande avec parcimonie, ce n’est rien comparé à l’état de possession dans lequel se trouve les gens dans la grande bouffe.

 

Chacun devrait se sentir libre de nourrir son corps comme il l’entend et de savoir s’en fixer les limites.

 

Assouvir ses besoins en nourriture équivaut à assouvir d’autres besoins corporels. Phénomène tout à fait naturel.

 

Devenir esclave de ses besoins n’est plus un instinct de survie mais un asservissement au plaisir…

 

D’ailleurs chez nous, les femmes disent souvent que la prison de l’homme c’est le sexe et la nourriture… Vous voulez un homme, vous pouvez « l’hammeçonner » par la « ripaille » ou au lit.

 

La gourmandise  n’est un « péché » que lorsqu’elle sert à combler le vide qui est en chacun de nous.

 

J’assume ma gourmandise.

 

Que ceux où celles qui ne pêchent pas nous fassent partager leurs secrets ici.

 

Promis, je ne vous jeterai pas la première pierre!!

 

Vous êtes gourmand(es) de quelque chose??? Faites nous savoir.

 

Dans le monde merveilleux des blogs

Un dimanche de retour de vacances, un petit voyage dans la blogosphère pour me vider la tête avant de faire vivre à nouveau ma « planète » à moi.

Au gré de ma promenade, je me suis retrouver dans le monde des hommes et des femmes heureuses : http://collectifpourlajourneedubonheur.com. Une photo de voyage, de réunion familiale ou autre occasion suffit pour crier au monde entier votre bonheur…

Et pour les aspirants écrivains, http://tribugourmande.com vous permet d’éditer votre propre livre de recettes de grand mère, moyennant quelques euros.

Intéressant pour se faire plaisir ou pour un cadeau personnalisé. Par contre on ne vous dit pas comment commercialiser l’objet précieux…

L’été est fini, over, terminé malheureusement, mais vous êtes une icecream addict, alors tapez  http://icecreamireland.com  maintenant ou attendez patiemment l’été prochain, en salivant comme médor…

Et soit dit en passant, saviez vous qu’un nouveau mot s’ajoute au lexique de notre monde? Je viens de l’apprendre: blogeoisie pour un blogueur autoproclamé influent.

J’espère ne pas attraper ce virus là. Mais si j’ai envie d’ajouter mon grin de sel, je pourrais inventer moi aussi quelques nouveaux mots.

Pourquoi pas blogtic (qui ne pense que blog, ne vit que pour le blog, et sillonne la terre entière caméra au point pour le scoop qui irait bien sur son blog); je m’y reconnais bien là, et même que je me suis fait des adeptes cet été. ça s’appelle des blogfidèles (comme ma nièce qui en voyant une de ses tantes nous faire la future nouvelle dance des crabes, s’est exclamée :

 » Mais tata, tu aurais dû la filmer ou la prendre en photo pour ton blog, mince alors! »)

Quant au blogdreamer, c’est celui qui blogue dans ses rêves ou qui rêve en bloguant, à vous de voir.

Bon ça suffit pour aujourd’hui. Si vous avez d’autres idées de délires, elles sont bienvenues dans ma blogvocabulary!!!

Ou si vous préferez vous plonger dans le monde des objets farfelus, ne vous retenez pas, allez là http://www.objetdujour.com

Avant de terminer chez Virginie Talavera pour admirer les belles oeuvres de cette artiste peintre. http://leweblogdevirginietalavera.blogspirit.com

Contrôle de police/polizei

Passport please!

Bulle de vie, un peu en retard pour le post mais le voilà. Et pour vous mes autre lecteurs, j’aime bien délirer de temps à autre avec mes anecdotes à la willykean. Normal, je suis ce que je suis, il m’arrive beaucoup de gags comme à vous aussi mais ceux là frisent parfois les one woman shows.

Nous ne saurez pas tout en une fois, ce serait trop facile. Ce matin je poste ces faits divers à la willykean que j’ai vécus il y a quelques longues années déjà. Le voyage sera le thème d’aujourd’hui.

Tout le monde voyage, tout le monde à des souvenirs de voyages à raconter, les miens sont parfois assez cocasses. Surtout lorsque je pars dans des pays étrangers. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Tenez, ça n’a rien à voir avec l’histoire que je m’apprête à vous conter mais quand on n’est pas willykean, comment peut -t-on oublier de faire renouveler son passeport avant même d’acheter son billet d’avion ou faire sa demande de visas avant les bagages?

Je pense être la seule a en avoir le secret! Bref, revenons à nos moutons.

En 1988, j’étais la « majordome » d’une comédienne franco allemande. Elle avait beaucoup de contrats en Allemagne et dans d’autres pays européens et par conséquent je faisais régulièrement le voyage france allemande avec elle.

Jusque là tout est normal. Là où ça se corse, c’est lorsqu’elle décide de partir à la montagne en Autriche en « m’emmenant dans ses bagages ». Et oui! on est majordome, prêt à partir n’importe où et n’importe quand.

Même ma Star d’employeur ignorait que mon visa pour l’Allemagne ne me permettrait pas d’entrer en Autriche. Nous voilà en route, le coffre de la voiture chargé comme pour une expédition en Patagonie.

C’est cool, je me réjouis d’avance pour le séjour à la montagne et en même temps j’ai une boule dans le ventre.. La neige, jamais vue de près, et faire du ski encore moins mais passons. Je suis heureuse de visiter d’autres contrées. Nous avons roulé toute la journée, j’ai fini par m’endormir en rabattant le siège à ma gauche.

Profondément endormie, je crois que je rêvais de chalets, tire fesses et autres lorsque je sens un faisseau de lampe torche sur le visage, j’ai d’abord pensé à une vision, oui après tout pourquoi pas, c’est mon côté mystique, j’ouvre tout doucement les yeux, je demande où nous sommes, si nous sommes déjà arrivés, il était tout de même une heure du matin!

je ne sais plus s’il m’a dit auf, ou raus..

Enfin je ne comprenais aucun mot d’allemand à l’époque? Mais je sais reconnaitre un uniforme de policier.

D’un ton sec, il m’ordonne de descendre et de le suivre au poste. J’ai soudain peur, les préjugés sur l’allemagne, l’autriche et tout le reste. Je le suis, Madame E aussi. Il lui fait savoir que sa présence n’est pas necessaire. Mais elle nous suit heureusement.

S’installe alors un dialogue de sourds, Il ne comprend aucun mot d’anglais, et moi pas l’allemand. Heureusement que Madame E s’est approchée.

Elle a fait un travail d’interprète remarquable.

« Il aimerait savoir où tu t’es fait délivrer ton passeport, le nom du commisaire qui l’a signé, la ville où tu es née, depuis quand tu es en france, ce que tu viens faire chez eux, pourquoi……etc, etc. »

Après traduction intégrale du passeport par Madame E, il m’a regardée droit dans les yeux et a dit  » nitch quelque chose »

Après toutes ces palabres inutiles, je ne passe pas.  Il faut que je reparte à Munich d’où je viens. A une heure du matin. Avec qui ou dans quelle voiture? Allez savoir. Madame E  peut rentrer en Autriche et moi c’est retour à la case départ.

Elle commence à paniquer aussi. Comment va t- elle faire pour me ramener à Munich, elle tente de convaincre le policier de me laisser passer, rien de rien, il est implacable sous sa casquette.

Heureusement, il y a des heureusements, arrive son collègue, il doit être un accro de télé ou cinéphile. Il aperçoit Madame E et son visage s’illumine.

« Got » C’est bien C E que je vois là, oh là là là là là.

Il se précite sur elle chercher un calepin à faire dédicacer devant l’air bête, hagard et indifférent de son collègue.

« tu ne l’as pas reconnue? C’est CE!

 Une aubaine, Madame E saisit la perche. Son fan explique à son collègue que c’est une grande star. Il faut être indulgent pour une fois, tout en nous faisant promettre de ne plus essayer de rentrer chez eux sans visa.

Ouf. ensuite celui qui avait mon passeport toujours entre les mains, me l’a marqué à coups de tampon? Je n’ai pas compté, une bonne dizaine, la page entière, je me demande encore aujourd’hui pourquoi.

La surface de la page a été martelée à coup de tampon et toun toun toun toun et toun!

Voilà pour l’autre, puis au retour à Munich, il a fallu faire un détour à Venise pour un tournage  avant de rentrer en France et là aussi rebellote, quatre jours pour trouver le moyen de rentrer en france en transitant par zurich sans descendre du train de nuit avec ce même passeport sans visa de transit prévu…. ça ce sera pour une autre fois.

Je suis ce que je suis