Elle s’appellait Sarah-Tatiana de Rosnay

Il ya des auteurs que nous aimons lire, des auteurs qui nous marquent à jamais. Le problème souvent est de ne les connaître qu’à travers leurs oeuvres; la chance avec  Tatiana de Rosnay, c’est d’avoir croisé son chemin sur Myspace. Je n’avais jamais rien lu d’elle auparavant. Dès lors, je me suis mise en quête de ses romans, pour devenir une lectrice assidue; le dernier à paraitre:

« Elle s’appelait Sarah », de Tatiana de Rosnay, Editions Héloïse d’Ormesson, 368 p., 22  raconte l’histoire d’une jeune femme américaine partie sur les traces d’une petite fille juive victime de la rafle du Vel’d’hiv’.

Paris, 16 juillet 1942, 4 heures du matin. La police française fait irruption dans l’appartement des Starzynski, au coeur du Marais. La consigne est claire : les enfants aussi sont embarqués. Pour sauver son petit frère, Sarah le cache dans un placard qu’elle referme à clé en promettant de revenir lui ouvrir très vite. Mais, transférée du vélodrome au camp d’internement de Beaune-la-Rolande, elle comprend qu’il n’y aura jamais de retour. A moins de s’enfuir. Ce qu’elle parvient à faire, mue par l’obsession tenace que son petit frère continue de l’attendre.

Paris, mai 2002. Chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’d’hiv’ pour son magazine, la journaliste Julia Jarmond découvre le calvaire des 4 000 enfants juifs raflés, et celui de Sarah en particulier. Intriguée par sa disparition, elle cherche à savoir ce qu’est devenue la petite fille. Soixante ans plus tard, via l’appartement de la rue de Saintonge, son enquête perce des secrets qui impliquent sa belle-famille et chamboule son couple.

Lisez le et si vous souhaitez échanger avec Tatiana de Rosnay, allez là FIG TREE ou ici http://profile.myspace.com/yansor.

Le week end presque idéal!

Je vous l’avais dit: que mon week end idéal commencerait par le salon Ohipa’Shop avec l’exposition TOP’NGUM  de Amylee.

Vendredi donc, le dernier courrier mis sous plis et un tour rapide par la poste, je cours me changer pour revenir sur Paris. Une heure d’aller-retour plus tard, j’étais au rendez vous. Parmi les premiers arrivés, j’ai eu le temps de bavarder avec Amylee, et d’admirer ses oeuvres

J’ai craqué pour Marie Antoinette  et oui. Ensuite j’ai rencontré cette jeune modiste qui réalise de si jolis coiffes qui donneront un « cachet » à nos tenues… Mino Delavictoire et là aussi je n’ai pas pu résister à la tentation de m’offrir ce joli bibi avec lequel elle a pris la pose.

Une heure de bonheur à tourner au milieu des portants de vêtements,  d’objets de décoration… Puis je m’en suis retournée chez moi toute légère..

Le lendemain, pas de sortie, un peu fatiguée par la journée continue de la veille. Le Dimanche donc, c’était journée spirituelle à Drancy à L’autel de Vie (une église) où j’ai passé deux heures en compagnies des fidèles que je ne connaissais pas.

Si je vous dis que ça été un week end presque idéal, c’est juste pour le diner qui n’a pas eu lieu au Wesminster (mais ça, ça reste virtuel pour l’instant)

Le hasard m’a conduite à Drancy. Cela représente beaucoup. Je planifiais d’aller à Drancy voir le mémorial érigé pour les raflés du Vel div qui ont transité là.

Cet endroit est devenu une cité pour logements à loyer modéré, mais un monument a été dressé  à l’entrée en souvenir de tous ceux qui ont péri là, tous ces enfants….

Je serais passée à côté sans faire attention si ma soeur ne m’avait pas dit : « regarde, c’est ici qu’ils ont été parqués »

L’arrêt du bus, était pile en face. Place de la révolution. Je suis descendue et j’ai pris des photos avant d’aller prier.

Enfin de compte mon week end était idéal.

Je suis rentrée chez moi retrouver ma petite famille avec le repas concocté par mon cher époux-idéal-spécialiste du jambon banane sauce béchamel.