Granville, barbecue

barbecue

Arrivés hier à 16 h 30 à Granville, nous étions attendus pour dîner. Détente dans un transat. Discussion à bâtons rompus: Des sujets qui allaient de Guesch Patti, les souvenirs d’enfance de mes belles sœurs et Paul McCartney and the Wing… Au bout de la cacofonie, un bon rôti accompagné d’un Gewürztraminer bien frais.

Shopping mère et filles

Cela n’arrive pas souvent. Et pour cause.

Etes vous maman d’adolescente?

Si oui, vous savez certainement de quoi je parle. Parce que ici, les quelques rares fois où je suis acceptée pour le shopping, ça se transforme en suplice. Nous avons rendez-vous le même jour chez l’ophtalmologue. Ce fût donc un concours de circonstance. Parce que les virées shopping sont devenues rares entre filles.

Je savais d’avance ce qu’allait être la fin de mon après midi.

Premier opticien de la rue. L’une des filles se plante devant le rayon « prestige ». Les prix sont exhorbitants. J’essaie de la faire avancer sans succès.

« Tu vois c’est trop cher. Pense aux verres, on ne s’en sortira pas à moins de 600 euros, ça c’est la moyenne. Rien à faire. Ma fille a essayé tous les chanel, dior, Lagerfeld, lacroix… Celles aux verres ronds, carrés,  rectangulaires. Les montures, sobres, dorées, originales. Tandis que sa soeur et moi, faisions office de miroir.

« Montre »

« oh non, ça fait harry potter, c’est fait trop gouvernement, ça fait maitresse d’école ». Et lorsque je trouvais joli, sa soeur avait le chic de me casser.

« ça fait vieux ».

Et elle de répondre: « bon on va jamais y arriver. S’il y en a une qui aime le vieux et l’autre qui critique tout ».

Mon autre fille, a voulu être « sage » ». Elle en a sélectionné deux paires et a demandé le devis au jeune homme du magasin. Moi par précaution, j’ai insisté plusieurs fois pour rappeler au jeune homme que ce n’était qu’un devis.

Premier crime; ma fille a trouvé que je lui ai » mis la honte ». C’est comme ça que ça se dit.

« Maman. Il sait. Pas la peine de le répéter dix fois ».

Au bout d’une heure nous sortons de là avec deux devis pour l’une et rien pour l’autre. Elle a eu le culot de dire à la responsable que rien ne l’intéressait.

« J’irai  chez chris ».

Et la dame  de répondre. « J’irai faire un scandale chez Chris. ainsi il ne vous vendrons rien et vous reviendrez chez moi ».

Nous sommes parties en riant.

Une fois dehors. J’ai voulu savoir quelle sera la suite des événements.

« Nous ferons tous les opticiens de la rue ». L’une voulait que je les laisse seules, l’autre plus diplomate, m’a laissé le choix de partir ou de rester.

« BOn je reste »

« A condition de ne plus mettre la pression sur les vendeurs ».

Et cela a duré trois heures. dans le dernier que j’ai fait avec elles, j’ai heureusement trouvé un tabouret libre. Je me suis assise pour les regarder faire les essayages. Je ne faisais plus de commentaires j’ai laissé le soin à sa soeur de le faire pour deux.

Et puis, rien. Elle n’a rien trouvé qui lui plaise.

Sa soeur a dit des choses que j’ai horreur de prononcer et que je n’ai pas réussi à lui enlever de la bouche.

« P…… Mais tu n’as pas fini de nous faire C. »

A la sortie du magasin j’ai jeté l’éponge.

« BOn les filles, je vais devoir vous laisser finir votre épopée. Je n’en peux plus »

« Mais on t’avait dis de rentrer; C’est toi qui a voulu nous suivre… »

C’était dit. Maman casse l’ambiance et les filles aiment chercher seules.

Le pire c’est que ma fille a conclu que sa soeur et moi ne lui étions d’aucune utilité.

« Je reviendrai avec Harold, c’est son frère. Lui au moins a des avis plus tranchés et utiles. Je reviendrai faire tous les opticiens avec lui. »

C’est gentil pour nous, après trois heures d’errance…

Nous nous sommes quittées là et elles sont rentrées deux heures plus tard, certainement à la fermeture de tous les opticiens. Et les lunettes n’ont toujours pas été renouvellées.

Quand je vous dis que être maman d’adolescentes, c’est tout un travail, mental et physique!

Une centenaire qui défie la mort.

Même pas peur!!

Un autre coup de fils est venu s’ajouter à la routine de l’après guerre.

Toujours pareil. La mort rode partout. Mais pour une fois, j’ai souri. J’ai souri parce que c’est ma tante. Celle qui nous faisait rire: enfants, neveux, nièces, petits enfants.

La dernière fois que je l’ai vu en 2007, elle avait encore toute sa tête, sauf par moment, où elle confondait enfants, soeurs et nièces. Son dernier message à son fils, mon cousin? Il faut que je retrouve cette vidéo.

Elle disait combien elle avait horreur des morgues. Oui, elle  prévoyait sa fin. Elle nous mettait tous en garde contre cette éventualité. Elle menaçait de hanter nos nuits jusqu’à la fin de nos jours si jamais on osait la mettre en conservation à la morgue. Elle est frileuse vous savez, alors « surtout pas vos maisons de glace » menaçait elle.

J’ai souri en repensant à ses paroles. Et de savoir que la famille est désespérement à la recherche d’une morgue pour la conserver. Guerre oblige, tout est saturé. Et ma pauvre tante pourrait se retourner dans son sommeil éternel si elle savait ce qui se tramait.

Elle a défié la mort. Je vais vous dire pourquoi. Il y a une semaine, je m’inquiétais pour elle, pour tous les autres aussi mais surtout pour elle. Embargo, manque de soins, faim, trois mois de privation. Des combats à proximité de chez mon cousin. Des balles perdues sémant la mort et la désolation autour d’eux. Ils ont survécu avec une ration de un kilo de riz par jour pour vingt personnes. Chez les voisins des corps ont tenu compagnie aux vivants pendant des semaines.

Ma tante a tenu le choc.

Il y a deux jours ma soeur m’a dit qu’elle savait ce qui l’avait aidé.

« elle ne voulait pas mourir comme une chienne sans sépulcure, elle voulait être enterrée dignement, voilà pourquoi elle a attendu ». Elle a attendu deux jours après leur « résurrection » pour rendre l’âme, pour aller réjoindre ses ancêtres. Elle a connu une guerre jeune, elle tire sa révérance avec une autre.

Elle a préféré mourir dignement. Pour la morgue, je crois que nos nuits seront un peu hantées car, cet après midi, ma soeur m’a dit qu’ils recherchaient activement une morgue pour la conserver ne serait ce que deux ou trois jours, le temps d’organiser l’enterrement.

Désolée ma tante, tu auras un peu froid pendant quelques jours. Ne nous en veut pas. Et bonne route à toi. Bravo pour ton courage. Et honte à ceux qui ton gâché la fin de ta vie.

Et une petite pensée pour mon père qui va enterrer sa soeur, loin de chez elle, loin de la maison qu’elle a bâti avec son époux. Elle sera enterrée ailleurs et lui la regardera partir sans avoir la force de tenir sur ses jambes. Il l’accompagnera par la pensée. C’est tout ce qu’il aura la force et le droit de faire. Je suis plus attristée pour lui.

Mais nous n’avons pas le choix. C’est ainsi.

Democratie tueuse

Elle s’appellait Martine.

Elle s’en est allée, avec ses deux petits anges,

Tous les trois victimes de la DEMOCRATIE TUEUSE;

Les droits de l’homme ne les connaissaient pas.

Ces droits de l’homme qui ont justifié des bombardements

Ils s’en sont allées,

Personne n’a demandé leur avis,

Ils n’avaient pas la tête qui convenait, ni le bon faciès,

Martine et ses deux enfants étaient des sous hommes,

Ils n’avaient pas droit aux droits de l’homme.

S’ils ne sont plus de ce monde,

Cela ne regarde personne, surtout pas les défenseurs des droits de l’homme.

Mais je suis désormais sereine.

Je sais qu’ils ont péris sous les balles des gens

 Dont ils ignoraient l’existence jusqu’àlors.

Ils s’en sont allés sans avoir compris ce qui leur arrivait.

Mais ils ne seront plus là pour assister à la misère et à la souffrance des leurs

Cela ne fait que commencer.

Mais c’est mieux ainsi.

De pouvoir faire le deuil des siens.

Deux petits anges s’en sont allés avec Martine

Qu’ils reposent en paix!

Quant à la DEMOCRATIE TUEUSE

Elle connaitra peut être un jour, le retour du bâton.

Ce n’est sans doute qu’un rêve, qui sait

Avec des CORPS vides d’humanité et d’âme

Camoufflés derrière des lance rockets,

des armes lourdes,

cachés derrière les rois de ce monde,

Que peut t-on attendre de plus?

Rien, que la haine, la soif de pouvoir,

L’avilissement de l’autre

Le profit.

Demandez vous ce que vous feriez si les victimes,

Ces enfants, ces femmes étaient les votres?

Mais cela, n’est point votre soucis.

Dileme:partir ou rester?

Nous avons trouvé un moyen d’aider financièrement ceux qui sont là bas, pris en otage par cette guerre sans nom.

Aujourd’hui, il est question de décider quoi faire. Pour échapper aux lance rockets et compagnie, il faut trouver un autre endroit, s’il en reste, où ils seront un peu en sécurité.

Le choix est aussi vaste que les risques encourus. Impossible d’aller vers l’ouest,chez eux, en ce moment, ça ressemble à Bagdad: villes et villages détruits, des habitants en fuites ou assassinés ( ça aussi ce n’est pas nouveau, mais le TPI n’en a que faire)!  Pour ces petites villes aux sous sols riches en or et diamant, le terrain de jeu est idéal pour les armées appelées à la rescousse de Goliath. Il faut mâter les davids.

Toutes les statistiques sont pour Goliaths. A croire que ceux qui meurent en face ne sont pas des êtres humains.

Bref, ils n’iront pas chez eux à l’ouest. Ils pourraient aller vers le sud ouest. Le problème, c’est que par là bas, les combats font rage entre population et armées étrangères qui essaient de débarquer pour instaurer une démocratie. Il y a cependant une chance infime. Ne pas faire de mauvaises rencontres. Et passer la frontière jusqu’au libéria.

L’autre option, c’est de partir vers l’est, que mon père connait très bien pour y avoir travaillé comme infirmier de brousse. Probablement deux jours de voyage en faisant une boucle afin d’éviter les mauvaises rencontres.

Mais ce n’est pas là le plus important dileme, Mon père ne veut pas fuir en laissant sa famille dispersée. A Abidjan la capitale, ils sont au total sept familles de la même branche. Donc environ trente individus de la même lignée. Alors certains refusent de partir ensemble. C’est comme pour l’avion où il est souvent conseillé de ne pas faire voyager tous les membres d’une même famille par un seul vol.

En cas de guerre, c’est pareil. Ma nièce ne craint pas de se faire tuer, mais de voir presque toute sa famille disparaître. Mon frère n’est pas en reste. Il est catégorique, ne veut pas prendre le même convoi que les autres. Ce sera sans doute chacun pour soi, Dieu pour tous, s’il est encore là. (pardon, je perds un peu la foi depuis quelque temps)

Nous avons jusqu’à ce week end pour décider. Mais qui peut prendre une telle décision pour les autres?

Moi assise devant mon ordinateur à Paris? Je n’ai pas envie de les voir tomber sous les balles de l’Onuci, de l’armée ivoirienne, de l’Ecomog, ou des soldats bangladesh, ni du commando invisible. Je ne souhaite pas non plus qu’ils périssent tous en chemin en voulant  gagner un sursis improbable.

Nous allons peut être les aider financièrment et laisser chacun décider de sa propre vie.

N’est ce pas qu’elle est très franche et belle la démocratie?

Envahir un pays au nom du droit et de la liberté, un droit que j’ai du mal à comprendre. J’ai l’impression que cette bataille n’est plus une bataille d’ivoiriens mais un bataille des AUTRES.

La vérité est à sens unique et le monde détourne le regard pour ne pas se sentir coupable.

L’histoire finira un jour par triompher. Le problème c’est que notre histoire à nous est toujours étouffée ou arrangée pour convenir aux bonnes gens.

Voilà pour ce matin. Le marathon va démarrer à neuf heures.

Joyeux week end à vous.

Pourquoi je n’avais pas envie de fêter noël?

Noël est derrière nous.

J’ai passé le réveillon avec mes amis et mes deux soeurs. Cette année je n’avais pas le coeur à prendre la route pour la normandie. Depuis deux mois, ce dilemne me donnait la migraine.

Je n’avais pas envie de rire pendant les diners au cours desquels quelqu’un aurait le « chic » de s’approprier le conflit qui divise mon pays. De rire à des blagues pour lesquelles mon esprit serait moins ouvert que d’habitude.

Comment expliquer aux enfants que je n’avais pas le coeur à ça?

Les filles ont dû lire dans mes pensées. Elles ont émis le voeux de fêter noël chez leur cousine à Rennes. Avec mon fils et son père, nous avons réçu à la maison mes deux soeurs, leurs compagnons, et mes amis.

L’apéritif était presque explosif. Le mari de mon amie a oublié les consignes. Il s’inquiétait pour ce qui se passait au pays, pour mes parents. Partis de bonnes intentions, ça a failli se terminer en camps retranchés.

Evidemment il croyait connaître la situation. On en parle à la télé. Il ne comprenait pas que je ne sois pas d’accord avec ce qui se dit à la télé. Mon mari non plus. Alors j’ai entrepris de lui rappeler les faits de 2004 et toutes les irrégularités qui sont tues par la presse et les juges;

Au lieu de lever nos verres, je me suis livrée pendant dix minutes à un récapitulatif des faits vus par nous. Mes soeurs sont montées au créneau. Finalement, j’ai remis la fin pour un « entretien privé » illustré par des images qui parlent.

Bref, le réveillon n’était pas un vrai réveillon. Nous avons fini par rire, danser, mais était-ce vraiment de la joie? Je ne saurais vous le dire.

Et pour couronner le tout, il a fallu que je subisse les remarques cinglantes de ma soeur aînée. Ce soir là elle s’est prise pour Karl Who. Elle m’a déclaré de façon catégorique et « agressive » que j’étais grosse. Je pèse 67 kilos pour un mètre soixante quatorze. C’est vrai que cela fait sept kilos en trop, que je promets de perdre depuis 2008.

Je me suis retenue de lui rappeller qu’elle pèse plus lourd que moi et qu’elle devrait plutôt s’inquiéter de son surpoids. Mais c’est ma soeur, je la connais assez bien pour savoir qu’elle est désespérée pour les kilos dont elle a du mal à se délester. Qu’elle a peur que je devienne comme elle. (Je suis son modèle, son idéal et sa poupée de toujours) Et si je deviens obèse, elle ne pourra plus satisfaire sa passion de shopping addict. Elle n’aurait plus l’occasion de m’habiller…

J’ai compris que sa façon maladroite de me mettre en garde est une inquiétude « maternaliste » et réflète son échec personnel pour le régime qu’elle suit depuis.

Voilà, noël est fini. J’ai parlé à mes parents. Pour l’instant ils sont sains et saufs. Ma mère est convaincue que si elle pouvait fuir au village, ses chances de survie seraient plus importantes. Je lui ai expliqué que déjà à l’ouest, les populations fuiait les attaques de rebelles et certains sont même empêchés de passer la frontière pour se réfugier dans les camps  HCR au Libéria.

Crever ici ou ailleur, où est la différence?

Joyeux noël à Tous.

Billy Billy: projet de société

Vous avez déjà fait la connaissance de Billy Billy avec sa chanson « Bété a réussi« . Pour ceux qui le découvre pour la première fois, on pourrait le classer dans la catégorie « rappeur » ou « Slammeur ».

Le slam de billy billy est unique en son genre, empreint de ses origines africaines. Il puise son inspiration dans la vie de tous les jours, il bouscule les politiques avec la franchise de la souris qui te souffle sur les orteilles afin de mieux les croquer.

Billy billy parle de parvenus, d’immigration, de politiciens, de corruption…

Ici, il s’adresse à tous ces futurs Maires ou Ministres et la façon dont ils viennent « embobiner » les paysans et les jeunes villageois pour gagner les élections.

Je promets de décrypter pour vous les paroles de la chanson si vous n’avez pas l’habitude du français ivoirien.

En attendant, prenez le temps d’écouter quand Billy vous parle.

Pâtissier ou Avocat: mon coeur balance!

La vie serait elle un éternel recommencement?

Ou  plutôt un roulement?

Aujourd’hui je repense à mes parents et à ce qu’ils devaient ressentir quand au collège, je revenais régulièrement leur annoncer mon nouveau futur métier.

Je vis la même chose aujourd’hui avec les triplés. Tout comme ce père de famille qui rêvait d’un Phd pour son fils de 6 ans.

Je me souviens que déjà à l’école primaire, je donnais du fil à retordre à la directrice de mon école.

Un matin, j’ai fait irruption dans son bureau pour lui demander mon transfert dans l’école privée de filles, voisine de la nôtre.

Motif: les filles avaient de très jolis uniformes (jupes plissées bleues marine, sockets blanches montantes, et chemisiers blancs. Pour les fêtes, toujours dans le même style mais en couleur).

Au collège, j’ai eu envie de faire du théatre à force de faire la réplique à ma soeur, j’ai voulu être détective, journaliste, j’ai même dirigé le journal du collège, couturière, je créais déjà mes propres vêtements. Ecrivain ou militaire.

Je me sentais incomprise parce que tout le monde voulait mon bien. Tout le monde voulait que je fasse de grandes études. Moi je rêvais de liberté. Aujourd’hui, me voilà confrontée à la même situation. Mon fils veut être avocat et il n’en démord pas. Très bien. Sa soeur Coralie veut devenir éducatrice spécialisée. Elle avait même fait sa demande de stage aux restos du coeur lorsqu’elle ne trouvait pas pour son stage d’une semaine dans sa branche. Elle a fini par se faire accepter dans une école primaire.

Sa soeur Elodie veut devenir pâtissier. Là ça se complique. J’adore la cuisine, j’organise des diners pour montrer ce que je sais faire. Les filles font de même depuis qu’elles ont douze ans. Mais en faire son métier.

« Mais tu as de bonnes moyennes, tu n’a pas envie de continuer? »

Je ne veux pas m’ennuyer et perdre mon temps dans les études longues. J’aime la cuisine, la patisserie… C’est ce que je souhaite faire. Tout restait virtuel avant qu’elle ne rapporte ce midi toute la documentation de sa journée porte ouverte.

Elle sera patissière ou rien.

Que puis-je contre cette décision? 

C’est là où on se met à la place de ses propres parents. Mais Je reste zen. Si elle veut être patissière, eh bien soit, qu’elle devienne patissière. C’est son choix.

Vous êtes d’accord avec moi?  Partagez vos expériences en commentant ce post.