Renseignements généreux!

WillykeanMonsieur me reproche de trop souvent avoir recours à ces 6 numéros qui nous aident si gentillement à retrouver des adresses ou des numéros de téléphone. Rien n’y fait. J’ai un téléphone avec GPS comme la plupart de mes concitoyens, mais je suis accros. Pas que de la mode mais aussi des renseignements téléphoniques. Un trou de mémoire, et hop 118 …… si ce n’est pas l’autre.

Bref. Je savais que parfois c’était limite. Mais ce samedi j’ai été confortée dans mes doutes quand à leur capacité et leur désir de vouloir nous aider.

J »ai rendez à argenteuil à 15 h. Je viens de Levallois. Ce n’est donc pas le bout du monde. J’ai le temps d’arriver. C’est sans compter avec la SNCF;  Une annonce vient faire retomber mon enthousiasme.

 » Suite à un incident sur la voie, nous sommes dans l’obligation de supprimer le train de 14 h 30. »

Bon Pas grave. Le suivant ne devrait pas tarder. Mais le suivant est supprimé lui aussi.

Là ce n’est plus drôle du tout. Ce rendez vous est très important. Mais voilà, je ne pouvais torde le cou à personne, surtout pas aux voix qui s’emmêlent parfois les pinceaux sans l’aide de personne. Ma fille est avec moi. C’est Elodie. Celle qui ne veut pas s’asseoir dans la même voiture que maman. Sauf quand je l’accompagne chez l’esthéticienne. Pour les autres voyages, on fait mine de ne pas se connaitre. Vous verrez quand vous aurez des adolescents.

Ce jour là donc, je suis coincée avec Elodie sur le quai à Asnière. Je pianote sur le clavier de mon portable.

Au bout du fils, une drôle de voix m’invite à énoncer ma requête.

« 118…. que désirez vous? »

«  » BOnjour, pourriez vous me communiquer le numéro de téléphone du CIC argenteuil s’ilvous plait? »

« Nous effectuons votre recherche »

Jusque là tout va bien. Là ou ça se corse, c’est lorque la voix revient pour me dire:

« nous en avons trouvé plusieurs. Quel adresse? »

« Je ne  sais plus de mémoire. Citez moi toutes les adresses.  Oui c’est celle là. elle commence à me citer l’adresse. »

« Mais non, je ne recherche que le numéro de téléphone. »

Et soudain, je ne sais quelle mouche l’a piquée, elle a une envie folle  et l »extrême générosité de me donner aussi l’adresse, ainsi que le numéro de téléphone de l’ophtalmo voisin de la banque.

« Non merci. Contentez vous de me donner le numéro de la banque. »

« Mais il y a aussi un medecin à coté. »

« Je n’ai demandé que le numéro de la banque, suis-je obligée de prendre les coordonnées du médecin? »

Et là; c’est trop compliqué pour elle. Alors, elle me  passe son responsable, il est sensé mieux m’aider. Malheureusement, le responsable reprend le même schéma que la dame. Agacée, je leur raccroche au nez. Ma fille près de moi, commence à avoir des soubressauts. Elle se retient de s’esclaffer sur le quai. Elle regarde autour d’elle. La honte, tout les regards convergent dans notre direction.

Excusez moi, mais quand je suis énervée, je suis bonne pour faire l’annonce dans les gares SNCF, sans haut parleur.

« Mais maman, ce n’est pas la peine de crier. »

« Mais si je vais crier, il y a de quoi crier. »

Lorsque je lui donne les détails de notre conversation, elle devient intenable. Le vrai fou rire que j’ai avec ma fille pour une fois. Nous avons rit comme deux idiotes au point de froler la catastrophe.

« Bon écoute, j’essaie avec l’autre numéro. »

J’ai du mal à me contrôler. parce que pour ceux là, je me repète le numéro tout haut, et je pars d’un fou rire parce que leur numéro me ramène toujours à leur pub. Les deux « gars », très pop, avec leur bandeau et leur coiffure. Morte de rire. Je renvoie ma fille plus loin, elle me déconcentre. Sur le quai, nous passons pour deux folles.

BOn silence. La sosnnerie retentit, et j’éclate de rire. Au bout de 3 secondes, je m’excuse, « je voudrais… le nu- méro du CIC. »

Ce n’est pas possible, je n’en peux plus de rire, j’ai mal aux côtes.

Désolée madame. Et soudain. Clac.

Elle a raccroché.

« Elle t’a raccroché au nez? »

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. ça me tue. Ne t’approche pas de moi maman. Je n’en peux plus de rire. Elle t’a raccroché au nez! »

« Oui et elle a raison. Je n’ai pas arrêté de lui rire aux nez! »

Puis je fais une dernière tentative. Je me contrôle tant bien que mal.

Et rebelotte. Mon interlocutrice insiste pour me communiquer le numéro de la banque, plus celui du médecin à côté. Bon je vous passe mon responsable, il saura vous aider.

Je ne laisse pas le temps au responsable de me harceler à nouveau avec le numéro du medecin.

Je pose mes conditions d’emblée.

« Voilà j’ignore pourquoi tout le monde tient à me donner un numéro de medecin. Vous seriez gentil de ne donner que le numéro de la banque que j’ai demandé. Merci de votre compréhension. »

Tout cela dit d’un trait. par peur de m’esclaffer à nouveau.

Il s’est exécuté. j’ai enfin eu mon numéro. Le train n’était toujours pas là et je savais que la banque avait déjà fermé.

Et lorsque le train est enfin arrivé, nous sommes restées ensemble, assises côte à côte. Un seul regard dans la direction l’une de l’autre suffisait pour déclencher le rire. Ce fût une agréable après midi. Malgré mon rendez vous manqué.

Merci les renseignements. Et de grâce pas de zèle. Le numéro d’une banque, ce n’est pas avec supplément.

Contentez vous de renseigner la requête, uniquement la requête.

Réveillon, FN et gags

Ah le réveillon!

Cette année le réveillon a été vraiment super, avec un peu plus de piment.

Devinez ce que l’on peut faire avec deux FN, qui préfèrent ne pas trop cotoyer de couleur, des brésiliens de toutes les couleurs, et des africains foncés pour la plupart et une malgache?

Notre réveillon était assez coloré, avec en prime, deux invités qui, avaient dû se tromper de fête. Tout est arrivé par cette magnifique jeune femme, mariée à l’un des comparses.

Notre ami, le mari de l’hôtesse, continue de penser qu’ils se sont trompés de bord et de fête. L’un deux était seul, et a tenté de faire la sangsue avec toutes les femmes mariées ou célibataires de la soirée.

Nous avons fait deux voitures, ma soeur est arrivée la première à la fête. Nous, cinq minutes après elle. A peine suis-je entrée qu’elle a fondu sur moi pour me chuchoter à l’oreille:

« Attention, ils sont FN. Bertrand m’a mise en garde. Ils n’aiment pas trop les colorés ».

J’ai d’abord failli m’énerver après notre ami. Etonnée de savoir qu’il nous invite chez lui en même temps que des individus qui n’aiment pas les « gens de couleurs ». Puis je me suis dit: eh bien tant pis pour eux. Ils n’avaient qu’à aller ailleurs!

L’un des FN, le plus à côté de ses pompes, celui marié à une malgache très foncée, ne quittait pas sa casquette. Il l’a gardé durant tout le réveillon. Cette casquette était marquée CIA. Alors tout le monde a convenu de le surnommer CIA. Quant au prénom de son ami, je ne m’en souviens plus. Le drageur nous dirons. Après avoir gavé ma soeur de ses périples africains presque d’esprit colonialiste, il s’est jeté sur moi au moment des voeux.

« Ah la plus belle de toutes. Je te garde, je te garde. »

Je réussis à me dégager pour retrouver la piste de danse sous le regard malveillant de CIA.  Le « déjanté » me retrouve là bas et essaie de m’attraper pour danser. Les yeux de mon époux vont sortir de leurs orbites, mais il sait que je peux m’en sortir toute seule et très vite.

Ouf, je m’en débarrasse et très vite il s’en prend à ma soeur. Après une danse elle s’échappe aussi et alors Monsieur FN s’attaque au chien. Puisque plus personne ne veut danser avec lui, il a choisi Tilly, c’est le nom de la chienne, comme cavalière. Sécouée à gauche puis à droite, la pauvre chienne tremblait comme une feuille, jusqu’à l’intervention quasi musclée de sa maîtresse.

Pendant ce temps, CIA observait tout de son poste. Comme il a vu que sa femme commençait à s’amuser, il l’a rappelée très vite à l’ordre. Et voilà notre couple en manteau dans une maison chauffée, en plein réveillon.

Je passe tous les détails.

Cela s’est corsé au moment où Monsieur FN a commencé un strip tease. CIA a voulu filer à l’anglaise ou à l’américaine. C’est là où il y a eu cette vidéo gag dont je parle. Notre ami, croyait avoir éteint sa caméra. Il n’en était rien. Et le lendemain, quand il nous a repassé les vidéos de la soirée, nous avons été témoins d’une bande son de ce qui s’est passé dehors.

Notre ami avait rattrapé CIA dehors pour lui sommer de reprendre son ami.

« Où allez vous comme ça »

« mais revenez, ne le laissez pas là. »

« Mais que voulez vous que j’en fasse. »

« Mais arrête », ça c’était la femme de CIA;

« Non je n’arrête pas. Vous l’avez amenez, vous le reprenez savec vous. Je ne veux pas qu’il s’incrustre chez moi ».

Un échange de 10 minutes sans images. Toute l’assistante, avec une rétrospective des événements de la veille se tordait de rire.

Ce sont des gens que nous n’oublierons jamais. Ils n’ont pas réussi à nous enroler mais à mettre plus de piment à notre réveillon.

Bonne journée

Honte à moi!

Que peut il bien arriver à Willykean chez le coiffeur un jeudi après midi?

La Honte grave! ça c’est ma fille qui le dit, pas moi. Moi j’étais tellementée que j’ai été incapable de faire un seul commentaire.

Demain j’ai rendez vous, un rendez vous important. Pour l’occasion, ma soeur insiste ou devrais ‘je dire exige que j’aille chez le coiffeur. Rendez vous est pris pour 13 heures. Avec numéro de portable de la coiffeuse et tout. La veille je prépare tout, pardon je crois avoir tout préparé. Sac à main, portefeuille…

Je dois vous dire que ce portefeuille m’en veut. Eh bien hier je vais à la poste retirer un colis pour ma fille. Je prends un ticket, je me mets dans la file. Au moment de récupérer le colis, je réalise que mon portefeuille n’est pas dans mon sac à main. Je repars chez moi. j’ai fini par le retrouver dans mon autre sac à main. Celui qui a accessorisé ma robe pour aller à la soirée disco de samedi dernier. Et je ne vous montre pas ce soir la chose précieuse qui m’a valu deux allers retours à la poste: une cuillère à nutella, gagnée à un jeu par ma championne d’Elodie.

Bref. J’arrive donc chez la coiffeuse. On s’occupe de moi. Je suis la soeur de Gertrude, je l’appelle Gertrude. Avant la pose des rajouts, je passe un coup de fil à ma soeur. Elle me dit le type de mèches et le numéro de série. Il faut payer et là. Oh mon dieu!

Mon sac à main est presque vide. Pas de portefeuille. Rien que le chéquier, le salon ne prend pas de chèque. La poisse. Chez nous on dit le drap. Un vrai drap mes chérieeeeeeee comme dirait Christina Cordula.

Que faire. J’appelle ma soeur, la numéro deux.  Malheurement elle est en vadrouille avec son amoureux. J’appelle ma cousine, elle garde le bébé de sa meilleure amie. Je rappelle ma soeur Gertrude. Ouf! ça s’arrange; la coiffeuse la connait très bien, une cliente privilégiée, vingt ans de fidélité. Elle me pose mes rajouts et se fait régler la note mardi prochain.

La poisse je vous dis. Alors je téléphone à mes enfants. Tellement paniquée que je me croyais déjà vendredi. Appelle en discontinu à la maison. Comme si mon Harold saurait retrouver mon portefeuille entre deux avatars et son jeux vidéo.

La première à me rappeler fût Elodie, pour me remonter gentillement les bretelles.

« Mamaannnnnnn, tu oublies que nous sommes jeudi! » et comment tu as pu perdre ton portefeuille? »

Oui, parfois ce sont les enfants qui grondent les parents.

Sur quoi je lui demande de vérifier déjà dans ma chambre si le portefeuille s’y trouve. Figurez vous qu’il était posé délicatement sur le lit.

Et je suis sortie du salon le visage fermé même si j’ai pu me trouver belle lorsque l’apprentie coiffeuse m’a placé un deuxième miroir derriere afin que je puisse me voir sous toutes les  coutures.

Voilà, tous ces tracas pour la journée de demain. Séance photos chez Adamence, le diamant qui sait communiquer avec les femmes.

Attention, chien méchant!

chien_mechant

Des panneaux comme celui-là vous en avez tous rencontré devant certaines maisons. Chez nous c’est vraiment très IN  d’accrocher des écriteaux même quand on n’est pas propriétaire de canins!

Méfiez vous tout de même, si vous ne voulez pas qu’il vous arrive ce qui m’est arrivé à moi!

Il y a très longtemps, c’était du temps des cours de récréation et de la marelle. Mon père avait ramené un chiot, un bâtard berger allemand. Il était tout mignon et haut comme … comme un chiot voilà. Mais moi, même les chiots ne sont pas amis avec moi. Ils me font peur. Ridicule vous dites?

C’est ainsi. Ce chiot joueur et très calin, profitait des genoux de toute la famille sauf moi.

Mais il ne s’agit pas de notre Patience. On l’appellait Patience. Celui qui avait fait de moi la risée de toute l’école encore une fois, c’était le chien de ma camarade de classe.

Elle habitait tout près de l’école, comme moi, pendant la récréation, nous avions le privilège de courir à la maison, pour notre gôuter. Ce jour là, elle me proposait d’aller plutôt chez elle. C’était la première fois. Et d’autres filles étaient de la partie. Nous approchions gaillardemment de sa maison, lorsqu’elle crut bon nous mettre en garde.

« Attention les filles, il y a un chien! »

Et moi, un peu moqueuse,

« ah oui c’est écrit: attention chien méchant! »

Et nous voilà prises de fou rire.

Malheureusement, comme on dit chez nous  » je n’ai pas rit longtemps avec mes dents ».

Soudain, surgi de nulle part, un chien, je ne pourrais vous dire quelle race. Pour moi, un chien est un chien. Son chien, pas plus haut que le mien, mais l’air très féroce, bondit dans notre direction. C’était un sauve qui peu général. Les filles parties dans des directions différentes. Et moi, prise de panique, et pas très sportive à l’époque, j’ai choisi la facilité, et l’idiotie aussi.

J’ai cru bon de me précipiter dans la cour de ma camarade. Il fallait y penser non? Un chien vous fait peur, la meilleure solution que vous trouvez c’est de vous réfugier sur son territoire.

Le chien n’ayant personne d’autre à pourchasser, me colle aux talons, je n’ai pas le temps de réfléchir. Je répère un arbuste dans la cour. avec quelques feuilles fraîches à la cime; ça paraissait suffisant. Me voilà transformée en Tarzan du matin. Je m’attaque à l’arbuste tel un lézard et j’essaie de grimper afin de me protéger du chien. Avant même d’avoir été 30 centimètres au dessus du sol, j’entends un crac, crac et craaaaaaaaaacccc.

Voilà willykean au sol. avec son arbuste. Le chien méchant m’observe, penche la tête comme pour se demander ce que je fais avec un arbuste dans les bras. Il n’a plus envie d’être méchant. Avec une proie ridicule, vulnérable, il n’avait plus envie de jouer au méchant.

Et moi, j’ai attendu que ma camarade lui remette sa laisse avant de me remettre sur mes deux jambes.

Si on dit souvent chez moi:

« C’est l’homme qui a peur sinon y a rien »

Moi je dis, « Si l’homme a peur, y a sûrement un chien méchant »

Je vous le dis, si un écriteau, l’indique, soyez sur vos gardes, même si vous n’y croyez pas!

Le trio infernal: le portable, willykean et le lave linge

Il n’y a pas que les machines qui débloquent, parfois les humains aussi ont leurs petits « bugs »

C’est mon cas, je ne sais pas pour vous mais de temps en temps Willykean fait des choses comme Troy Phelan, ce personnage dans le roman « Le Testament » de John Grisham qui convoque sa famille, signe son testament avant de sauter dans le vide.

Bon je n’en suis pas encore là et ce ne sera jamais le cas, j’aime trop la vie. C’est juste pour justifier pourquoi je fais des choses abberrantes par moment.

Venons-en aux faits. Vos commentaires étaient pour la plupart très proches de la réponse ou totalement exactes. J’ai un problème avec les machines, avec les téléphones aussi. Ceux ou celles qui ont lu « 40 ans et alors » se souviennent que j’ai lavé à 40 degrés une robe en plastique façon Paco Rabanne avant de la passer au sèche linge. J’ai tout mis sur le compte de l’âge. C’était le lendemain de mon quarantième anniversaire. Je me suis retenue de pleurer (ma robe): c’était ma façon de faire ma crise de la quarantaine.

Bref, là où le lave linge intervient, en association avec le téléphone et willykean, c’est pendant les vacances, il y a deux ans. Nous louons à la dernière minute dans un camping, un mobil home de luxe, très cher. Sans lave linge individuel bien évidemment. Je déteste aller laver mon linge dans les endroits conçus pour ça. Mais quand il faut y aller, il faut y aller. Je prends donc mon sac de linge, mon portable, un roman et mon sac à main. Toujours chargée, j’aime ça.

Sur place, je pose le téléphone sur un lave linge innocuupé le temps de trier le linge. Un tas de noir, un tas de blanc, un tas de rouge…. Je ramasse le premier tas puis je le tasse dans la machine. Savon, adoucissant, le jeton, la programmation puis voilà la première machine qui démarre. Idem pour les deux autres. Je prends mon roman, je me perche sur une table au fond de la pièce et je me plonge dans ma fiction.

La machine tourne, elle tourne, elle lave. Je vais faire un tour. Je rentre au mobil home voir les enfants, je veux téléphoner mais je ne trouve pas le téléphone. J’ai même failli tenir pour responsable mon homme qui fait souvent le nettoyeur. (il me fait même faire des économies malgré moi, et ça vous ne saurez pas aujourd’hui comment). Je suis convaincue qu’il me l’a caché.

Désespérée je retourne à mon linge. A mon retour, j’ouvre le premier hublot. Et qu’est ce que j’entends? Un bruit bizarre, une sorte de bourdonnement. Je regarde autour de moi, je cherche, j’inspecte les lieux; rien. Je commence à sortir mon linge. Le bourdonnement se fait de plus en plus précis. Il vient de ma machine mais quoi?

J’étais loin d’imaginer ce que je m’apprêtais à découvrir. Je range le linge pièce par pière dans mon sac et là, dessous, que vois-je?

Le portable. Mon portable introuvable quelques minutes plus tôt. Le portable fou. Si, le portable continuait de bourdonner et de faire des cercles sur le dessus de la machine. J’ai un peu peur. Peur de cette petite chose qui a perdu les pédales après un séjour forcé de 45 minutes dans un lave linge. Je le ramasse avec un des vêtements. Je vide les autres machines puis je rentre avec mon OVM; je vous laisse interpréter le OVM. Il bourdonne toujours et dès que vous le poser, c’est reparti. Il bourdonne et se déplace en même temps.

Monsieur s’en charge. C’est son métier. Je lui confie mon objet. Il le démonte, le nettoie, fait sécher les miniscules pièces qui font qu’un téléphone normal marche bien. Rien à faire. Mon téléphone, lorsqu’il se mettait à sonner, c’était comme pour le décollage de l’avion qui m’emmenait en Côte d’Ivoire. Et puis si je voulais communiquer avec mes correspondants, il fallait qu’ils s’entrainent au langage OVNI avant.

Alors je l’ai abandonné. Depuis, je sécoue mon linge pour vérifier que le télépnone ne part pas au lavage avec et d’ailleurs je le laisse dans une pièce différente.

Voilà pour le téléphone lavé , rincé, essoré.

Pas plus tard qu’il y a quatre jours, mon vieux lave linge m’abandonne. Monsieur le démonte mais abandonne très vite lui aussi vus les dégâts. Nous décidons de changer de lave linge.  Mais il ne sera pas là avant quatre jours. Nous revenions d’Alsace avec beaucoup de linge sale. De nouveau, petite virée au lavomatic. J’ai oublié comment ça fonctionne, j’y vais en trainant les pieds, une grosse valise bien pleine. Les filles vont faire du shopping et me dépose au lavomatic en promettant de passer me récupérer dans une heure. Tout va bien. Une cliente qui était là m’explique comment faire puis s’en va. Je prépare la première machine, la numéro 15. Je vais à l’autre bout régler le coût du lavage. J’introduis mes jetons comme indiqué. C’est parti. Maintenant il faut ressortir faire la monnaie au bar tabac à côté pour le reste du linge.

Je reviens, je remplis l’autre machine, je fais démarrer. Je viens m’asseoir, ouf! enfin, presque. Je peux lire et me détendre. Une page, deux pages, trois pages, je relève la tête pour vérifier que tout va bien et dévinez quoi?

La machine tournait à vide. mon linge était dans la 15 et j’avais programmé la 14. Je pestais contre moi même. Et au lieu de lire je suis restée assise à regarder tourner une machine sans linge, qui m’a coûté 7 euros. Lorsque ma fille est venue me rechercher, je n’ai pas osé avouer mes déboires. J’ai prétendu que l’autre machine était en panne et qu’elle m’avait « gobé » mes 7 euros.

Que ne ferait on pas pour sauver la face devant ses enfants. Le mensonge était la seule alternative. J’ignore ce que me réserve encore ces machines dans l’avenir, mais nous n’avons pas de vraie affinité.

Et vous, avez vous eu de petits soucis avec vos chères machines. Je les lirais avec grand plaisir. Maintenant je vais prendre l’apéritif avec les petits fours faits par les filles avec l’appareil que je me suis offert à la foire de Paris. Pour le plat principal, c’est ravioli, toujours avec le même appareil. C’est super non? Allez j’oublie mes déboires avec les téléphones et les lave linge.

Bon dimanche

 

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Le trio infernal: le portable, willykean et le lave linge.

Que donne l’association portable, lave linge et willykean?

Je vous laisse ébaucher vos réponses avant de donner la mienne.

Faites travailler vos méninges…. et à vos plumes

T’as pas ton GPS? Je cherche mon parking.

Avez vous suivi Cadet Roussel?

Oui, ce grand homme de la révolution française? En marchant sur les pas de Cadet Roussel, nous sommes arrivés au centre ville où des animations commerciles étaient prévues. Le hasard fait bien les choses. Passionnée de mode et de photos, j’ai pu assister à un défilé de mode organisé par les commerçants de Auxerre. Protégés pas les chapiteaux, nous avons eu le plaisir de voir un spectacle bien agencé malgré la participation de mannequins pour la plupart bénévoles. Mais le spectacle était magnifique.

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Ma petite escapade en ville m’avait comblée. Un défilé de mode, la visite d’église.. Tout était parfait. Quel rapport avec le GPS? Eh bien vous allez voir. A la fin du défilé, nous reprenons le chemin de retour. Souvenez vous, nous n’avions pas noté le nom du parking ni la rue où il se trouvait; Je faisais confiance au sens de l’orientation de mon cher et tendre. Habituellement, il est un GPS personnifié lui même, avant l’avènement du GPS, je pouvais compter sur lui partout où nous allions.  Mais hier, catastrophe, il ne savait plus. Impossible de retrouver notre chemin pour le parking..

 

Bon vous saurez tout demain matin.

T’as pas ton GPS? Je cherche mon parking

Un anniversaise à Auxerre et beaucoup de gags.

Voilà, chez moi, je veux dire dans ma famille, on aime compliquer les choses, ou peut être tout simplement pimenter la vie. Quand on en a assez de fêter son anniversaire à Paris, on décide de l’organiser à Auxerre. Jusqu’ici tou va bien. Sauf que c’est le dernier week-end avant la rentrée des classes pour notre zone et que j’ai des collègiens, sauf que la météo a annoncé  un week end pluvieux et que la veille je m’étais couchée à 2 heures du matin.

Les GPS? j’adore les GPS! je devais en parler depuis un moment déjà mais je ne savais par quel bout commencer. Mais hier, les événements ont fait qu’il fallait introduire le phénomène GPS; mon article à propos des GPS ne sera pas pour aujourdh’ui, mais vous aller voir combien les gens peuvent être conditionnés par les gadgets tels que le GPS.

Hier donc, nous nous rendons à Auxerre pour l’anniversaire de ma soeur. La circulation est fluide, le GPS nous aime bien, beaucoup même contrairement à son habitude. Il marche dès le premier coup. Nous arrivons au pavillon de ma nièce sans encombre. Les retrouvailles, les préparatifs, Mais il crachouille, le pavillon commence à se remplir d’enfants, d’adultes, l’ambiance y est. Mais l’envie de sortir me taraude, Vous savez, je suis ce que je suis. J’aime visiter, sortir, découvrir.

Après dix minutes de pourparler, je convaincs Monsieur de faire un tour. Ma nièce suggère que son mari nous accompagne.

Nous refusons poliment sa proposition.

« oh, ne vous inquiétez pa, nous avons le GPS. S’il nous a conduit de Paris à ici, il nous guidera bien à Auxerre aussi. »

Une fois en ville, nous trouvons très vite un parking près d’une vieille Eglise, L’église Sainte Madeleine. Je décide d’y entrer. J’aime les Eglises, j’entraine mon mari à l’intérieur. Elle est en ruine. Quel dommage, les tableaux sont en lambeaux, parfois coupés au cutter. Les vitraux ne sont pas d’une richesse particulière. Nous ressortons très vite pour en chercher une autre.

Très sûrs de nous et de notre GPS, nous n’avons pas trouvé utile de noter ni le nom de la rue, ni le parking où nous sommes garés. Et nous allons un peu plus loin, voir la Cathédrale Saint Germain. Devant la cathédrale, un groupe avec une fille à genoux, interrogée par ses amis. Il s’agit certainement d’un enterrement de vie de jeune fille. Je me suis approchée pour faire des photos puis je me suis ravivée. Sur sa tête était accroché un sexe en plastique rose. Rien de choquant pour moi mais qu’en penseraient certains?

Façade avant de la cathédrale

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A l’intérieur, de très jolis vitraux comme je les aime.

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Levez la tête et vous verrez ces grandes vôutes décorées elles aussi.

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J’étais comblée. J’ignore pourquoi mais j’adore visiter les églises et les cathédrales. Pas Vous?

Nous sortons de la cathédrale et notre promenade nous emmène vers le centre ville. Nous flanons dans les rues piétonnes. Au bout de dix minutes, je remarque une chose étrange. l’éffigie d’un personnage sans doute important, comme je suis curieuse, je demande à mon mari de suivre les traces de ce personnage et vous verrez la suite est pleine de surprises.

Suivez le et vous aurez la suite de mon récit. Ce personnage, c’est Cadet Roussel, un des personnages les plus révolutionnaires de la république.

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Moi je l’ai suivi. et vous allez voir ce que j’ai trouvé en le pistant.