Jujitsu: le combat à mains nus

Ce sujet était en attente depuis un moment. Ma rubrique « Arts martiaux » un peu en stand bye, au profit de mes autres passions. Mais depuis hier, plus que jamais, il est nécessaire d’intéresser enfants, hommes, femmes, aux arts martiaux.

Hier ma journée a été bouleversée par un événement désagréable. La moitié de la journée a été repartie entre le commissariat, le medecin de famille, et  le commissariat.

Lorsque mon fils est rentré de l’école, il avait le pouce en sang. Mon brave petit bonhomme de 1,90 mètres voulait ménager sa mère willykean.  Il a commencé par me demander si j’avais quelque chose pour désinfecter une plaie, puis de questions en réponses, j’ai su toute l’histoire.

Une tentative de racket échouée. Avec son ami qui déjeune chez nous cette semaine, ils sont tombés entre les griffes de deux malfrats. Son ami a été facile à maîtriser; portable et I pod subtilisés.

Harold ne s’est pas laissé faire par son adversaire, qui pour arriver à ses fins lui a envoyé le plus costaud de la bande. Un balayage des jambes est venu à bout de mon pauvre fils. Heureusement pour lui, il a gardé quelques souvenirs du Karaté: chute de côté pour amortir le choc; merci les arts martiaux!

Les seuls dégats subis: contusions au pouce et au genou droit. Cela aurait pu être plus sérieux si une voiture n’était pas arrivée à ce moment là.

Tout ceci me conforte dans ma logique d’initiation aux arts martiaux tels que le Jujitsu comme sport, autodéfense et gain de confiance en soi.

Le ju-jitsu, forme ancienne et populaire des arts martiaux est pratiqué aujourd’hui, dans le monde entier comme un sport de compétition.

Le jiu-jitsu ne se limite pas qu’à l’autodéfense ou au sport, c’est aussi un art de vivre  que les pratiquants sont encouragés à adopter au quotidien.

Le jujitsu serait à l’origine pratiqué au Japon  par les samouraïs, guerriers traditionnels. Quelques savants disent aussi que des arts martiaux chinois antiques ont aussi influencé le jiu-jitsu.

Le jiu-jitsu est défini comme une forme d’autodéfense à mains nus, utilisée pour contrôler, neutraliser et battre un adversaire.

Le jiu-jitsu utilise des techniques différentes. Techniques qui consistent à donner un coup de point et coup de pied ainsi que des clés  et des blocages. 

Le ju-jitsu prône la non-violence parmi ses étudiants. Il enseigne aussi à rester constamment en alerte dans leur environnement, prêt à réagir à n’importe quel situation, à tout moment.

Initiez vous au ju jitsu; c’est un art martial complet qui sans vouloir faire de tout individu un champion olympique, vous apprend à être vigilant, alerte, sûr de vous, apte à vous défendre avec quelques techniques de base.

Je ne suis représentante d’aucun club. Simplement une passionnée. Si le sujet vous intéresse, libre à vous de faire des recherches plus approfondies, de vous inscrire dans un club de votre choix.

Pour les experts qui me lisent, mon blog vous offre l’occasion de présenter votre art martial.

Je blogue protégée.

Femme et jujitsu.

Qui a dit que ce sexe était faible?

Nous ne sommes ni des Bruce Lee, ni des Jacky Chan, ni des Samo, ni Même Des Chuck Norris

Alors si ce sport vous intéresse, inscrivez vous dans un club, ne pratiquez pas sur votre lit ou dans votre salon…. Et ne testez pas les techniques sur vos compagnons non plus… La dernière fois que mon ami S a voulu tester la technique de défensse contre les viols, son mari l’a mal pris.

youtube=http://fr.youtube.com/watch?v=kj15lvQhoSI

De YoshihiroBJJ

Arts martiaux: le jujitsu, pratique des samourais

Les chutes en chambre
 
 
Le jujutsu est un art martial qui repose sur le code de l’honneur,  et les valeurs morales telles que le respect de l’autre , l’amitié et le courage.
Le travail du jujitsu est axé sur les clés, les projections, les coups frappés, les étranglements, l’étude des katas, de la respiration.
Il fut des années où j’étais aussi accro de cet art que je le suis encore des macarons, des blogs ou des livres de mode.
A mes débuts, les hommes du club nous regardaient comme des « bêtes curieuses » (nous n’étions que deux femmes dans le petit club où j’allais m’entrainer.)
Mon mari s’est dit que c’était une lubbie de plus et que je m’arrêterais aussi vite que j’ai commencé.
Un énorme défi à reléver. J’aime les défis, ils me font avancer. Les premiers entrainements n’ont pas été faciles: lorsqu’on m’a fait faire trois ou quatre fois le tour du tatami, après avoir joué au GI (ramper sur le tatami avec pour seul appui les coudes), pour finir par « jouer » à saute mouton, j’étais épuisée mais  il ne fallait pas leur donner la satisfaction d’avoir eu raison.
L’entrainement s’est déroulé sans encombre. Je rentre donc chez moi et là, je découvre l’ampleur des « dégâts ». Quand vous habitez au troisième étage sans ascenseur et que vous venez de faire tout ce que j’ai cité plus haut, comment monter chez vous?
Je me tenais à la rampe, une marche après l’autre, puis une fois là haut, ma nouvelle démarche, loin du déhanchement habituel était la danse des manchos. Les muscles des cuisses étant en « compote ».
Cela a duré quelques semaines puis s’est estompé. Bien pour en venir à mon post de ce matin,  les chutes en chambre sont le fait de vouloir relever le défi; A l’entrainement, j’excelais dans la technique des étranglements, des clés mais complétement nulle aux chutes;
Lasse des moqueries du groupe, je décidai donc de m’entraîner encore et encore, mais comment faire lorsque l’on n’a pas le privilège d’avoir un dojo personnel ou un coach attitré.
L’idée m’est donc venue de m’entraîner aux chutes avant sur mon lit, dans ma chambre. (Si cela avait été un nouveau jeu des enfants, ils auraient été grondés évidemment), mais moi, leur mère, une adulte responsable, je décide de faire mes chutes sur mon lit.
L’idée était de prendre mon élan au bord de la fenêtre puis de me projeter tête en avant sur mon lit. De nombreuses tentatives se sont revelées correctes, sauf la dernière. J’ai cru que je finirais aux urgences. Ma trajectoire a dévié d’un angle, j’ai atterri entre le  bord gauche du lit et le mur, le meuble qui fait office de tête de lit a bougé mais heureusement ne m’est pas tombé dessus, mon fils alors âgé de 8 ans a entendu le vacarme, il s’est précipité dans ma chambre et m’a démandé
« c’est quoi ce bruit, maman? »
 » c’est moi, je m’entrainais à faire des chutes »
« je vois, pour faire des chutes, tu en fais » puis il est reparti vaquer à ses occupations comme à son habitude.
Je peux vous dire que mes sentiments s’entremêlaient entre la peur, la honte et la stupidité de mon geste….
Vous êtes-t-il déjà arrivé de faire des choses aussi « idiotes et risquées »?