Pique nique pour une bonne cause

Une bibliothèque pour le Lycée de Toulépleu.

Souvenez vous, il y a un an, je vous racontais mes périples à Toulépleu pour rapporter les médicaments collectés auprès des sympatisants pour l’Association Synergie Toulépleu (anciennement ARTP).

Nous avions démarré la mise en place d’un autre projet : réaménager la bibliothèque du Lycée, lorsque la guerre a éclaté. Aujourd’hui, la vie reprend petit à petit dans la ville, le projet prendra une autre orientation, mais nous voulons rester motivés pour cette cause et celles à venir.

Ce week end, l’association a organisé un picnic pour nous retrouver, amis et membres de l’association, tous ceux qui nous ont soutenus avant et pendant la crise, et qui comptent travailler avec nous.

L’idée de ce picnic c’est de partager un repas et une journée ensoleillée ensemble, avec, pour seul critère, une petite participation libre pour ceux qui le souhaitent.

Notre slogan, c’est :FAIRE PLUS AVEC PEU.

La cagnotte aide à couvrir les faux frais du fonctionnement de l’association.

Bref. Ce week end donc, nous avons comme tous les ans, réuni une cinquantaine, adultes et enfants, à Trocadero. Il y en aura d’autre en intérieur par mauvais temps. La journée a été merveilleuse. Nous nous sommes séparés vers 18 heures trente, heureux et satisfaits pour la cagnotte.

Quelques images pour vous donner un aperçu de la journée. Et des vidéos sur WAT TV.

BOnne journé à tous.

Elle s’appellait Sarah-Tatiana de Rosnay

Il ya des auteurs que nous aimons lire, des auteurs qui nous marquent à jamais. Le problème souvent est de ne les connaître qu’à travers leurs oeuvres; la chance avec  Tatiana de Rosnay, c’est d’avoir croisé son chemin sur Myspace. Je n’avais jamais rien lu d’elle auparavant. Dès lors, je me suis mise en quête de ses romans, pour devenir une lectrice assidue; le dernier à paraitre:

« Elle s’appelait Sarah », de Tatiana de Rosnay, Editions Héloïse d’Ormesson, 368 p., 22  raconte l’histoire d’une jeune femme américaine partie sur les traces d’une petite fille juive victime de la rafle du Vel’d’hiv’.

Paris, 16 juillet 1942, 4 heures du matin. La police française fait irruption dans l’appartement des Starzynski, au coeur du Marais. La consigne est claire : les enfants aussi sont embarqués. Pour sauver son petit frère, Sarah le cache dans un placard qu’elle referme à clé en promettant de revenir lui ouvrir très vite. Mais, transférée du vélodrome au camp d’internement de Beaune-la-Rolande, elle comprend qu’il n’y aura jamais de retour. A moins de s’enfuir. Ce qu’elle parvient à faire, mue par l’obsession tenace que son petit frère continue de l’attendre.

Paris, mai 2002. Chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’d’hiv’ pour son magazine, la journaliste Julia Jarmond découvre le calvaire des 4 000 enfants juifs raflés, et celui de Sarah en particulier. Intriguée par sa disparition, elle cherche à savoir ce qu’est devenue la petite fille. Soixante ans plus tard, via l’appartement de la rue de Saintonge, son enquête perce des secrets qui impliquent sa belle-famille et chamboule son couple.

Lisez le et si vous souhaitez échanger avec Tatiana de Rosnay, allez là FIG TREE ou ici http://profile.myspace.com/yansor.

I know why the caged bird sing/ Pourquoi l’oiseau en cage chante?

 Aujourd’hui je sais!

Now i know!

Now I know why the caged bird is singing,

No matter how strong the barriers around are.

The caged bird can fly higher and higher,

Braving the thunder storm.

The caged bird must keep going,

One step after another

Because his day has come

The bird is tiny, he may seem helpless

Don’t be mistaken

Though a bird is tiny,

In spite of his being in jail,

He knows how to sing

And THERE lays his strengh.

Willykean

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La première fois que j’ai lu cette autobiographie de Maya Angelou, je l’ai traité de façon superficielle. L’humour avec lequel elle dépeint même les plus sordides des événements qui ont marqué son existance, ne peuvent vous laisser de marbre.
Mais faut il s’arrêter à cela? Doit on rire et fermer toutes les portes à toutes  ces injustices que L’auteur dénonçait dans cette oeuvre poignante?
Le récit de Maya Angelou est une fresque pétrie d’humour et de révolte. Poignante, drôle et étourdissante, c’est l’ histoire autobiographique de la douleur qui accompagne la perte d’innocence d’une jeune fille.I know why the caged bird sings

Abandonnée par sa mère à trois ans. Elle est victime d’isolement total au sein de la  société ségrégationiste de ces années là.

Maya Angelou a une façon assez subtile de combinee faits et fiction. Vous êtes happés par l’histoire. Vous sembler vivre son histoire, son époque.

Deux thèmes traditionnels  s’illustrent dans son roman: le riomphe sur les obstacles et la recherche identitaire.

C’est l’histoire d’une jeune femme qui a dû surmonter les violences masculines et celles faites aux noires, elle a été confrontée à la haine raciale, au manque de pouvoir et de l’impuissance du Noir.

A la fin du livre, Maya apprend à accepter son défi, son fils né du viol dont elle a été victime. Encore une enfant elle-même, Maya Angelou doit assumer sa responsabilité de mère.

« we shall overcome »

D’après Maya Angelou, son plus grand défi, c’est d’apprendre à se défendre sans pour autant devenir une brute, sans laisser la colère et la déception dominer sa vie. Le grand défi est pour tout le monde.

 « I don’t remember who, but someone once said something like « one death is a tragedy, but a thousand deaths is just statistic ».

 
Je sais pourquoi l’oiseau en cage chante.
Si le hasard fait que vous tombez sur ce livre, lisez le, il en vaut la peine.
 

Vous souhaitez en savoir plus sur ce roman? Allez là: Cliffnotes ou Ici

 

 

 

 

Soyez gentils, vous serrez « remboursés au centuple »!

Selon Le Dalai Lama, la compassion est la clé du bonheur, celle qui fait des heureux et qui vous rend heureux.
If you want others to be happy, practice compassion. If you want to be happy, practice compassion.
The Dalai Lama 1935
No act of kindness, no matter how small, is ever wasted.
Aesop (620 BC – 560 BC),
The Lion and the Mouse

Quant à Aesop, il est convaincu que, aussi petite soit la gentille, elle n’est jamais vaine.

Aujoud’hui, Stéfan Einhorn vient conforter cette philosophie avec son livre « L’art d’être bon, Oser la gentillesse ».

Stéfan Einhorn, cancérologue suédois adepte de la psychologie positive, remet la gentille au goût du jour. Selon lui, la gentillesse est un facteur de réussite sociale et professionnelle, et un bon moyen d’être plus heureux puisque l’on se fait des amis, mieux, pour avoir une meilleure vie après la mort.

Sans être Le Dalai Lama ni Aesop, ni même Stéfan Einhorn, j’appliquais la maxime depuis fort longtemps. Une éducation réligieuse formatée qui vous enseigne à tendre l’autre joue, à ne jamais lever le ton quelque soit la tournure d’une discussion, à être » diplomate », social.

Je veux bien croire en son efficacité contre la déprime, le stress mais que l’on me laisse le droit de m’intérroger quant à son rôle dans l’accomplissement de l’individu. Ce n’est pas parce que je me suis tuée au travail dans cette société dont je tairai le nom que j’ai obtenu le poste que l’on m’a fait miroiter. Vous êtes bon et tellement indispensable que le jour ou votre CDD arrive à sa fin, plus personne ne se souvient de votre nom.

Ce n’est pas parce que vous être très gentil, trop gentil que votre employeur se souviendra qu’il n’y a pas de R dans l’orthographe de votre nom alors que vous êtes là depuis déjà trois ans.

Que dire alors quand vous entendez au dictaphone, que bon s’écrit B,O, N et mais avec un S et j’en passe (rendez vous avec mon prochain blog « mon dictaphone et moi)

Gentillesse pour mon salut après la mort  ou un bon cri de colère de temps en temps?

Là où je suis d’accord avec Stéphan Einhorn c’est qu’il est vrai que éviter les conflits, vous ôte une pression en moins. Nous en avons déjà assez de notre vie moderne trépidante…

Mais lorsqu’une collègue me regarde dans les yeux et qu’elle me dit « TA GUEULE » (désolée, il fallait que je le dise sinon vous n’auriez pas compris), j’oublie la Bible, Le Dalai Lama, Aesop et Stéfan Einhorn.

Pendant quelques secondes je n’ai plus du tout eu envie d’être gentille et tout s’est terminé à l’hôpital. Trop de gentillesse, trop de non dit, trop d’attitude zen qui finissent par vous exploser au visage.

Soyons « méchants » de temps à autre, il y va de notre santé.

Et lisons Stéfan Einhorn pour nous cultiver. Aucune de nos lectures, quel qu’en soit le genre, n’est une perte de temps. Si l’on en croit mon fils qui, à 9 ans lorsque je lui disais de varier un peu ses lectures (il est passionné de BD, et ne lisait que Lucky Luke), m’a répondu.

« Maman, même en lisant Lucky Luke, je m’instruis, j’apprends l’histoire de la guerre de cessession ». Tout est instructif, tout est culture, toute lecture quelqu’en soit le thème…

Bon, si vous voulez découvrir les bienfaits de la gentillesse, n’hésitez pas

lart-detre

N’oubliez pas, gentil souvent, réaliste parfois, et soyons nous mêmes.

 

LIBRAIRIE GALIGNANI

Si les librairies étaient des Eglises, je serais considérée comme un « rat des librairies ».  La librairie  WH Smith 248 rue de Rivoli métro rivoli était mon lieu de prédilection préféré en dehors des bibliothèques; une librairie qui m’a permis de réconstituer en partie ma bibliothèque, un endroit que j’affectionne  beaucoup au point de faire la sourde oreille lorsque mes amies me suggéraient Brentano, Métro Pyramides/Opéra RER Auber, téléphone 01 42 61 52 50 ou d’autres endroits de Paris.
Par contre, ce que j’ignorais c’est qu’à l’autre bout de la rue, se trouvait une autre librairie,  la librairie GALIGNANI, une célèbre  librairie qui rassemble livres d’art, littérature française et anglophone.
Installée sous les arcades de la rue de Rivoli, entre le Louvre et la Concorde, l’accueil y serait discret avec des vendeurs très proches de la clientèle, livres d’art, littérature française et anglophones à l’honneur. 

Jamais auparavant  je n’avais poussé la curiosité d’aller voir ailleurs. J’ai découvert en feuilletant un magazine, l’existence de ce lieu insolite et je compte bien m’y rendre. Et j’ai pensé que la moindre des choses  ce serait de partager ma découverte.

Certains parmi vous connaissent sans doute déjà cet endroit, aucune importance, je voudrais vous inciter à y retourner, et pour ceux qui vont découvrir comme moi, pourquoi ne pas organiser une sortie GALIGNANI? 
GALIGNANI
224, rue de Rivoli
tél 01 42 60 76 07
métro Tuilerie