Sacha Baron Cohen

Brüno: pure provocation ou subversion étudiée?

 

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sacha baron cohen0001On entend plus parler que de lui. De Sacha Baron Cohen. Je n’ai pas vu ses premier films. « Condamnée » à rester chez moi pour un moment, je ne verrai pas Brüno non plus. Alors je me contente de résumer sa biographie et de faire une revue de presse.

Sacha Baron Cohen  est né le 13 octobre 1971 à Londres. Fils de Gerald Baron Cohen, qui tient un magasin de vêtements à Picadilly, et de Daniella Weiser, juive d’origine iranienne née en Israël, il grandit avec ses deux frères au sein d’une famille juive orthodoxe et fréquente des écoles privées. Sacha entre ensuite au Christ’s College à l’université de Cambridge où il étudie l’Histoire. En 1989, alors qu’il milite au sein d’Habonim Dror, un mouvement de jeunesse sioniste, il se découvre acteur en participant à une pièce de Neil Simon, Biloxi Blues. Mais avant d’embrasser la carrière, il part vivre un an dans un kibboutz en Israël. A son retour en Angleterre, il travaille quelques semaines à la banque d’investissement Goldman Sachs et la quitte en 1998 pour animer une émission comique sur la chaîne anglaise Channel 4. Là, il crée son personnage d’Ali G, un rappeur idiot, avec lequel il réalise des interviews décalées de personnalités. En 2000, il présente son propre show, Da Ali G Show, toujours sur Channel 4, et remporte de nombreux prix. En 2002, le personnage d’Ali G est adapté au cinéma dans Ali G Indahouse de Mark Mylod. Mais c’est en 2006, sous les traits de Borät, un faux journaliste kazakh, qu’il connaît une gloire planétaire. Le film Borät, réalisé par Larry Charles, crée la surprise en occupant le seconde place du box office aux Etats-Unis. Le pays court voir ce faux documentaire où l’ Américain moyen en prend pour son grade. Souvent retranché derrière ses personnages, Baron Cohen soigne son image en ne laissant filtrer que quelques infos sur sa vie privée. Il est fiancé à l’actrice australienne Isla Fisher avec qui il a eu une fille, Olive, née le 17 octobre 2007.

Brüno, le dernier personnage de Sacha Baron Cohen  est un journaliste de mode autrichien homosexuel. Il est donc très célèbre dans son pays d’origine. Lors de son arrivée aux États-Unis d’Amérique, il se retrouve dans des situations toutes plus loufoques les unes que les autres. Parmi les séquences particulièrement marquantes, figurerait un spectacle de lutte dégénérant en show homoérotique.

Autre grand moment annoncé, l’interview de Ron Paul, candidat libertarien à l’investiture présidentielle républicaine. Le respectable septuagénaire n’a pu que s’enfuir lorsque le faux reporter a entamé un strip-tease dans la chambre d’hotel où les deux étaient enfermés. Même si Paul n’a pas l’air d’avoir apprécié l’humour de la chose, il a au moins le mérite d’être resté fidèle à ses idéaux libéraux en refusant d’attaquer en justice Baron Cohen et ses producteurs. Il y a des gens prêts à payer pour ça, et s’il peut gagner beaucoup avec ça, tant mieux pour lui, a déclaré en substance l’homme politique.  

Dans sa quête de célébrité, Brüno est prêt à tout. Il adopte un bébé noir en Afrique contre un Ipod ; veut régler la paix au Moyen Orient en rendant les pyramides aux juifs ; interroge le chef de l’unité terroriste de Bethléem du groupe des martyrs d’al-Aqsa avec des questions d’une insolence extrême. Dans ses vrais faux documentaires, il piège ses victimes, sème la polémique et a récolté trois mille plaintes en justice.

Lors de sa promo parisienne, Sacha Baron Cohen a débarqué sur le quai de l’Eurostar avec treize valises, sa styliste, son maquilleur-coiffeur et ses trois auteurs. Il n’est apparu que sous les traits de Brüno, s’exprimant, s’habillant comme lui, ne sortant finalement de ses nombreuses malles que deux mini shorts. Sa styliste, à la dernière minute, lui a confectionné un string à l’effigie du Président Sarkozy qu’il a exhibé, au grand journal de Canal +… Une provocation parmi d’autres, moins risquée que le jour où s’est affiché en dans un quartier hassidique d’Israël avec sa tenue de Brüno, au risque de se faire lyncher.

Sources, Le figaro, Allo ciné.

Fan de Sacha Baron ou pas, vos avis, favorables ou pas, mais corrects sont les bien venus ici.

Harcelés

 

And things fall aparts.

We allow our ignorance to prevail upon us and make us think we can survive alone, alone in patches, alone in groups, alone in races, alone in genders.

Maya Angelous

I was thinking about the issue of Maya Angelous saying last night when my son asked if we could go and see Samuel L Jackson’s last movie.

As far as i am concerned, this was a very typical exemple of things falling apart. This very symbolic novel of Chinua Achebe i have been reading for years and years. As for Okwonko’s refusal led him to murder in the end of the novel so does Samuel  revengful behaviour and hatred, in this situation.

If we take Maya Angelous’ saying, people don’t even try to learn from other people, their blindness and ignorance only guide them. We have always been fighting and talking about racism, the kind of racism undergone by black people from white people, never the other way.

My philosophy is that it is a pity for those blind persons, both ways, who wouldn’t let us live a peaceful and friendly life.

But you must know that racism is not only a question of colour but a question of life standing and education too….

Don’t be those who want to survive on their own…

Résumé du film ici.

Pour Chris et Lisa, emménager dans leur maison de Lakeview Terrace est un rêve devenu réalité. Pourtant, rapidement, les deux jeunes gens deviennent la cible de leur voisin, qui désapprouve leur relation interraciale. Cet homme strict et austère, père célibataire et policier, s’est autoproclamé responsable de la sécurité du quartier. Si ses patrouilles nocturnes et sa surveillance constante procurent un sentiment de sécurité à certains, il se montre de plus en plus oppressant envers le jeune couple, allant jusqu’à les harceler chez eux.

Lorsque Chris et Lisa décident de riposter, ils déclenchent une spirale infernale que plus personne ne pourra arrêter…

Chris et Lisa, un jeune couple interracial, arrivent dans leur nouvelle maison de Lakeview Terrace, un quartier huppé de maisons bourgeoises dans le Sud de la Californie. Ils font très vite connaissance avec Abel Turner, leur voisin noir et policier zélé. Père célibataire de deux enfants, il attache une importance particulière à leur éducation et à la façon dont les choses doivent être. Chris et Lisa l’apprendront à leurs dépends, leur voisin voit d’un mauvais oeil le fait que lui, blanc de peau écoutant de la musique rap, fréquente une femme noire. Le couple, pourtant fortement fusionnel, commence à éprouver des différences de point à vue alors que leur voisin se fait de plus en plus oppressant voire menaçant. Policier de son état, ils ne peuvent faire appel à ses collègues, l’étau du harcèlement se refermant sur eux inexorablement.

Terriblement ironique, strict et autoritaire, le rôle du policier sied à Samuel L. Jackson comme un gant, l’acteur poussant la nature raciste de son personnage dans le moindre geste, le moindre regard. Mais le film n’est pas seulement un thriller se développant autour du thème racial, c’est surtout le portrait d’une Amérique qui arrive à bout d’une logique communautaire, pas seulement centrée sur la couleur de la peau mais tout simplement une logique qui démontre ses limites sur le bien fondé du repli en groupe, ici la fameuse résidence privée Lakeview Terrace bientôt menacée par le feu dévorant les collines alentours.
La figure du policier paraît tel le rempart de l’ordre et de la sécurité, un repère d’autant plus évident qu’Abel Turner effectue ses rondes dans le quartier tous les soirs, de manière officieuse. A une vision littérale du film, l’ennemi semble se profiler de tous les côtés, celui des quartiers pauvres en contrebas de la colline où vivent les enfants délinquants (que l’on ne verra jamais), celui de la nature menaçante lorsqu’elle envoie les flammes raser les environs, mais surtout du côté du quartier lui-même, c’est-à-dire de l’intérieur, en la personne du policier menaçant. Face à ces dangers, le couple tient bon. Pourtant le seul vrai spectre qui terrifie les tourtereaux est bien celui qu’il côtoie tous les jours et là se trouve la véritable conclusion du film, le repli sur soi ou en groupe ne permet pas de se protéger plus efficacement. Le traumatisme des attentas du 11 septembre a révélé combien les attaques pouvaient survenir non pas de l’extérieur mais aussi du propre territoire américain ayant pour conséquences de refermer le pays encore un peu plus aux échanges avec le monde. Un processus paranoïaque qui ne mène qu’à un isolement encore plus évident.

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MAMMA MIA: LE FILM/THE MOVIE

On ne renie jamais ses premiers coups de coeur…. Ainsi parlait Meryl Streep lorsqu’elle a été interrogée sur la musique des ABBA.

Entièrement d’accord avec elle. Je vous ai parlé de Meryl Streep il y a peu, je parle encore d’elle aujourd’hui et ce n’est pas fini. J’admire cette grande comédienne qui ne cessera de me surprendre…

Le 20 septembre 2008, vous pouvez la voir dans une comédie musicale où elle interprète les chansons de ABBA un groupe dont je suis moi même fan depuis mon jeune âge.

L’interview intégrale se trouve là sur le magasine Femmes
www.femmes.com

Résumé du film:

C’est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l’aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna, tenu par Donna, sa fille Sophie et le fiancé de Sophie, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l’un d’eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s’apprêtent à retourner sur l’île – et vers la femme – qui les avait enchantés 20 ans auparavant.  

http://www.ecranlarge.com/article-details-9489.php

2 fast and 2 furious

Influence d’un film sur l’individu

« Brian O’Conner a signé sa plus belle action, mais aussi sa faute la plus grave, en laissant filer le chef du gang de voleurs de voitures qu’il avait mission d’infiltrer. Radié de la police de Los Angeles, ce jeune flic rebelle, fan de vitesse et de rodéos, a gardé intact son honneur mais a gâché une belle carrière. Après deux ans de galère, Brian O’Conner se retrouve à Miami et se voit offrir une ultime chance de se racheter.
Le FBI et les douanes locales surveillent depuis plusieurs mois le puissant homme d’affaires Carter Verone, qu’ils soupçonnent de se livrer à des opérations de blanchiment d’argent. Mais leurs efforts sont restés vains, le seul indice dont ils disposent pour appâter et démasquer l’énigmatique criminel étant sa passion pour les rodéos. Le temps presse, Brian semble être le seul espoir… »

synopsis du film extrait de Allo ciné

L’idée n’est pas de refaire une révue de ce film que vous avez vu en 2003 mais de vous conter une anecdote qui s’y rapporte.

A la sortie de la version 2 du film, je me suis dit super, il a l’air très intéressant. C’est un film à voir. Trop distraite et constamment en train de planer ( je ne fume pas d’herbe, je vous rassure), je n’avais pas fait le rapprochement avec la version n°1  vue sur Canal plus.

J’invite donc mon homme au cinéma pour le voir. Tout va bien jusqu’au moment où le film démarre en grande pompe par la course auto…

Mes battements cardiaques s’accélèrent, je commence à manquer d’air, je transpire, je m’aggrippe au bras gauche de mon mari…, il me demande ce qui ne va pas,

« je veux sortir, je me sens mal »

« Tu as peur ma chérie? Tu n’as aucune raison d’avoir peur, ce n’est qu’une course de voiture.. »

Mon coeur tambourine dans ma poitrine. Je n’avais jamais connu cela auparavant. Etait ce l’effet Dolbie Stéréo. Ou le bruit des voitures ou des tirs qui vont s’en suivre?

Les palpitations sont à leur paroxysme et Monsieur qui apprécie mon cadeau (parce que c’était moi qui invitais), rie de moi. Il croit que j’ai peur comme pour un film d’horreur, je veux m’en aller, il ne comprend pas l’état dans lequel je me trouve et j’ai subi  jusqu’à la fin de la projection les yeux fermés, en train de m’octroyer un semblant de séance de yoga pour maitriser ma respiration et mon rythme cardiaque.

Décidement c’était 2 fast and 2 furious pour moi. J’apprécie énormément ses deux acteurs; je pense que le contexte en est la cause, pas étonnant que mon mari me croit « folle », il dit même que j’ai dû recevoir une noix de coco sur la tête.

J’avoue, je suis parfois imprévisible, mais chacun à ses petits jardins secrets n’est ce pas?

J’ai bien dû réveiller mes invités au cinéma une fois alors que je les avais invités à voir un bon film de Woody Allen.

Suis je vraiment la seule à réagir de la sorte ou en avez vous des bonnes à me raconter?