Vacances en Normandie

Vous savez tous combien j’aime la Normandie. Inutile de vous refaire la chanson. Les deux semaines passées en famille à Granville ont été intenses malgré le temps approximatif.

Tout a démarré avec le Musée Christian Dior que je ne vous présente plus. C’est mon lieu de pélérinage comme je l’appelle. Jamais de vacances à Granville sans passer par le Musée, et le salon de thé où je m’offre quelques macarons ou une tartelette citron.

Ici, macaron caramel à moitié entamé

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Le lendemain, promenade en famille (disons un échantillon de la famille) à la plage de Jullouville.

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Une demi heure de pêche au maquereau en mer. Le début a été assez délicat. Après avoir juré de faire de la résistance si nous devions  embarquer en empruntant cet escalier que vous voyez là,

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J’ai finalement fait confiance au capitaine qui m’a guidée pour mon exploit de GI Jane. Je suis enfin à bord.

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Le plat Gousset vue de la mer

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En dehors du mal de mer qui m’a gâché ma promenade, la pêche a été bonne. Trois maquereaux pour moi et une cinquantaine au total pour mes compagnons de pêche. Le tout nettoyé par les moussaillons avant le barbecue du soir.

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Je vous défie de trouver l’origine de PLAT GOUSSET sans l’aide du dictionnaire!

A tout à l’heure pour la suite.

Dans les semaines à venir, vous aurez plus de détails au http://www.theladyontheroad.over-blog.com. En attendant, rien ne vous empêche de parcourir les quelques posts qui vous sont proposés.

Willykean chez les Mytiliculteurs

Beaucoup d’entre vous raffolent de moules, moi pas! Sauf en attendant les triplets. Là, par le « miracle » des envies de femmes enceintes, j’en ai goûtés.

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Combien parmi vous ce sont vraiment intéressés à la façon dont les moules étaient récoltées?

Cet été je vous ai dit que mes vacances seraient sportives et culturelles. J’ai voulu découvrir la vie des éléveurs de Moules. Mon voeux a été exhaussé grâce à Anthony qui travaille chez LONGUET père et fils. Anthony  est un jeune Myticulteur, très passionné par son travail, qui m’a permis de les accompagner pendant la récolte. Mon reportage est orienté sur la récolte des moules cependant, nous ne pouvons pas parler de récolte sans parler des étapes qui précèdent.

Nous sommes partis le matin, sur un véhicule amphibie à cinq. L’équipe de trois employés de l’entreprise familiale dont Anthony, Valérie et moi.

http://www.dailymotion.com/video/x7cqdc_en-route-pour-la-peche_lifestyle

Le captage s’effectue au printemps. il consiste à poser les cordes dans l’eau afin que les petites moules viennent s’y accrocher jusqu’à former une « Naissin ».

La technique du Bouchot est la plus utilisée pour élever les moules en Normandie. Les pieux sont implantés en lignes parallèles régulièrement espacées sur 10 m de long. Les cordes enroulées autour des pieux forment le Bouchots.

Les pieux sont plantés l’extrémité la plus mince en bas espacé de 8 à 9 cm de côté. L’implantation se fait en hiver à la moto-pompe. Puis ils sont recouverts d’un film plastique en attendant la mise en place des cordes à moules. Le travail se fait en véhicule amphibie. Ces cordes clouées sur des pieux  sont expédiées de mai à juillet de Noirmoutier et de charente maritime. elles sont alors installées horizontalement sur les chantiers.  avant la mise en élévage.

Bon je ne suis pas une spécialiste de Mytiliculture; J’ai juste passé quelque temps avec Anthony et ses collègues pendant la récolte. Et ça été une matinée pleine d’imprévus (comme entre un des hommes crier au naturiste alors que nous longions la plage), et les moments parfois peu confortables d’une vie de l’éleveur de moule. Le moteur est bruyant et sans siège sur la plate forme, j’ai dû trouver une chaise d’appoint: le coffre à moteur. C’est comme si vous vous asseyiez sur un radiateur.

Mais j’étais heureuse.

La récolte tend à se mécaniser de plus en plus grâce aux « pêcheuses », sorte de bras hydrauliques ensserant les pieux et permettant leur récolte totale en quelques secondes.

(film ci-contre)

Nous rentrons donc de la pêche et les moules sont plongés dans des bassins d’eau de mer toute une nuit avant d’être nettoyés puis conditionnés pour la vente.

La gourmandise: péché ou liberté?

Avant de répondre à ma façon à cette question, laissez moi vous conter cette anecdote.

 

Je travaille dans le huitième arrondissement de Paris. Et c’est l’endroit idéal pour découvrir des restaurants, du plus populaire au plus sophistiqué.

 

On a l’embarras du choix et cela va plus ou moins de paire avec la souffrance du porte monnaie.

 

Lorsque je suis raisonnable, je vais à l’une de mes « cantines » préférées, le restaurant chinois où l’on peut manger à volonté pour environ 10 €.

 

Un jour, alors que nous venions de nous installer ma soeur et moi, je vois passer une « montagne », c’est l’assiette d’une de nos voisines. Ma soeur scanne l’assiette, et me dit en patois:

 

« tu as vu ça! comment peut-elle faire ça? »

 

« mais c’est son droit si elle en a envie, c’est écrit à volonté. »

 

La dame s’intalle confortablement, puis vide son assiette, ses amies ont fait pareil. Puis elles se sont à nouveau dirigées vers le buffet. Nous avons à nouveau assisté à un ballet d’assiettes toutes aussi bien garnies les unes que les autres, jusqu’au dessert.

 

« mais elles se lèvent encore!!! mais ça va durer longtemps ce ballet? »

 

 » moi agacée, je lui rappelle que c’est à volonté et que beaucoup viennent là pour ça et que de toute façon elle n’avait pas à critiquer les autres. »

 

« Ils vont se faire ruiner les chinois!! il faut que les gens comprennent que à volonté revient à « à discretion » ce n’est pas parce que c’est à volonté qu’il faut s’éclater la panse… »

 

La gourmandise serait pour certains un vice, une faiblesse et pour d’autres un art de vivre.

 

Prenez les périodes de fête par exemple: les familles font des razias dans les supermarchés en prévision des réveillons. On mange et on boit pendant deux voire trois jours comme si selon ma mère, on allait se faire vendre au marché d’esclaves le lendemain.

Je me souviens de mon premier noël en france; mon frère avait acheté quinze dindes, je lui ai demandé pourquoi faire, il m’a répondu, c’est la fête, on ne doit manquer de rien.

 

En bonne chrétienne je n’ai pu m’empêcher de lui dire que trop manger était un péché. Nous en rions encore aujourd’hui.

 

Mais la gourmandise est elle uniquement liée à la quantité ou plutôt au désir irrésistible de quelque chose de fin, esquis, qui ne tient finalement que du qualitatif? 

 

Que dirait-on de celles qui comme moi ne résistent pas devant un moelleux au chocolat ou qui achètent une bôite de 16 minis macarons à partager avec mari et enfants et qui engloutissent tout avant mettre de descendre du train qui la ramene chez elles?

 

Je ne culpabilise pas de me faire plaisir tant que cela ne se fait pas au détriment des autres, ni de ma santé et si, au jardin Christian Dior de Granville, j’achète le dernier macaron du salon de thé et que je le savoure sous le nez de mes belles soeurs en faisant un bruitage, j’assume ma gourmandise, et je n’en brunis pas.

 

Etre gourmande avec parcimonie, ce n’est rien comparé à l’état de possession dans lequel se trouve les gens dans la grande bouffe.

 

Chacun devrait se sentir libre de nourrir son corps comme il l’entend et de savoir s’en fixer les limites.

 

Assouvir ses besoins en nourriture équivaut à assouvir d’autres besoins corporels. Phénomène tout à fait naturel.

 

Devenir esclave de ses besoins n’est plus un instinct de survie mais un asservissement au plaisir…

 

D’ailleurs chez nous, les femmes disent souvent que la prison de l’homme c’est le sexe et la nourriture… Vous voulez un homme, vous pouvez « l’hammeçonner » par la « ripaille » ou au lit.

 

La gourmandise  n’est un « péché » que lorsqu’elle sert à combler le vide qui est en chacun de nous.

 

J’assume ma gourmandise.

 

Que ceux où celles qui ne pêchent pas nous fassent partager leurs secrets ici.

 

Promis, je ne vous jeterai pas la première pierre!!

 

Vous êtes gourmand(es) de quelque chose??? Faites nous savoir.

 

Sauvons Miss France!

David Foenkinos écrit dans DS :

« Cette Pauvre Valérie Bègue, elle porte bien son nom, tant elle ne doit plus trouver les mots pour réagir à cette avalanche de critiques. le jour de son élection, tout le monde s’était extasié à l’unanimité (c’est Patrick Bruel qui l’a dit!) sur cette beauté capable d’aligner trois phrases sans dire qu’elle veut sauver la planète. Sans compter un autre miracle : elle n’est pas étudiante en BTS de tourisme. C’était vraiment la perle rare. Pour ne rien gâcher, elle venait de la Réunion, une île qui a survécu à une attaque de moustique surexcités. Mais voilà, le chikungunya, c’est rien à côté de Geneviève de Fontenay. Tiens, je viens de me rendre compte que ses initiales étaient GDF Faut-il y voir un signe? C’était sûr qu’avec une sirène, il y aurait de l’eau dans le gaz. Entre Valérie et Généviève, c’est la bataille  des siècles.

Notre modernité contre  une idée de la féminité vieille France, limite Jeanne d’arc. Si ça continue, pour devenir Miss France, les jeunes filles devront prouver qu’elles n’ont jamais vu le loup! Mais franchement, Madame GDF, vous croyez que la moindre jeune fille un peu jolie qui est dans le mannequinat n’a pas fait quelques photos un tantinet sexys?

Bon d’accord, elle est peut être allée un peu loin : poser sur une croix en bouffant du yaourt, il fallait le faire! Mais de là à la destituer, non! En fait, sa grosse erreur, c’est d’avoir menti en signant les papiers pour devenir Miss France. Un peu comme Clinton et Monica : Il a failli se faire virer pour avoir parjuré, et non pour utilisation douteuse du cigare……. »

En référence à ce que j’ai écrit en janvier  2008, Valérie Bègue ne peut être reconnue coupable que  d’avoir passé sous silence cet épisode de sa vie: celle d’avoir posé sur une croix, dans la piscine, en train de manger du yaourt. Pour des photographes de rénommée internationales, on dirait c’est de l’art, pour d’autres, on crie au scandale.

La nudité serait -elle signe de petites moeurs, de dépravation?

Pas que je sache!

Nous avons aujourd’hui des calendriers qui se vendent à prix d’or avec des mannequins presque nus ou nus tout court, sur des plages de rêve (admettons, elles ne sont pas sur une croix, donc pas de blasphème et ne sont pas en train de « bouffer » du yaourt, symbole de vulgarité…)

Miss France est jugée par certains pour avoir commis ces péchés là. Mais n’a t-on pas déjà vu des stars de la chansons, des tops, des comédiens rattrapés par leur passé sulfureux ou par des films dont ils seraient peu fiers? Aucun n’a été jusqu’à maintenant destitué de son rang de top ou de mégastar, si sauf Sharon Stone qui a provoqué un séisme dans le milieu avec ses déclarations…;

Où est la pornographie dans les images que l’on nous montre de Valérie Bègue? Peut on nous assurer que désormais il sera fait appel au FBI ou à des « profilers pour détecter ou découvrir la moindre faute inavouée de chaque candidate Miss?