Blog mode à découvrir, suite

J’ai commencé une liste de blog à découvrir, résultat d’une requête google. Je répète encore que ce n’est pas un classement mais simplement une liste.

Visiter, surfez, découvrez des blogs tout frais, sans discrimination. Il n’y a pas que les filles dans la mode. Dans ma quête je suis tombée aussi sur des blog hommes.

Satirialist

Blog mode Derhy

Punky B

grunge manners

Fleur de menthe

Les bons plans mode à paris

Le gay blog

Miss Pandora

Cuillère à absinthe

Pensées de ronde

I love 80

Blog mon blog

Marie Luv Pink

Peste de mode

blog chaussures chemises

Hippie Chic

Ce sera tout pour aujourd’hui. Le reste est à venir.

Non admise: it is time to leave!

Renvoyée comme une malpropre.

easyjet

Aujourd’hui je joue, je joue en racontant ma mésaventure, mais en juin 1986, je ne jouais pas du tout.

Non admise, c’est le titre de mon histoire. Pourquoi non admise? C’est l’étiquette qui m’avait été attribué il y a 23 ans.

Tout le monde aime voyager, tout le monde rêve un jour de visiter un pays étranger; pour certains, ceux qui viennent du nord, les démarches sont plus faciles. Dans le sens inverse, c’est une mission presque impossible.

En 1986 donc, je décide de venir étudier en France. Les problèmes ont commencé dès que ma soeur m’a informée de l’arrivée du billet.

Je me précipite à l’agence  pour le récuper et là. No way! Les consignes sont claires. Pour retirer son billet, il faut justifier d’une inscription préalable dans une école et de revenus suffisants. Désespérée, je vais voir Le Juge B, père de ma meilleure amie, afin qu’il me donne quelques conseils.

Voilà ce qu’il m’a dit:

« retourne à l’agence et dis leur que tu es une citoyenne du monde, que tu as le droit de circuler librement et que aucune loi n’exige de présenter ses revenus avant de voyager. »

Vous comprendrez pourquoi aujourd’hui, je clame à qui veut l’entendre que je suis UNE CITOYENNE DU MONDE.

Pas très convaincue mais grandie par cette maxime, je retourne à l’agence l’après midi. Heureuse coincidence ou chance, je n’en sais rien mais mon billet m’a été remis et j’ai pu organiser mon voyage.

Ce n’était pas Easy Jet mais une autre compagnie.

Le plus dur m’attendait à Roissy. Nous avons atterri à 7h le matin. Le voyage s’est bien déroulé. Hôtesses à nos petits soins, stewards tout sourire… A l’atterrissage, j’emboîte le pas à un jeune sénégalais, mon voisin d’avion. Nous empruntons l’escalator qui nous mène à la police des frontières, dernier sésame avant de fouler le sol français. Et là, je fais mon premier « atterrissage forcé ». Après avoir retourné mon passeport dans tous les sens, le policier en face me dit de me mettre à côté.

Il passe un coup de fil dans sa radio. Résultat, quand il revient à moi, il faut me conduire au poste. Je suis une Non Admise. Mon voyage s’achevait apparemment à Roissy. En passant devant les vitres qui nous s’éparent de la zone internationale, j’aperçois ma soeur, elle ne comprend pas, elle essaie d’en savoir plus. Et moi, je pars vers une zone inconnue, dans l’aéroport, le poste de police; un petit local avec deux bureaux et trois chaises.

On me propose de m’asseoir sur l’une d’elles. Je reste droite comme I. Je m’étais jurée de rester digne quelques soient les circonstances. Je suis triste, frustrée, en colère. Mais il ne faut rien laisser paraître. Ma soeur a essayé de me faire passer de l’argent pour que je puisse m’offrir des magazines. J’étais déjà une accro de magazines et de shopping à l’époque. No way! Il faut croire qu’une non admise, et donc une sous citoyenne, ne peut recevoir de l’argent de sa famille.

Toute la journée je suis restée assise sur ma chaise. Tous les « gentils » policiers m’avaient affublée d’un surnom: « La dame en rose » . J’aurais préféré Pink Lady. Ce jour là j’avais voulu faire concurrence à cette milliardaire dont je ne me souviens plus le nom, celle qui a passée toute sa vie en rose.

Je portais un ensemble rose. Chemisier à manches transparentes nouées aux poignets et à l’encolure. Jupe volante, rose aussi, à plis fins. Les chaussures, je ne sais plus. Elles n’étaient pas roses en tout cas. Mais je crois que je méritais mon surnom de Dame en rose.

J’ai dû supporter les sarcasmes de ces policiers qui devaient sans doute s’ennuyer lorsqu’ils n’avaient pas de NON ADMIS à coffrer. Pour aller au toilettes, j’ai eu droit à une escorte femme. Porte des toilettes ouverte. Au cas où j’essaierais de me couper les veines ou de m’enfuir dans un aéroport et une France que je ne connaissais pas.

J’ai eu faim, et je n’ai pas mangé, j’ai eu soif, et je n’ai pas bu, j’ai été triste, et on sait moqué de moi. Mais willykean est restée digne. Comme disait souvent mon père, ne jamais fuir devant l’ennemi en tant de guerre ou dans la vie courante. Ici, ce n’était pas des ennemis, c’étaient des… quoi déjà? Ils faisaient leur travail n’est-ce pas? Une non admise, c’est comme une criminelle. Mon crime? Celui de vouloir étudier en france et d’avoir oublié un document important pour entrer en France.

J’ai su plus tard que j’avais eu la chance lorsque en milieu de journée, j’ai vu un malien sortir d’un local de la police des frontières, enchaîné aux chevilles. Il tenait une boîte; et quand je me suis enquise du crime de ce monsieur, on m’a répondu que c’était un non admis comme moi, mais qui avait moins de chance. Comme Kounta Kinté dans Racines, il était enchaîné. La boîte c’était son verre.

J’étais une veinarde moi, willykean!!! J’avais une chaise et le droit de  m’asseoir dans leur bureau! De quoi je me plains! Imaginez un peu. Arrivée à sept heures le matin, assise au même endroit jusqu’à vingt heures sans bouger. Mais souviens toi willykean, souviens toi. Ne jamais fuir, ne jamais montrer ses faiblesses. Avoir le cran de regarder celui qui va te poignarder, droit dans les yeux. J’ai tenu grâce à ces paroles. Je pensais à mon père, à mes soeurs, à toute ma famille. A l’injustice qui fait de nous des gens du sud.

Le soir enfin, un policier est arrivé, il m’a  fait signer un document que je n’ai même pas pris la peine de lire. Puis m’a expliqué que je serais conduite au sofitel de Roissy où je serais gardée par la police jusqu’au matin, avant d’embarquer à huit par le vol retour. Mon voyage n’avait duré que 48 heures. Un aller-retour à 8000 Francs (1200 €), une avance de 450€ à L’école de secrétariat  (Institut Madame) où j’étais attendue l’après midi de mon arrivée pour compléter mon dossier d’inscription. Et un autre visage de la france que j’ignorais jusqu’alors.

J’ai passé la nuit éveillée, dans une chambre du Sofitel, avec des policiers qui se relayaient devant la porte de ma chambre restée ouverte jusqu’au matin. OUi. Ce que vous ignorez peut être, c’est que lorsque l’on est une NON ADMISE, on a pas droit à un peu d’intimité!

Le matin, je me suis préparée comme une FIRST CLASS CITIZEN. Toujours en rose encadrée de deux policiers, qui m’ont conduite dans leur fourgonnette, vers Roissy, pour le vol retour.

La fourgonnette m’a laissée au pied de l’avion. J’ai pris la passerelle avec les deux policiers qui m’escortaient; mon passeport a été confié au commandant. Et ils ont attendu avec moi jusqu’à quelques minutes du départ.

Suite à un violent orage, nous avons failli nous écraser en mer ou sur l’aéroport d’abidajn, mais ça c’est une autre histoire. Je vous la raconterai peut être un jour. Car je sais ce que l’on peut ressentir quand on a un avion en difficulté qui lutte contre un crash.

A l’image de notre héros qui décolle de l’aéroport le plus proche dans www.itistimetoleave.com, même si j’avais eu la possibilité de m’envoler rapidement sur un vol easy jet, le coeur n’y était pas vraiment parce que je n’avais pas fait tout ce voyage pour finir comme un terroriste, surveillée, interrogée, traitée comme un pariat par des policiers qui ont le devoir d’empêcher les étrangers d’émigrer chez eux. 

Cette situation embarrassante, surprenante, imprévue vous est livrée aujourd’hui parce que justement je voudrais gagner un voyage easyjet, celui où je ne serai pas la Dame en Rose, celui où  je serais libre de circuler comme une WORLD FIRST CLASS CITIZEN.

Faites moi décoller avec www.itistimetoleave.com

What’s up, Linda Perry and 4 Non Blonde

What’s Up? des 4 Non Blondes

Les 4 Non Blondes ont fait leur apparition en 1993 avec leur titre « What’s Up? » puis on disparu de la scène sans crier garre. Les 4 Non Blondes a été crée en 1989 avec Linda Perry, chanteuse, Shaunna Hall, guitariste, Christa Hillhouse, bassiste, et Wanda Day battiste. Les 4 Non Blondes n’ont eu aucun mal à se faire remarquer par des grands labels.  Très vite,  elles ont signé avec Interscope Records. What’s Up a occupé la 11 ème place dans les Top 200. Résultat, plus de six millions d’albums vendus dans le monde entier.  Mais Perry trouve que le groupe s’oriente beaucoup trop vers le genre Pop. Elle quitte le groupe pour tenter une carrière solo.

Le succès ne fut pas au rendez vous. Mais l’important, c’est ce qui reste. Ce que je garde des 4 Non blondes, comme beaucoup de fans. What’s Up? Est toujours au top. Vous ne pouvez pas rester indifférente à cette voix.

Pour voir le groupe au complet, allez sur ici

Puis il y a aussi l’interprétation de Pink, superbe.

PINK, SO WHAT

Pink L’éternel bad girl de la pop américaine revient avec un nouvel album rock et ballades, « Funhouse ». Elle y décortique les étapes sentimentales de son divorce d’avec Carey Hart, le champion de motocross.

So what 

pink0001J’ai commencé à vraiment apprécier Pink avec ce cri de détresse adressé au Président Bush. Cette chanson vous fait vibrer au plus profond de vos tripes. Elle réveille l’instinct maternel; une véritable remise en question des rapports parents enfants, au delà de sa connotation politique.

Pink sait trouver les mots justes pour toucher ses fans au plus profond de leur âme.

Je laisse le soin à d’autres de vous livrer sa biographie complète.

Vous l’avez

Dear Mr President

Etre soi même et dire ce que l’on pense sans réverse….