Lettre à tous les cougars.

J’ai un dilemme.

Garder ou suprimer le post à propos des cougars.

Que feriez vous si un de vos articles était mal compris? Je ne sais plus quoi faire. Voilà un an que l’on me confond avec une marieuse ou une agence pour cougars.

Un article a été écrit, pour expliquer que je ne suis pas une organisatrice ni une entremetteuse pour cougars et amateurs. Rien ni fait.

Presque tous les jours, je reçois des demandes  de toute part. J’en arrive à vouloir supprimer l’article.

Mais  est ce la meilleure chose à faire.

Depuis la création de ce blog, nous allons souvent de quiproquo en quiproquo.

Il a suffit que je mette la lumière sur un créateur africain pour recevoir des déclarations d’amour? Que je parle de Ketty Sina, l’ancienne Claudette, pour recevoir des témoignages de fans de cette danseuse. Un article à propos de Akissi Delta, la servante devenue réalisatrice, et des félécitations affluent de partout.

Des quiproquos. Il y en a eu. Si je devais suprimer des posts, pour des quiproquo, il n’y aurait plus de blog.

Je vous demande à vous lecteurs, ce que vous feriez à ma place.

Vos suggestions seront les bienvenues. avant que ça ne tourne au vinaigre. Oui. Après le harcèlement d’une illustratrice qui a duré des semaines il y a deux ans… Je préfère rester sur mes gardes.

Alors, COugar In ou Out?

Merci

Renseignements généreux!

WillykeanMonsieur me reproche de trop souvent avoir recours à ces 6 numéros qui nous aident si gentillement à retrouver des adresses ou des numéros de téléphone. Rien n’y fait. J’ai un téléphone avec GPS comme la plupart de mes concitoyens, mais je suis accros. Pas que de la mode mais aussi des renseignements téléphoniques. Un trou de mémoire, et hop 118 …… si ce n’est pas l’autre.

Bref. Je savais que parfois c’était limite. Mais ce samedi j’ai été confortée dans mes doutes quand à leur capacité et leur désir de vouloir nous aider.

J »ai rendez à argenteuil à 15 h. Je viens de Levallois. Ce n’est donc pas le bout du monde. J’ai le temps d’arriver. C’est sans compter avec la SNCF;  Une annonce vient faire retomber mon enthousiasme.

 » Suite à un incident sur la voie, nous sommes dans l’obligation de supprimer le train de 14 h 30. »

Bon Pas grave. Le suivant ne devrait pas tarder. Mais le suivant est supprimé lui aussi.

Là ce n’est plus drôle du tout. Ce rendez vous est très important. Mais voilà, je ne pouvais torde le cou à personne, surtout pas aux voix qui s’emmêlent parfois les pinceaux sans l’aide de personne. Ma fille est avec moi. C’est Elodie. Celle qui ne veut pas s’asseoir dans la même voiture que maman. Sauf quand je l’accompagne chez l’esthéticienne. Pour les autres voyages, on fait mine de ne pas se connaitre. Vous verrez quand vous aurez des adolescents.

Ce jour là donc, je suis coincée avec Elodie sur le quai à Asnière. Je pianote sur le clavier de mon portable.

Au bout du fils, une drôle de voix m’invite à énoncer ma requête.

« 118…. que désirez vous? »

«  » BOnjour, pourriez vous me communiquer le numéro de téléphone du CIC argenteuil s’ilvous plait? »

« Nous effectuons votre recherche »

Jusque là tout va bien. Là ou ça se corse, c’est lorque la voix revient pour me dire:

« nous en avons trouvé plusieurs. Quel adresse? »

« Je ne  sais plus de mémoire. Citez moi toutes les adresses.  Oui c’est celle là. elle commence à me citer l’adresse. »

« Mais non, je ne recherche que le numéro de téléphone. »

Et soudain, je ne sais quelle mouche l’a piquée, elle a une envie folle  et l »extrême générosité de me donner aussi l’adresse, ainsi que le numéro de téléphone de l’ophtalmo voisin de la banque.

« Non merci. Contentez vous de me donner le numéro de la banque. »

« Mais il y a aussi un medecin à coté. »

« Je n’ai demandé que le numéro de la banque, suis-je obligée de prendre les coordonnées du médecin? »

Et là; c’est trop compliqué pour elle. Alors, elle me  passe son responsable, il est sensé mieux m’aider. Malheureusement, le responsable reprend le même schéma que la dame. Agacée, je leur raccroche au nez. Ma fille près de moi, commence à avoir des soubressauts. Elle se retient de s’esclaffer sur le quai. Elle regarde autour d’elle. La honte, tout les regards convergent dans notre direction.

Excusez moi, mais quand je suis énervée, je suis bonne pour faire l’annonce dans les gares SNCF, sans haut parleur.

« Mais maman, ce n’est pas la peine de crier. »

« Mais si je vais crier, il y a de quoi crier. »

Lorsque je lui donne les détails de notre conversation, elle devient intenable. Le vrai fou rire que j’ai avec ma fille pour une fois. Nous avons rit comme deux idiotes au point de froler la catastrophe.

« Bon écoute, j’essaie avec l’autre numéro. »

J’ai du mal à me contrôler. parce que pour ceux là, je me repète le numéro tout haut, et je pars d’un fou rire parce que leur numéro me ramène toujours à leur pub. Les deux « gars », très pop, avec leur bandeau et leur coiffure. Morte de rire. Je renvoie ma fille plus loin, elle me déconcentre. Sur le quai, nous passons pour deux folles.

BOn silence. La sosnnerie retentit, et j’éclate de rire. Au bout de 3 secondes, je m’excuse, « je voudrais… le nu- méro du CIC. »

Ce n’est pas possible, je n’en peux plus de rire, j’ai mal aux côtes.

Désolée madame. Et soudain. Clac.

Elle a raccroché.

« Elle t’a raccroché au nez? »

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. ça me tue. Ne t’approche pas de moi maman. Je n’en peux plus de rire. Elle t’a raccroché au nez! »

« Oui et elle a raison. Je n’ai pas arrêté de lui rire aux nez! »

Puis je fais une dernière tentative. Je me contrôle tant bien que mal.

Et rebelotte. Mon interlocutrice insiste pour me communiquer le numéro de la banque, plus celui du médecin à côté. Bon je vous passe mon responsable, il saura vous aider.

Je ne laisse pas le temps au responsable de me harceler à nouveau avec le numéro du medecin.

Je pose mes conditions d’emblée.

« Voilà j’ignore pourquoi tout le monde tient à me donner un numéro de medecin. Vous seriez gentil de ne donner que le numéro de la banque que j’ai demandé. Merci de votre compréhension. »

Tout cela dit d’un trait. par peur de m’esclaffer à nouveau.

Il s’est exécuté. j’ai enfin eu mon numéro. Le train n’était toujours pas là et je savais que la banque avait déjà fermé.

Et lorsque le train est enfin arrivé, nous sommes restées ensemble, assises côte à côte. Un seul regard dans la direction l’une de l’autre suffisait pour déclencher le rire. Ce fût une agréable après midi. Malgré mon rendez vous manqué.

Merci les renseignements. Et de grâce pas de zèle. Le numéro d’une banque, ce n’est pas avec supplément.

Contentez vous de renseigner la requête, uniquement la requête.

Ni cougar, ni agence matrimoniale!

Oublions un peu la guerre, oublions la politisation de notre quotidien. Revenons aux sujets qui intéressent ou qui fâchent.

Avant d’aller plus loin, je vous explique à nouveau le fonctionnement de mon blog. Comme il est écrit dans la petite présentation accessible à tous, il parle de tout, principalement de sujets qui m’intéressent.

Certains sont des reportages écrits ou filmés, d’autres, des revues de presse ou des enquêtes. En cinq ans de blogging, j’ai l’impression que le processus n’est pas toujours bien compris par tous.

Lorsque je parle d’un couturier, je ne me substitue pas à lui, et c’est assez explicite dans mes écrits. Alors c’est sympatique de faire l’intermédiaire pour  vos messages de soutien à ces créateurs, vos déclarations d’amour pour certains.

Cependant, trop souvent ça devient lassant. J’ai fait la commerciale pour des marques, le service à la recherche des copains perdus etc.

Par contre je ne peux pas me transformer en cougar pour le plaisir de mes lecteurs. Entendons nous bien: je ne suis ni une cougar, ni une agence matrimoniale, ni responsable d’un site de rencontre. Les informations que je donne sont assez bien renseignées à mon avis. Vous pouvez y lire les adresses des sites. Communiquez directement avec eux. Ecrivez leurs. Je fais la même chose que vous. Lorsqu’un sujet m’intéresse, j’écris, j’appelle la personne concernée, je demande une interview, je filme puis j’écris mon sujet.

Je suis sincèrement flattée par vos gentilles demandes, je veux bien vous renseigner sur ce que je sais, ce que j’écris, des sujets que je traite. Je veux bien contribuer à vos recherches. Mais je ne peux me transformer en cougar, ni en polyamoureuse ou en célibataire à marier.

Je blogue. Je suis curieuse, j’aime partager mes découvertes avec vous, mais de grâce, ne vous méprenez pas sur ce que j’écris. Prenez le temps de lire, de vraiment lire les textes que j’écris. Ce serait un moyen efficace pour éviter tous ces quiproquos. Formulez des requêtes en rapport avec les sujets, critiquez si vous le souhaitez, apportez des compléments d’informations. Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas.

J’admire la liberté, la franchise et l’émancipation de ces femmes qui vivent leurs sentiments sans complexes. Mon intérêt pour ce sujet s’arrête là.

Pour le reste, sachez que je suis une maman de triplés parfois au bord de la crise de nerfs, une accro de shopping, folle de macarons, pas encore COUGAR.

Je souhaite énormément de chance à tous ceux qui sont à la recherche de l’âme soeur. J’ai trouvé la mienne. Si vous continuez à me faire vos demandes incessantes, je finirai par me créer encore un nouveau métier: Entremetteuse, agence matrimoniale, responsable de rendez vous  pour Cougars. Ou représentante en vin.

En espérant que ceci est assez clair pour tous, je vous souhaite un joyeux noël à tous!

Mariage, relooking et quiproquos

L’effervescence du grand jour fait parfois que tout le monde a les  nerfs au vif: parents des mariés, frères et soeurs…: et des gags comme ceux- ci peuvent ajouter un peu de piment à la fête.

Mieux que deux clans qui s’affrontent comme dans certains films non?

Au mariage d’un neveu à mon mari, la plupart des femmes de la famille ont décidé de se relooker.

A commencer par sa soeur qui d’habitude avait pour « costume national » un caleçon et un haut ample, pas très féminin.

Une des tantes avait décidé de mettre un chapeau; elle n’était pas la seule d’ailleurs. Au départ il y avait moi puis trois autres ont voulu faire comme moi.

Eh oui! c’était un jour exceptionnel. nous avons eu droit à une virée shopping pour choisir les pièces rares qui finiraient nos toilettes….

Arrive donc le matin du mariage. tout le monde s’habille pour la cérémonie civile. Ma belle soeur était belle comme un coeur dans son tailleur bleu veste à manches trois quarts et jupe asymétrique et son chapeau tout nouveau.

La soeur, témoin au mariage s’était préparée à l’hôtel et s’était rendue à la mairie très en avance pour être sûre de ne pas arriver en retard. La maman était enchapeautée elle aussi.

La famille de la mariée n’était pas en reste, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas ainsi.

Les gens commencent à converger  vers l’hôtel de ville. Le marié était déjà là à attendre, comme la plupart du temps, arrive sa soeur dans une voiture avec la mariée; il ne faut pas que le marié la voit. Comment éviter l’incident…….. 

K laisse la mariée dans la voiture, descend et  par de grands signes de la main essaie de faire rébrousser chemin à son frère, lui suggérer de rentrer dans la salle de mariage… Rien n’y fait. L le marié voit bien cette jeune femme qui lui fait des signes et  l’imite à son tour en se demandant tout bas

« mais qu’est ce qu’elle a à me faire des signes comme cela? Est ce que je la connais. »

Et au lieu de repartir, il avance jusqu’à la voiture. K désespérée finit par crier

« C’est moi L ne vient pas ici, je suis avec la mariée, il ne faut pas que tu… »

Trop tard, avant de reconnaitre sa soeur et de réaliser ce qu’on attendait de lui, il était à la voiture.

« Oh mince! c’est toi K, je ne t’avais pas reconnue, je me demandais ce que me voulait cette inconnue.. »

« Oh mon dieu! tu as complétement changé, ouh là là làààààààààààà »

Mais ce n’est pas tout, voilà que N ( N c’est mon autre belle soeur) descend de la voiture de son mari, de leur voiture, dans son tailleur de créateur et son chapeau. Le silence se fait, L et K se retournent.

« Mais qui  c’est celle là qui sort de la voiture de J? Il fait du ramassage maintenant!

« Si N savait. »

et N de s’écrier:

« K comment me trouves tu avec mon chapeau? »

K va répondre à N lorsque « belle tante » toute pimpante, sort de sa voiture, se redresse et lisse le bas de sa robe; elle regarde dans notre direction, K fait un compliment à N

« Ohhhhhh comme tu es belllllllllllllllllllllle! Ah là là, tu es vraiment belle comme ça! »

Et « belle tante de rougir jusqu’aux oreilles et à la racine des cheveux.

« c’est vrai? tu crois? Oh merci K Merci du compliment! »

K qui rougit à son tour à cause de cette confusion, n’a pas osé rectifier, elle a laissé croire que le complément était pour « belle tante » et tout le monde est content; c’est vrai les jours de mariage, il faut parfois savoir être diplomate. Quand on a passé des mois à réfléchir à la façon de placer maman, belle maman (femme actuelle du père de la mariée), on peut laisser « belle tante » croire qu’elle est très très belle… et si cousine H se prend la traîne de la jupe ( à croire qu’elle voulait faire concurence à la mariée) dans son talon Séducta, on n’arrête pas la procession…

Des gags, des quiproquos, vous en avez expérimentés vous aussi….