L’ONU craint de graves violations des droits de l’homme par les pro ouattara

Exaction et crimes impunis à l’ouest

Devrait on dire merci? Devrait on les acclamer?

Alors que le pays est suspendu depuis ce matin à l’issu de la boucherie qui a lieu à abidjan, l’ONU peut dire enfin qu’il croit qu’il y a des exactions à l’ouest et partout dans le pays. A quoi cela servira t-il? Aux cadavres?

Nous n’avions pas voulu entendre, nous n’avions pas voulu voir, nous n’avons pas voulu punir et mettre un frein à ce qui ne pouvait être une démocratie. Et aujourd’hui 1 avril 2011, alors que le pays est en feu, que les populations terrorisées meurent de faim, il osent dire enfin qu’ils croient que les droits de l’homme ne sont pas respectés?

A quoi cela nous servirait aujourd’hui?

Ils ont soutenu, armé, encouragé, vont ils ressuciter les morts?

Que veulent ils faire de leurs enquêtes tardives alors que jusqu’à maintenant ils n’ont voulu voir que derrière leurs ornières,

Désarmer les démocrates?

L’ONU  peut se soulager du poids de ses cachoteries, de ses mensonges, de la politique intéressée, cela ne rachetera pas leur âme, s’ils en ont une, du chaos qu’ils ont crée dans ce pays et partout ailleurs.

Je ne leur dis pas merci!!

Coeur Meurtri sans terre!

Je ne dirais pas pays car demain je ne sais qui dirigera mon pays natal.  La force Licorne, les Etats unis, l’ Ecomog, un prisonnier sorti de la MACA, ou tous ces soldats débarqués en nombre en Côte d’Ivoire.

Mes terres ne m’appartiennent plus désormais. Pourquoi?

Après le massacre des populations en 2004 certains paysans ont bravé la terreur pour reprendre le chemin de leurs plantations :

 – femmes surprises et violées dans les champs,

– jeunes gens tombés dans des guets à pens et égorgés dans la forêt,

– confrontations sanglantes entre paysans propriétaires terriens et expropriateurs

Nous n’avons jamais vu les bons samaritains, qui oeuvrent pour le bien être des paysans, de la population.

Où étaient ils lorsque les miens à l’ouest, fuyaient les tueries en 2002? Où étaient t-ils lorsqu’ils ont dû fuir encore cette fois leurs maisons et leurs terres?

Où étaient ils lorsque des sympathisants de leur candidat pointaient du doigt le Guéré. (le groupe ethnique dont je fais partie), lorsqu’ils ont écrasé, brûlé, tué?

Ils ne pouvaient rien voir, occupés à combattre eux mêmes.

Le pire, c’est que même au sein des communautés, pour une poignée de francs CFA, certains sont prêts à vendre père et mère. Pas étonnant si l’on sait que les banques, la poste, et tous moyens officiels de transaction ont été fermés sur l’ordre de la gentille communauté internationale. Tout ça c’est pour le bien du peuple.

Qu’est devenue ma mère patrie?

Sommes nous en présence de la volonté d’un peuple lorsque :

 la force licorne prend l’aéroport d’abidjan,

lorsque la force licorne  roule au devant des rebelles démocratiques.

Lorsque pendant des manifestations « pacifiques », on est surpris de voir un lance rocket sur l’épaule d’un manifestant?

Ces questionnements n’ont plus aucun intérêt aujourd’hui. Je ne fais qu’un bref récapitulatif de la situation.

Aujourd’hui l’exode est terminé.

Réunis à moitié à Abidjan la capitale, une partie de la famille a décidé de rester là.

 » ils m’ont dit: « nous en avons assez de fuir. s’il faut mourir, nous préférons mourir là où nous sommes. On ne peut pas mourir de plusieurs façons. A la machette ou à tir de canon, un mort est mort »

Celle qui a fui avec quelques enfants au sud ouest (San pedro) est réfugiée depuis hier dans une église. elle m’a dit :

 » nous nous sommes réfugiés à l’église, le pire c’est que les rebelles ne contrôlent plus tous ces gens à qui ils ont fait des promesses, tous ces jeunes armés; ce sont eux qui n’arrêtent pas de traquer les guérés »

Et dans la confusion, mon demi frère et mon cousin se sont échappés de l’église pour essayer de passer au Libéria par la mer. Ils croient être plus à l’abri dans les bois qu’à l’église. Nous attendons que le jour se lève là bas pour savoir s’ils ont réussi.

Je suis un coeur meurtri sans terre car même si j’y retourne demain, je vais marcher en regardant par dessus mon épaule, je ne dormirai que sur une oreille et je n’aurai plus jamais aucun plaisir d’être dans un pays que je ne reconnais plus.

Dieu merci, je parle anglais et français, et j’avais commencé à apprendre le chinois. Demain, lorsque je rencontrerai Hilary CLinton dans les couloirs d’un ministère, je pourrais converser avec elle. Et si c’était  Barak Obama, je ne serais pas intimidée non plus, nous parlerons la même langue.

Le français? C’est ma deuxième langue maternelle. Je suis dans un pays démocratique où un pouvoir est renversé par un autre à coup de  blocus, de privation de la population, de combat déloyal.

Vive le monde occidentalisé qui a toujours voulu nous apprendre la civilisation.

J’ai perdu tout espoir de vivre comme une ivoirienne. Ce matin encore nous attondons la fin avec soulagement et désespoir mêlés. Que Gbagbo tombe et que le coup d’état démocratique vive.

Nous sommes en côte d’ivoire mais nous rivalisons en nombre avec des chars, des hélicoptères, des coupes coupes, désormais nous marcherons au pas pour le bonheur de nos maîtres.

Bonne journée à vous!

FEMMES REBELLES

 

Moi Phoolan Devi

 

Passion, dégoût,révolte… le récit de sa vie vous inspire cette confusion de sentiments. Elle vous fait prendre réellement conscience du calvaire des femmes indiennes de basse caste ; impuissante à diriger leur propre vie, soumise à leur mari ou aux chefs locaux. Elles ne sont même pas considérées comme des êtres humains: femmes-objets sans aucune dignité jouant un rôle social très réduit. Certaines descriptions sont à la limite du supportable. Tout le monde ferme les yeux, tout le monde fait mine de ne pas savoir.  Tout le monde c’est vous, moi, toutes ces femmes pour qui la lutte  pour la parité homme femme n’a rien de comparatif à celle des Phoolan Devis.

La rebellion de Phoolan devis a permis de faire évoluer les choses dans l’inde d’aujourd’hui.

Résumé du livre

Phoolan Devi fait partie de ces rares personnages qui, de leur vivant, semblent tout droit sortis d’une légende… Née au coeur de l’Inde dans une famille de basse caste, elle est destinée à l’esclavage de l’ombre. Mariée à onze ans à un homme trois fois plus âgé qu’elle – abandonnée puis violée avant d’être enlevée par des hors-la-loi, elle se rebelle et devient la célèbre reine des bandits. Pendant trois ans, à la tête d’une véritable armée, elle a frappé l’imagination d’un continent tout entier, volant aux riches pour donner aux pauvres, à la poursuite d’une vengeance jamais assouvie contre la brutalité des hommes… Pour toutes les femmes du monde, Phoolan Devi est le symbole de la révolte et du combat. Son témoignage est une main tendue à toutes les humiliées du monde.

Le vie de phoolan ne se résume pas à la lutte armée. après avoir purgé sa peine en prison, Phoolan en est sortie et s’est engagée dans la politique. Elle fût assassinée devant chez elle par des inconnus, jamais retrouvés….

Pour en savoir un peu plus, allez

Une autre femme s’élève contre les injustes, la corruption et la ségrégation dont les femmes sont l’objet. C’est Sampat Pal

Résumé de sa biographie

« Sampat Pal peut nous aider »…

 

 
 

 

Dans les hautes montagnes de l’Uttar Pradesh, la rumeur court :une femme s’est levée, seule, face à la loi du plus fort. Elle se nomme Sampat Pal, et elle rétablit la justice, à coups de bâton s’il le faut. Elle s’est donnée pour mission de défendre les femmes battues, les pauvres spoliés de leurs biens et les intouchables. Comment cette petite fille, issue de la modeste caste des Gadarias est-elle devenue une telle combattante? Une rebelle de la justice?
C’est son histoire qu’elle raconte ici. Enfant, elle a appris à lire cachée derrière un pilier de l’école, inaccessible aux pauves. Mariée à 12 ans, elle s’est d’abord défendue elle même contre l’injustice de sa belle famille. Elle  a ensuite défendu un voisin, l’amie d’une amie… Mais il est dangereux de défier les puissants: des dada, des tueurs à gages, ont été payés pour l’éliminer. Avec ses enfants, Sampat Pal a dû tout quitter, sa maison, son village. Elle a alors compris que l’union fait la force. Elle a sillonné les communes voisines pour ralliers d’autres femmes à sa cause. Le résultat ne s’est pas fait attendr. Aujourd’hui, son Gulabi, le gang des saris roses, réunit trois mille femmes. Véritable héroine, Sampat Pal a changé la vie de centaines de personnes autour d’elle, et son combat ne fait que commencer.

Sampat Pal Devi vit dans l’Uttar Pradesh, en inde. A 47 ans, elle est fondatrice et  leader du Gang des Saris Roses, depuis deux ans.
« Nous ne sommes pas un gang au sens habituel du terme. Nous sommes au gang de justice » précise-t-elle.
Elle est aujourd’hui une figure phare de la lutte pour le droit des femmes, en Inde et dans le monde… 
Ces deux femmes auraient dû se rencontrer avant….

Doit-on répondre à la violence par la violence?