Désespérée!

Une adolescente fumeuse

Quelle est la découverte la plus terrible, la plus difficile à accepter que vous ayiez jamais faite?

Sans chercher loin, je réponds :  » ma fille fume »

Mon dieu, le jour où elle m’a appellé en aparté et m’a dit:

« Maman, il faut que je te parle »

J’avais un mauvais préssentiment, j’avais peur d’entendre des choses terribles.

Ne me dites pas que j’en fais trop.

« Alors raconte, qu’as tu de si important à me dire? »

« Ne te mets pas en colère, je vais t’avouer un truc que tu ne vas pas du tout aimer ».

« Vas y, je t’écoute ».

Et là, la nouvelle tombe, comme un coup de massue, comme si toute la misère du monde s’abattait sur moi.

Ce n’est pas possible, j’ai râté quelque chose. Je n’ai rien vu venir, je souffrais dans ma chair, je suffoquais. Et j’ai été surprise de ma réaction assez inhabituelle.

Pas de réaction vive, pas de cris, j’ai simplement enchainé:

« Depuis quand? »

« Depuis l’année dernière. Elle n’avait que 13 ans? »

Mon dieu, toutes ces mises en garde contre la cigarette, la drogue, l’alcool…Pourquoi je n’est rien vu.

En fin de compte je me suis dit que j’aurais pu le déviner, le sentir. Quelques indices.  Par exemple un mégo trouvé dans sa chambre alors que je faisais le ménage. Les sorties répétées de ma fille le soir pour des discussions de dernières minutes avec sa meilleure amie, ou une copine à croiser pour lui remettre un livre…

J’avoue que même un soir je suis descendue après elle, la soupçonnant de me cacher un « amoureux ». Nous nous sommes croisées dans les escaliers alors qu’elle remontait.

Comme un voleur pris la main dans le sac, j’aivais continué mon chemin sans faire de commentaire. J’avais honte d’espionner ma propre fille, une adolescente.

Aujourd’hui je réalise que la découverte fût pour moi un choc, mais je me mets à la place de ma fille et je dois reconnaître la souffrance qu’elle a enduré pour me le cacher. Toutes les astuces imaginées pour éviter de se faire prendre. C’en était devenu si pesant pour elle qu’elle a fini par me l’avouer de son propre chef.

Et le pire, c’est de l’entendre déclarer :

« maintenant que tu es au courant, je ne me cacherai plus. »

J’ai répondu avec tout le calme dont j’étais capable:

« C’est bien de me l’avoir dit mais mets toi bien dans la tête que je suis très malheureuse de le savoir. Tu sais ce que j’en pense. Alors, Si tu peux réfléchir que ta santé en patit, que la cigarette te détruit, tu décideras d’arrêter pendant qu’il est encore temps. En attendant, je ne veux rien voir.  En ma présence, pas de cigarette. Je ne veux pas assister à l’auto destruction de ma fille. »

Il ne faut tout de même pas retourner le couteau dans la plaie!

C’est dur pour une maman de tout faire pour le bien être de ses enfants, pour leur santé, leur éducation et d’avoir de temps à autre de grosses déceptions.

Mais je n’ai pas baissé les bras. Nous avons vu le médecin de famille :

« trop jeune pour avoir des patchs »

Nous avons essayé de la raisonner, sans succès.

Il était hors de question de la laisser s’empoisonner en attendant d’être en âge de suivre des traitements qui l’aident à arrêter.

Et la grande découverte est arrivée, comme par miracle!

Ma poussinette ne fume plus. Je vous direz comment j’ai réussi dans un autre article. J’ai toujours peur qu’elle recommence, mais pour l’instant, elle ne fume plus. Et cela m’apaise.

Vos témoignages sont les bienvenus.

Secrets de mot-clé 3

Les secrets de mots clés vous seront distillés de temps à autres chez willykean.

Le keywords tracking peut parfois nous amener à découvrir quelques blogs que l’immensité de la blogosphère ne me permet pas de trouver par hasard.

A ceux qui cherchaient le concours Big beautiful blog, j’en ai trouvé un:

Big Beautiful Blog. Si l’art, la littérature et l’humour vous interpellent, alors n’hésitez pas.

Toujours pour la même requête, je me suis retrouvée sur Le journal de Malira: son thème de prédilection? Faire parler d’autres blogueurs. Très intéressant! 
Ensuite, la plus controverse de toutes les requêtes d’hier c’est celle là: Arts martiaux sans chutes. Alors là j’ai cligné des yeux trois fois. Des arts martiaux sans chutes? ça m’intéresse! Mais point de faux espoirs. Mon enquête m’a fait découvrir un nouveau style de combat. Russe de surcroît. Mais vouloir pratiquer un art de combat sans chutes n’est que du leurre. Les chutes sont inévitables.
Mais je ne regrette pas de voir ce qui se fait ailleurs. Je suis convaincue que l’armée russe a une certaine réputation quant à ses entrainements au combat. Pour le moment, les démonstrations qu’ils présentent ne me font pas monter l’adrenaline….
La requête qui m’a ramené le sourire aux lèvres c’est Musique ivoirienne zouglou; là je me suis téléportée chez moi. Au soleil, à Abidjan, là où le soir, tous les chats sont gris!
 
Bon surfing!
 

SUBLIME ME TAGUE A NOUVEAU

SUBLIME GAGNANTE UNIQUE A MON JEU!

Le cadeau c’était de mettre à l’honneur le ou la gagnante, toute une semaine. Chose promise, chose dûe.

Avant même que je n’ai eu  le temps de tenir ma promesse, elle me taguait à nouveau. Mais le tag passera après Sublime.

Le lien s’est crée derrière nos écrans, et pourtant il est régulier, il tiendra la route j’en suis sûre

Ce matin je lisais sur son blog, ceci: Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Un petit bout de son jardin secret livré avec fraicheur et naturel. C’est tout elle. Vainqueur de cet mal qui nous guette tous. Ceux qui sont forts s’en remettent. c’est le cas de Sublime. Et je vous suggère de lire ce message adressé à tous et à son amoureux. Celui qui la regarde sans fard, celui qui reste, qui s’est laissé captiver par son monde…

Maintenant, pour répondre à son TAG DES DIZAINES et Je ne passerai la main à personne en particulier, par crainte de m’entendre dire qu’on s’y est déjà collé ou que l’on n’a pas envie d’y participer.

Celle ou ceux qui le veulent bien sont invité(es) à se lancer dans la chaîne sans oublier de nous le faire savoir.

A 0, Willykean, baptisée « Courtise la fortune », (oui, c’est la signification de mon prénom) et francisée H , je vous laisse déviner le prénom, a décidé de naître en début d’après midi, deux jours après le réveillon, en 1961, pour contrarier sa maman, qui rêvait de voir sa fille parître un 31 décembre ou un premier janvier. (quand je vous dis que je suis ce que je suis… Je n’ai pas eu si tort que ça. mon cousin qui est né le premier javier a été prénommé JANVIER alors…)

A 10,  je passais les épreuves sportives de Certificat d’études primaires et élémentaires. Celui qui vous permettait à cette époque là d’entrer après un deuxième examen lui aussi très important, pour évaluer vos aptitudes à l’analyse et à une très bonne acquisition des bases de l’orthographe, de la grammaire et de tout le reste, que vous pouviez poursuivre au collège. Je me souviens que j’avais déjà l’étoffe d’une « commerciale » « rebelle ». A ma soeur, moins « futée »  que moi (elle avait redoublé), et plus sportive que moi, j’ai proposé ce marché:

 » Tu es ma soeur, ne l’oublie pas, nous allons courir ensemble, ce serait triste que tu m’adandonnessur place, alors je t’en prie, même si je peine à suivre, ralentis et attend moi…. »

A peine l’instituteur lance le départ, qu’elle est déjà arrivée. Il y avait des notes en jeu, s’est elle justifiée lorsuqe que je l’ai accusée de m’avoir trahie.

« Tu es bonne en tout, pas moi, alors si je peux remonter ma moyenne en t’abandonnant, je n’hésite pas ».

Je ne lui en veux pas, c’est ma soeur..

A 20, j’avais abandonné l’idée de m’engager dans les Ordres pour organiser le mariage du siècle (un mariage avec une autre fille). A l’époque j’ignorais tout de l’homosexualité, je ne comprenais pas pourquoi certains me regardaient avec des yeux tout ronds, le pacs n’est pas une nouveauté donc, je l’ai inventé. Je voulais m’amuser, comme toujours, trouver des idées farfelues, à côté de la marge, occasion de faire la fête. Quelques folles comme moi avait suivi la vague. Surnom : Ursula, épouse Sébastien….

A 30, je cherchais à fonder une famille (Trouver un mari par annonce, le blog listé sur ma blogroll). Je l’ai trouvé. Et il a subi et continue encore aujourd’hui de vivre au rythme de mes follies passagères. Suivre pendant des années même après des menaces de tout balancer par la fenêtre ( ma passion de la mode lui bouffait la vie: appartement trop petit, envahi par le tissu, les collections de tout genre, les diners à thème….) et toujours prêt,  parfois barmaid, photographe, chauffeur,… le moment venu.

A 40 c’est l’apogée. L’événement est immortalisé chez Ketty Sina avec une robe en plastic style Paco Rabanne qui a travaillé sur moi.  L’apothéose, c’est d’avoir lavé la dite robe en plastic en machine alors qu’elle se lave normalement à la main puis d’avoir couronné la bêtise par un tour dans le sèche linge, crise de la quarantaine oblige… La fameuse robe en est sortie telle une oeuvre de César. Une boule froissée, un tas qui rebeblait à du chewing gum resté trop longtemps au soleil.

A 50 en 2011, je compte m’éclater quelque part en Normandie avec amis et famille, moment sans doute inoubliable pendant lequel je vais m’amuser à enrager mes Triplets comme toujours en chantant Nana Mouskouri.

A 60 je serai un peu apaisée comme future grand mère et fière de mes « loupiots » qui auront bien mené leur vie dans la bonne direction. ( faut pas suivre les traces de maman…)

A 70, en bonne santé et encore capable de danser, je serais dans mon pied à terre en afrique, en train de paufiner mon énnième roman à succès.

A 80, je serais enfin une vraie grand mère, en train de voguer vers le  centenaire comme mes arrières grands parents, toujours avec mon formidable époux, trouvé par annonce qui sait presque tout faire.

Voilà, je crois m’être assez livrée…