Night club pour tous

Voisin indélicat.

J’adore la musique. Mon voisin aussi. Mais lui est plus fou que moi. Il aime tellement la musique qu’il en fait profiter tous les voisins.

Cet article devait s’intituler « Fan de Johnny ». Parce que la semaine dernière c’était la phase Johnny. Nous avons eu droit au concert de Johnny.

Mon voisin a allumé le feu toute la soirée. A plusieurs reprises mes enfants m’ont empêchée d’aller frapper chez lui pour éteindre le feu ou l’éttaler, lui. J’avais la migraine, je suis sûre que les autres ressentaient la même chose que moi. Mais bizarrement personne n’a bougé.

Je m’attendais  à ce que quelqu’un de compatissant, aille sonner chez lui pour arrêter le suplice.

Eh bien non. Personne n’a levé le petit doigt. Nous avons subi le concert de Johnny sans broncher. Lorsque Johnny a entonné MA GUEULE; je me suis tortillée de rage sur mon canapé et j’ai imaginé comment j’aurais pu m’occuper de la sienne « gentiment ». Il a de la chance le voisin. Mes enfants et leur père jouaient aux médiateurs. Il peut leur dire merci, le voisin.

ohhhhh, comme c’est attendrissant, il nous fait écouter TENDRES ANNEES; là j’ai carrément fondu. Je vais l’adorer le voisin, s’il ne mettait pas si fort sa musique. Il fait trembler mon cerveau, et mon coeur, même mes poumons en souffrent là j’en suis sûre.

J’ai écouté Johnny presque au bord des larmes. Entre plaisir et rage.

Je vous disais donc que  c’était la phase Johnny. Ce soir, j’ai eu le courage d’écrire mon article. Il devrait nous faire régulièrement ses concerts intra muraux.  Ce serait un moyen de me redonner envie, d’écrire, envie d’exprimer ce que je ressens.

Ce soir, j’étais en pleine méditation devant mon pc, lorsque j’ai été sortie de ma torpeur par THE POWER OF LOVE de Céline Dion. Je finirai par l’aimer mon voisin. Il aime tout ce que j’aime, sauf que contrairement à moi, il l’aime trop fort. et ça je déteste. Que dirait t-il si je lui mettais du Brenda Fassi aussi fort que notre johnny?

Et d’ailleurs ce soir c’est un mélange de genre. On est passé de Céline Dion, à BOney M puis à Maria Carey,  je ne l’entends plus. Je suis dans un état second. Possédée, par quoi, d’ailleurs, ? la colère? Je ne sais plus ce que je dois ressentir.

Je vais m’occuper du repas. Ce sera sans doute une façon de penser à autre chose.

Mais ça me démange vraiment d’aller chez lui, montrer ma G.

Que feriez vous à ma place avec un voisin aussi indélicat?

Retour à la maison!

Un adage dit: « Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transformera jamais en caïman. »

Africaine de naissance, française d’adoption,  je n’ai pas eu besoin de m’intégrer; je l’étais avant même de venir ici. Cependant, je reste africaine dans mon coeur. C’est pour cela que je ne tourne pas le dos à mes racines, à mes traditions.

Si vous avez suivi les événements qui nous ont frappés depuis le vingt huit novembre 2010, vous savez comment une centenaire a défié la mort.

Nul n’est éternel! C’est vrai, mais si les bombardements ne les avaient pas contraints à se priver, à ne se contenter que d’une cuillère de riz par jour. A vivre le calvaire pendant trois mois (le temps qu’a duré le conflit), elle serait peut être encore quelques mois, voire un an avec nous. Elle serait partie paisiblement retrouver les siens.

Hélàs, l’homme propose et Dieu dispose.

Le week end dernier, nous avons tenu à lui rendre un dernier hommage, de façon traditionnelle et moderne.

Chez nous, on ne pleure pas une centenaire, on l’accompagne à sa dernière demeure dans la joie et l’allégresse. C’est ce que nous avons fait avec le noyau familial ici, et quelques amis qui sont venus nous soutenir. C’est le moins que nous pouvons faire pour adoucir sa route.

Un bref compte rendu de la situation pour dire combien cette réunion nous a tous replongés dans nos racines, combien cet instant nous a séché de larmes: La tante Tchéhigninon vivait enfin tranquille, depuis la crise de 2002 avec son fils à la capitale.  Fin 2010, un nuage se dessine à nouveau à l’horizon. Une pluie de bombe s’abat sur la ville. Des gens bien intentionnés (convaincus d’oeuvrer pour le bien de la population, créent des blocus: banques fermées, transferts d’argent supprimés, terreurs à l’ordre du jour. Bref. Tchéhigninon n’a pas survécu à celle là. Villages brûlés à l’ouest. Dans le sien, il ne reste plus de trois maisons, dont la sienne réduite de moitié. Des méssagers ont été envoyés au Libéria. Son frère de 70 ans, et quelques cousins sont revenus, bravant les risques, pour désherber ce qui reste du village avant l’arrivée de sa dépouille. Trente personnes, les plus courageux, l’accompagnent jusque chez elle. Ils dormiront, c’est sûr, à la belle étoile.

Le week end du 11 était à la fête. Nous avons invité un musicien de la région, qui heureusement pour nous, chante aussi. Accompagné de deux de ses collègues, ils ont assuré l’animation jusqu’à l’aube.

Mais avant de partager avec vous quelques minis vidéos, je vous invite à écouter John Denver et à visionner cette petite vidéo réalisée à un festival de Country l’année dernière?

Le temps est au rire et à la joie… alors, ne vous privez pas.

Take me home

 Little country dancer (take me home)

Veillée comme chez nous

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvrh_3tvql_.html

http://www.wat.tv/video/veillee-funebre-3tvsv_3tvql_.html

Protection des civils: priorité des Nations Unis./ Civilians protection is the main target for United nations

What would it be if that was not the case?

http://cdnmo.coveritlive.com

People executed in Blolékin, Côte d’Ivoire.

That is the new democraty we are being slaughtered for!!