La rue nous offre souvent des tableaux variés de styles, de scènes gaies, tristes parfois. J’aime à regarder les passants et les passantes, écouter d’une oreille indiscrète conversations, disputes…
Il m’arrive d’arrêter les unes et les autres, subjuguées par un accessoire qui rehausse leur tenue.
D’autres me laissent sans voix.
Regardez par exemple cette jeune personne, que j’ai appelée l’étoile filante, elle a surgit de nulle part, en fait du boulevard Haussman. Au départ je me suis demandée si je n’avais pas oublié une date de carnaval, puis, j’ai pensé qu’elle enterrait peut être sa vie de jeune fille avant de passer devant le maire, puis j’ai rénoncé à me poser des questions;
Fallait- il lui demander de faire la pose pour moi? D’habitude j’y arrivais, mais là elle m’intriguait et m’intimidait en même temps. Alors j’ai entrepri de la suivre, la filer, tel L’inspecteur Derrick ou Barnabi.
Mais une étoile filante ça file. Impossible de la rattraper, mais j’ai tout de même réussi à capter son dos.
Jugez par vous même.
N’est ce pas un exemple type de la liberté de style. J’ai fini par admettre qu’elle était libre de s’habiller comme bon lui semblait et que après tout elle était ce qu’elle était tout comme moi je suis ce que je suis. Et si elle a envie de s’accrocher une étoile rose sur le dos, qui pourrait bien l’en empêcher?
Libre de s’habiller comme l’on a envie, libre de vivre comme l’on croit être le mieux pour nous…..
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