Pique nique

SAM_0896 copie copiePIQUE NIQUE SYNERGIE TOULEPLEU

Pique nique annuel Synergie Toulépleu

Vous êtes invité(es) le 29 juin 2014 au Trocadero,

près de la fontaine et du carroussel, à l’ombre des arbres.

Avec une participation minime de 5 €

pour soutenir le projet « bibliothèque du Lycée »

Association Synergie Toulépleu

Contact : messagerie facebook ou blog willykean

Pique Nique

PIQUE NIQUE AU TROCADERO

Dimanche 30 juin, c’était le pique nique annuel de l’association dont j’étais la présidente. Une association régionale qui œuvre pour le développement de la région de Toulépleu, à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Cet pique nique est une occasion de se retrouver, se détendre mais aussi d’aider la région. TOut se construit autour d’un projet: l’année dernière et cette année, le pique nique  nous a rassemblés autour de la réhabilitation de la bibliothèque du lycée de Toulépleu.

A ceux que cela peut intéresser, rendez-vous l’année prochaine ou pourquoi pas, d’autres événements au cours de l’année!

Pique nique pour une bonne cause

Une bibliothèque pour le Lycée de Toulépleu.

Souvenez vous, il y a un an, je vous racontais mes périples à Toulépleu pour rapporter les médicaments collectés auprès des sympatisants pour l’Association Synergie Toulépleu (anciennement ARTP).

Nous avions démarré la mise en place d’un autre projet : réaménager la bibliothèque du Lycée, lorsque la guerre a éclaté. Aujourd’hui, la vie reprend petit à petit dans la ville, le projet prendra une autre orientation, mais nous voulons rester motivés pour cette cause et celles à venir.

Ce week end, l’association a organisé un picnic pour nous retrouver, amis et membres de l’association, tous ceux qui nous ont soutenus avant et pendant la crise, et qui comptent travailler avec nous.

L’idée de ce picnic c’est de partager un repas et une journée ensoleillée ensemble, avec, pour seul critère, une petite participation libre pour ceux qui le souhaitent.

Notre slogan, c’est :FAIRE PLUS AVEC PEU.

La cagnotte aide à couvrir les faux frais du fonctionnement de l’association.

Bref. Ce week end donc, nous avons comme tous les ans, réuni une cinquantaine, adultes et enfants, à Trocadero. Il y en aura d’autre en intérieur par mauvais temps. La journée a été merveilleuse. Nous nous sommes séparés vers 18 heures trente, heureux et satisfaits pour la cagnotte.

Quelques images pour vous donner un aperçu de la journée. Et des vidéos sur WAT TV.

BOnne journé à tous.

Epuration ethnique

Nous n’oublions pas ceux qui sont tombés!

Le nouvel observateurs du 12 mai 2011 dénonce une épuration ethnique à l’ouest.

C’est gentil et courageux de leur part même si je dirais qu’ils font les médecins après la mort. Ce n’est pas un jeu de mots uniquement, mais la réalité.

Il y a eu des massacres dans tout le pays. Ils le savaient tous et tous se sont tus, tous ont feint d’ignorer ou de voir ce qui se passait.

Tous et pas un seul n’avait plus aucune conviction politique ou humanitaire.

Ils se sont bouchés les oreilles, les yeux.

On peut leur dire merci tout de même d’écrire enfin quelque chose. Même si cela ne ramènera pas les morts.

Le nouvel observateur du 12 mai parlait donc d’épuration ethnique.

Un extrait de la note de Théophile Kouamouo vous en dira plus. Moi je suis vidée, anesthésiée, résignée et haineuse. La vie suit son cours et je regarde les autres, ceux là qui ont applaudi les massacres, ceux qui ont cautionné toutes ces tueries, de façon active ou passive.

Si dieu était un parti politique, je me demande aujourd’hui si j’y adhérerais. peut être y reviendrai je un jour. Quand on est élevé dans la religion, on reste imprégnée d’une maxime qui prône le bien rendu pour le mal. pour le moment, j’en suis incapable.

Oui. Laissons le temps faire, et je vous dirai si Dieu ou ceux qui dirigent le monde d’aujoud’hui, réussiront à fermer cette plaie.

Cliquez sur cet extrait, vous aurez l’intégralité du texte.

« Carrefour est le premier quartier sur leur chemin. Ils encerclent les maisons. Les hommes sont triés, leur carte d’identité examinée. Un nom malinké : la vie sauve. Une carte d’identité ivoirienne, un nom guéré : une balle dans la tête. Dehors les femmes sont à genoux. « Ils nous forçaient à chanter leur gloire, à répéter : « Guerriers ! Guerriers ! », dit Julie, une habitante. Les assaillants se divisent en trois groupes : « Les tueurs, les pillers et les gâteurs… Les gâteurs, c’est ceux qui arrosaient nos maisons d’essence avant de mettre le feu. » Un curé et ses enfants de choeur sont surpris devant l’église : « Quel est ton parti ? – Le parti de Jésus-Christ. – Jésus-Christ ? C’est pas un parti » Ils sont abattus. Au milieu des cris et des explosions, les assaillants insultent leurs victimes : « Vous avez voté Gbagbo !

Democratie tueuse

Elle s’appellait Martine.

Elle s’en est allée, avec ses deux petits anges,

Tous les trois victimes de la DEMOCRATIE TUEUSE;

Les droits de l’homme ne les connaissaient pas.

Ces droits de l’homme qui ont justifié des bombardements

Ils s’en sont allées,

Personne n’a demandé leur avis,

Ils n’avaient pas la tête qui convenait, ni le bon faciès,

Martine et ses deux enfants étaient des sous hommes,

Ils n’avaient pas droit aux droits de l’homme.

S’ils ne sont plus de ce monde,

Cela ne regarde personne, surtout pas les défenseurs des droits de l’homme.

Mais je suis désormais sereine.

Je sais qu’ils ont péris sous les balles des gens

 Dont ils ignoraient l’existence jusqu’àlors.

Ils s’en sont allés sans avoir compris ce qui leur arrivait.

Mais ils ne seront plus là pour assister à la misère et à la souffrance des leurs

Cela ne fait que commencer.

Mais c’est mieux ainsi.

De pouvoir faire le deuil des siens.

Deux petits anges s’en sont allés avec Martine

Qu’ils reposent en paix!

Quant à la DEMOCRATIE TUEUSE

Elle connaitra peut être un jour, le retour du bâton.

Ce n’est sans doute qu’un rêve, qui sait

Avec des CORPS vides d’humanité et d’âme

Camoufflés derrière des lance rockets,

des armes lourdes,

cachés derrière les rois de ce monde,

Que peut t-on attendre de plus?

Rien, que la haine, la soif de pouvoir,

L’avilissement de l’autre

Le profit.

Demandez vous ce que vous feriez si les victimes,

Ces enfants, ces femmes étaient les votres?

Mais cela, n’est point votre soucis.

Sophie Langlois parle des massacres à l’ouest de la Côte d’Ivoire

A tous ces journalistes qui ont une éthique et une conscience, à tous ceux qui ne reprennent pas en coeur ce que l’on leur dicte.

Votre métier c’est: investigation, récolte de faits vérifiés, rédaction dans le strict respect de votre éthique et de l’information.

Votre rôle c’est de faire la lumière sur la véracité des faits contemporains et historiques, mais je ne vous en veux pas, nous savons tous aussi que la guerre psychologique  prévaut en situation de crise et que beaucoup parmi vous sont tenus par les politiques.

Je sais aussi et j’ose espérer qu’il en reste encore, qui ont réussi à préserver leur intégrité et qui finiront par dire la vérité, les vérités.

Car depuis 2002, sur les grandes chaînes, il est question d’un seul individu, machiavélique, despote, assassin, et avec lui, toute une région.  Il est question de confronter deux réligions, et ils ont fini par gagner.

Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants massacrées à l’ouest? Passé sous silence. Les journalistes n’avaient plus de plume pour écrire, ni de caméra pour filmer. Et même lorsque quelqu’un d’autre d’autre l’a fait à leur place, ils n’ont pas daigné le montrer, montrer la terrible vérité au grand public.

Visionnez cette vidéo.

http://video-express.ricmedia.org/play/?p=522

Faites comme Sophie Langlois, parlez de ce que vous savez, allez sur le terrain, ne vous contentez pas de copier ce que d’autres ont reçu. Ne passez pas votre temps à relayer une information formatée et traitée par d’autres.

Oui parce les politiques devaient justifier leur actes.

Justifier le bombardement des cités universitaires à COcody, à Port Bouet, à la Riviera.

La commando invisible sévit  dans la capitale? Pourquoi s’en faire, c’est normal puisque le président sortant refuse de céder le pouvoir.

Les ébriés se font massacrer dans leurs villages. Pourquoi s’en faire? C’est normal puisque le président sortant ne veut pas céder le pouvoir.

Les civils essayant de fuir les zones de combats se font intercepter et massacrer sur les routes. C’est normal puisque l’ancien président refuse de céder le pouvoir.

Je sais qu’en temps de guerre, la logique n’intervient plus. Mais  ne nous parlez pas de human rights, de Onu, de Tribunal pénal international lorsque des populations se font massacrer dans une région avec des bases militaires à vol d’oiseau.

Ils ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir.

La question que je me pose c’est, puisqu’ils s’inquiétent tellement du bonheur des ivoiriens, que feront ils pour faire oublier que au pouvoir, face à eux, demain les heureux ivoiriens rescapés verront des gens qui ont massacré leur frères, leurs mères, leurs enfants, leurs familles?

Ou alors est-ce une côte d’ivoire avec un seul groupe ethnique qu’ils ont envie de créer?

Ou bien chercheront- ils demain à lutter pour un autre, si celui-là pour qui ils ont été si permissifs ne leur convenait plus?

Si j’étais journaliste, voilà les questions que j’oserais poser aux dirigeants de ce monde.

L’ONU craint de graves violations des droits de l’homme par les pro ouattara

Exaction et crimes impunis à l’ouest

Devrait on dire merci? Devrait on les acclamer?

Alors que le pays est suspendu depuis ce matin à l’issu de la boucherie qui a lieu à abidjan, l’ONU peut dire enfin qu’il croit qu’il y a des exactions à l’ouest et partout dans le pays. A quoi cela servira t-il? Aux cadavres?

Nous n’avions pas voulu entendre, nous n’avions pas voulu voir, nous n’avons pas voulu punir et mettre un frein à ce qui ne pouvait être une démocratie. Et aujourd’hui 1 avril 2011, alors que le pays est en feu, que les populations terrorisées meurent de faim, il osent dire enfin qu’ils croient que les droits de l’homme ne sont pas respectés?

A quoi cela nous servirait aujourd’hui?

Ils ont soutenu, armé, encouragé, vont ils ressuciter les morts?

Que veulent ils faire de leurs enquêtes tardives alors que jusqu’à maintenant ils n’ont voulu voir que derrière leurs ornières,

Désarmer les démocrates?

L’ONU  peut se soulager du poids de ses cachoteries, de ses mensonges, de la politique intéressée, cela ne rachetera pas leur âme, s’ils en ont une, du chaos qu’ils ont crée dans ce pays et partout ailleurs.

Je ne leur dis pas merci!!

Recherche enjoliveur désespérément!

Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous…

Août 2007 Willykean s’en va en zone post guerre, apporter de l’aide à ses frères et soeurs du « FAR WEST ». C’est l’ouest de la Côte d’Ivoire, nous l’avons surnommé le Far West parce que c’est une zone enclavée, loin de tout, on pourrait même dire coupée du monde.

Beaucoup de massacres, passés sous silence, des gens, à qui on a taillé des manches courtes (comprenez amputés de l’avant bras ou du bras entier, par les rebelles), d’autres, ceux qui ont eu la « chance », brûlés vifs, je dis qu’ils ont eu la chance parce que même morts d’une mort atroce, ils ne sont plus de ce monde pour vivre avec le souvenir de ces tortures…

Bref, nous avons créé une association, je vous en parlerai ici un jour. En 2007 donc, je pars en vacances et je décide de faire d’une pierre deux coups. Je n’avais pas vu mes parents rescapés depuis sept ans. Et je suis fermement décidée à rapporter des médicaments collectés ici pour les dispensaires de là bas.

Nous prenons la route. Je ne crains rien. Dans mon élan pour aider les autres, j’avais oublié que même quand la guerre est finie, en zone de guerre, c’est toujours la guerre. Le chauffeur qui nous emmène connaît la zone, il est originaire du centre ouest.

Premier contrôle: La carte d’identité de mon cousin n’est pas conforme, selon le soldat à qui nous avons à faire. Quelques minutes de pourparler et confrontation de procédés plus tard, nous reprenons la route.

Encore un contrôle: cette fois il s’agit de moi. Mon passeport est conforme mais le soldat voulait que je lui indique où était le visa. Il n’en avait jamais vu, ce fameux visa, le sésame qui ouvre toutes les portes d’entrée au paradis « fictif », la France.

Encore un contrôle, puis un autre, et encore un autre…; J’en ai compté 18. Tous assez conviviaux. Mon père, ancien de la Marine Française, nous servait de laisser passer en fait. C’est bien d’avoir des gens comme lui, rejetés par la France, admirés par ceux à qui il n’a pas servi.

Nous arrivons dans la première ville du FAR WEST. La ville où réside mon père. Nous passons la nuit à la maison, en famille. Ils sont tous heureux de me revoir, après sept ans d’absence, période de guerre, tous ont envie de me toucher, de me raconter, de pleurer, de danser. Mais mon esprit surfe vers ceux qui sont vivants mais qui n’ont pas la chance de recevoir des soins comme ma famille. Nous discutons du programme de la journée du lendemain.

Départ à 7 h pour la tournée des villages. Mais vous n’ignorez pas que chez nous, le temps n’est pas compté. En fait de 7 heures, nous avons pris la route à 10 heures, après de bonnes assiettes de riz et soupe de cabri. C’est le petit déjeuner.

Nous roulons vers l’inconnu c’est chez moi, mais c’est aussi la zone la plus dangereuse. Je n’avais pour seule protection que mon cousin de 55 ans, mon père de 85 ans, et le chauffeur. Première escale dans le village de ma mère. Nous visitons la maternité et le dispensaire, je fais un don de médicaments, un stétoscope et un tensiomètre, une goutte d’eau dans la mer.

Etape suivante, Toulépleu, ma ville natale. Nous rencontrons le conseil régional. Il délègue son adjoint pour nous escorter jusque dans un autre village à quelques kilomètres de là. Ce Monsieur, très sympatique nous fait le récit détaillé de son exode, avec sa famille et son singe, pendant toute la période de guerre. Nous avons pu voir preuve à l’appui, les endroits précis où certains étaient exécutés, les maisons brûlées avec des habitants parqués à l’intérieur, comment certains étaient mis en morceaux.

Ma mère, traumatisée par tout ce qu’elle avait vécu, même encore aujourd’hui, commence à marmoner des paroles inintelligibles, en fait elle récitait ses prières et moi je commençais à me rendre compte de mon insouscience.

Tout peut arriver dans ces  zones. Des rebelles encore armés, qui attaquent les populations ponctuellement…

18 heures

Ma mère décide que nous allons passer la nuit dans sa famille et reprendre la route le lendemain matin. Mon père décrète que nous continuons coûte que coûte. Un rapport de force s’engage entre les deux comme toujours.

Quel rapport avec l’enjoliveur?

 Eh bien j’y viens

Nous reprenons donc le chemin de retour. Il fait nuit, Oui le soleil se couche là bas, mais très vite. Dans la nuit noire, nous roulons. C’est un silence de mort dans la voiture. Dans le silence, ma mère et moi, communiquons par la prière. Je l’entends marmoniner le « notre père » et moi, « je vous salue marie ». ça peut aider quand on a peur.

Dans notre communion solennelle avec Dieu et sa mère, soudain un bruit sec. Un grand coup de frein. Nos têtes font un aller retour. La voiture s’arrête, en plein milieu de nul part. Dans le noir total. J’entends mon coeur battre, il bat si  fort que je l’entends dans ma tête. Ma mère a joint les mains, à fond dans sa prière: depuis qu’elle est catholique, elle ne jure que par Dieu le père. Moi je guette dans les bois tout mouvement suspect. Cinq individus livrés à eux mêmes sur une route déserte et pas éclairée d’ancienne zone de guerre.

On attend; il ne se passe rien. Le chauffeur, cherche, il cherchait sa lampe torche. Il descend de voiture, je me demande ce qu’il fait. Il a sans doute perdu la tête. Vous savez, dans de pareilles circonstances, je crois même que j’aurais accepté qu’il fasse son pipi dans la voiture, pourvu qu’il nous emmène loin de la zone.

Le chauffeur descend avec une nonchalance à vous faire perdre votre sang froid. Il longe d’abord l’orée de la brousse à gauche, puis à droite. Mon père ouvre la portière, et descend à son tour, suivi par mon cousin, nous restons seules dans la voiture, toutes portières ouvertes.

Ma mère les maudit, elle maudit tous les hommes et mon père en particulier.

« tu vois, ma fille, je ne suis pas morte en période de guerre, mais c’est ton père qui va me faire tuer ici, sur la route. Tu comprends pourquoi nous avons divorcé, tu vois pourquoi nous ne pouvions nous entendre, il est têtu, il aime dominer, il n’écoute personne même quand il a tort…. » et j’en passe.

Tous les ressentiments refont surface. Toutes les rancoeurs sont prêtes à nous exploser à la face.

Au bout d’un moment, je finis par leur demander ce que nous faisions là, au milieu de la route, dans la nuit noire, les portières ouvertes à toutes agressions. Mais enfin, c’est une invitation au meurtre.

 » Nous cherchons l’enjoliveur »

« quoi? »,

« l’enjoliveur, il faut que je le retrouve »

« Combien il coûte votre enjoliveur? »

« 4500 Cfa ( environ 7,5 €! »

« Tout ça pour ça. 7,5€! Nous risquons de nous  faire tuer pour 7,5€! Ecoutez, remontez en voiture, et partons vite d’ici. Je vous paierai un supplément pour votre enjoliveur. Je veux rentrer entière auprès de mes enfants qui m’attendent en France »

Nous avions couru ces risques inutiles pour un enjoliveur de 7,5 € alors que la location de la voiture avec chauffeur s’élevait à  60 € par jour plus l’hébergement du chauffeur et ses repas.

On peut dire que dans certaines circonstances, les valeurs ne sont pas les mêmes. Je suis revenue saine et sauve, mes parents ont été plus fâchés que jamais, pour deux jours avant réconciliation. J’ai enfin pu passer quelques moments de bonheur avec les miens avant de reprendre la route pour Abidjan. Si c’était à refaire, je le referais. Avec des enjoliveurs de réserve au cas où.

Et je continue d’apporter mon aide à la population même si désormais on nous interdit les collectes de médicaments.

Autre lecture en rapport avec la zone du Far West: La guerre par Procuration

 La Guerre par procuration II